Akademik

• 1874; lat. sav. (1872, Haeckel), dimin. de gastra « vase », du gr. gastêr→ gastéro-

n. f. EMBRYOL Embryon animal chez lequel les feuillets fondamentaux, ectoblaste et endoblaste, sont en train de se mettre en place (processus de la gastrulation). (V. encycl. embryogenèse.)

⇒GASTRULA, subst. fém.

EMBRYOL. Stade embryonnaire résultant de l'invagination de la blastula (et lui succédant), caractérisé par la présence de deux feuillets, l'un externe, l'ectoderme, l'autre interne, l'endoderme :

• Alors commence la gastrulation comportant des remaniements spatiaux et notamment l'immigration en profondeur de certains groupes de cellules jusqu'alors superficiels; la gastrula [it. ds le texte], coupe à deux feuillets, l'ectoderme et l'endoderme, entourant le blastocèle, est née.

Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 530.

REM. Gastrulaire, adj. Relatif à la gastrula. Invagination gastrulaire (CAULLERY, Embryol., 1942, p. 32).

Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1874 (HAECKEL, Histoire de la Création, trad. par Ch. Létourneau, Paris, Reinwald, p. 576). Lat. sc. mod. gastrula, dimin. de gastra « vase ventru » lui-même de gaster « ventre ». Mot créé en 1872 par le biologiste allemand E. H. Haeckel [1834-1919] (DEI; KLEIN Etymol.).

gastrula [gastʀyla] n. f.

ÉTYM. 1874, trad. Haeckel; lat. sav., dimin. de gastra « vase », de gaster.

❖

♦ Embryol. Stade du développement embryonnaire caractérisé par l'invagination de l'un des pôles de la blastula sous forme d'un sac à deux ou trois feuillets (ectoderme et endoderme, ou ectoderme, mésoderme et endoderme, selon le groupe animal). || L'archentéron caractérise le stade de la gastrula. ⇒ aussi Morula.