gerbée [ ʒɛrbe ] n. f.
• 1432; de gerbe
♦ Agric. Botte de paille où il reste quelques épis. — Botte de fanes, de tiges de céréales, etc., servant de fourrage.
⇒GERBÉE, subst. fém.
A. — Régionalisme
1. ,,Botte de paille où il reste encore quelque grain`` (Ac.). Gerbée de blé (Ac. 1932). Tout cela pour s'aller coucher dans la menue paille ou la gerbée (LA VARENDE, Manants du Roi, 1938, p. 28).
2. Ensemble de plantes réunies en gerbe. Mais qu'a-t-elle donc, votre Colette, — grondaient les fières jalouses, — votre Colette qui plierait sous une gerbée? (LA VARENDE, Amours, 1944, p. 227).
B. — [P. anal de forme] Groupe de choses dont la disposition rappelle la forme d'une gerbe. Le fretin giclait alentour, gerbée d'étincelles vite éteintes sous les dalles des nymphéas (GENEVOIX, Routes avent., 1958, p. 176).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1432 « botte de paille » (B. Sté hist. Paris, XV, 41); 2. 1866 « fourrage composé de céréales et de légumineuses coupées avant la maturité » (LITTRÉ). Dér. de gerbe; suff. -ée.
gerbée [ʒɛʀbe] n. f.
ÉTYM. 1432; de 1. gerbe, et -ée.
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1 Agric. Botte de paille où il reste quelques épis.
2 (1866). Agric. Botte de fanes, de tiges de céréales, etc., servant de fourrage.
3 (1877). Rare. Ce dont la forme rappelle une gerbe. || Une « gerbée d'étincelles » (Genevoix, in T. L. F.).
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HOM. Gerber.
Encyclopédie Universelle. 2012.