glanure [ glanyr ] n. f. ♦ Agric., didact.
1 ♦ Ce que l'on glane.
2 ♦ Fig. Ce que l'on recueille dans un domaine déjà exploité. ⇒ glaner.
♢ Spécialt Courte note sur un sujet scientifique.
● glanure nom féminin Vieux. Ce que l'on glane ; épis glanés.
glanure
n. f. AGRIC Ce que l'on glane.
⇒GLANURE, subst. fém.
A. — Ce que l'on glane. L'on a, devant soi, les champs ponctués, le plus loin que va l'œil, de points de toute couleur : des hommes, des femmes ramassant les glanures de la terre (GONCOURT, Journal, 1870, p. 634).
B. — Au fig., au plur. Notes et documents courts, et souvent désordonnés, glanés sur des sujets variés. Les lettres de Voltaire ne ressemblent jamais à celles d'un autre. Ce nouveau volume, composé de toutes sortes de glanures, en est, s'il le fallait, une dernière preuve (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, 1862, p. 219) :
• Il résulte, pour moi, de cette quantité d'indications et de glanures que je suis bien loin d'épuiser (...) que, maintenant que la gloire de Chénier est établie (...) il y a lieu véritablement à une édition plus complète et définitive de ses œuvres...
SAINTE-BEUVE, Portr. littér., t. 1, 1844-64, p. 202.
Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1562 glenure « ce que l'on glane » (CALVIN, Serm. sur le Deutér., 141 [XXVIII, 203-204] ds HUG. : Je vous ai donné la terre de Canaan... mais je me suis réservé la glenure); 1740 à propos d'écrits épars (P. BAYLE, Dict. hist. et crit., t. 1, p. 449, note L : C'est la moisson du savant M. Ménage : voions si l'on pourra trouver des glanures après lui); 1888 (E. LITTRÉ, Études et glanures pour faire suite à l'Hist. de la lang. fr. [Catal. gén. des impr. de la Bibl. nat.]). Dér. de glaner; suff. -ure.
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1562 glenure « ce que l'on glane » (CALVIN, Serm. sur le Deutér., 141 [XXVIII, 203-204] ds HUG. : Je vous ai donné la terre de Canaan... mais je me suis réservé la glenure); 1740 à propos d'écrits épars (P. BAYLE, Dict. hist. et crit., t. 1, p. 449, note L : C'est la moisson du savant M. Ménage : voions si l'on pourra trouver des glanures après lui); 1888 (E. LITTRÉ, Études et glanures pour faire suite à l'Hist. de la lang. fr. [Catal. gén. des impr. de la Bibl. nat.]). Dér. de glaner; suff. -ure.
glanure [glanyʀ] n. f.
❖
1 Techn. (agric.). Ce que l'on glane.
2 (1696, Bayle). Fig. Didact. Ce que l'on recueille dans un domaine déjà exploité. ⇒ Bribe; glaner (2.).
0 C'est la moisson du savant M. Ménage; voyons si l'on pourra trouver des glanures après lui (…)
Bayle, Dict. critique, art. Barclai (Guillaume).
♦ Spécialt. Courte note sur un sujet scientifique. || Études et glanures, titre d'un ouvrage d'Émile Littré (1880).
Encyclopédie Universelle. 2012.