gicleur [ ʒiklɶr ] n. m.
• 1907; de gicler
♦ Techn. Petit tube du carburateur servant à faire gicler l'essence dans le courant d'air aspiré par le moteur. Gicleur de ralenti.
♢ Gicleur d'incendie : dispositif qui réagit à une élévation anormale de température en libérant un flux d'eau (recomm. offic. pour sprinkler).
● gicleur nom masculin Orifice calibré servant à doser le débit du fluide carburant dans le carburateur d'un moteur thermique.
gicleur
n. m. TECH Organe muni d'un dispositif spécial à un ou plusieurs trous, calibré, destiné à régler le débit d'un combustible liquide.
⇒GICLEUR, subst. masc.
TECHNOL. ,,Pièce possédant un trou calibré servant à limiter le débit d'un fluide`` (BOISSIER 1975).
— AUTOMOB. ,,Élément d'un carburateur présentant un orifice calibré, dosant le passage de l'essence avant sa pulvérisation dans l'air aspiré par le moteur`` (DEW. Technol. 1973). Au ralenti, le combustible est dosé par le gicleur de ralenti (...) et pulvérisé par les orifices (...) débouchant près de la tranche du papillon (CHAPELAIN, Techn. automob., 1956, p. 114).
REM. Gicleuse, adj. fém., hapax. On allait vers la Concorde. À partir des fontaines gicleuses, j'avais un peu peur avec lui (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 62).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1907 (PÉRISSE, Automob., p. 157). Dér. de gicler; suff. -eur2.
gicleur [ʒiklœʀ] n. m.
ÉTYM. 1907, in Rev. gén. des sc., no 8, p. 393; de gicler.
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a Petit tube du carburateur servant à faire gicler l'essence dans le courant d'air aspiré par le moteur. || Gicleur de ralenti. || Réparer, démonter (cit. 5) son gicleur. || Le gicleur est bouché.
0 Pendant que le chauffeur au nez plat se penche dans le capot ouvert, pour nettoyer le gicleur, les hommes et les femmes descendent, s'assoient à l'ombre de l'autocar (…)
J.-M. G. Le Clézio, Désert, p. 386.
b Petit tube ou trou qui, par la pression, fait gicler l'eau d'un arroseur.
c Gicleur d'incendie : dispositif qui réagit à une élévation de température en libérant un flux d'eau (recomm. offic. pour l'anglicisme sprinkler).
Encyclopédie Universelle. 2012.