gourmette [ gurmɛt ] n. f.
• 1442; de gourme « chaîne qui fixe le mors »
1 ♦ Chaînette à mailles serrées qui fixe le mors dans la bouche du cheval, en passant sous la ganache.
2 ♦ Chaîne de montre, ou bracelet en mailles de métal aplaties. « la gourmette d'or qu'elle portait au poignet » (Martin du Gard).
● gourmette nom féminin (de gourme) Chaînette réunissant les deux branches supérieures du mors du cheval et passant sous la barbe. Bracelet formé d'une chaîne à mailles aplaties. ● gourmette (expressions) nom féminin (de gourme) Fausse gourmette, petite lanière de cuir réglable, empêchant la gourmette de bouger.
gourmet ou gourmette
n. m. Vieilli Chrétien africain.
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gourmette
n. f.
d1./d TECH Chaîne réunissant les deux branches du mors de la bride d'un cheval.
d2./d Bracelet formé d'une chaîne à mailles aplaties.
⇒GOURMETTE, subst. fém.
A. — Chaînette passant sous la mâchoire inférieure du cheval et servant à fixer le mors dans sa bouche. La gourmette de votre cheval est défaite (Ac.). Le cliquetis clair du cheval qui secoue, en levant la tête, la gourmette et le mors (HUYSMANS, En route, t. 2, 1895, p. 234).
♦ Rompre sa gourmette. Le cheval rompit sa gourmette et emporta son cavalier (Ac.). Au fig. ,,Se dissiper, après s'être contraint quelque temps, après avoir vécu dans la retenue`` (Ac.). Ce jeune homme a rompu sa gourmette.
♦ Resserrer la gourmette de la bride. Tenir un cheval serré. P. métaph. Tout en l'adoucissant, il sut donc resserrer par ces paroles la gourmette de la bride. Il voulait connaître les raisons du retour de Lucien à Paris, ses projets, ses moyens d'existence (BALZAC, Splend. et mis., 1844, p. 15).
♦ Lâcher la gourmette à qqn. ,,Lui donner plus de liberté qu'il n'en avait auparavant`` (Ac.).
B. — ORFÈVR. Chaîne de montre, bracelet à mailles aplaties comme celles de la gourmette du cheval. Porter une gourmette en argent. À son poignet [de l'officier] brillait une de ces larges gourmettes d'or (BOURGET, Monique, Gestes, 1902, p. 213).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1442 gourmette « chaînette qui fixe le mors dans la bouche du cheval » (M. LE FRANC, Le Champion des dames, éd. A. Piaget, 682); 2. 1895 orfèvr. (LORRAIN, Sens. et souv., p. 235). Dér. de gourme (sens 2); suff. dimin. -ette (cf. fin XIVe-début XVe s., gourmel fig., E. DESCHAMPS, Poésies, VI, 151, 123 ds T.-L.). Fréq. abs. littér. : 41.
gourmette [guʀmɛt] n. f.
ÉTYM. 1442, grommette; de gourme (II.).
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1 Techn. Chaînette à mailles serrées qui fixe le mors dans la bouche du cheval, en passant sous la ganache. || Attacher la gourmette. ⇒ Gourmer. || Gourmette qui blesse la sous-barbe. — Cheval qui a rompu sa gourmette, que le mors ne retient plus, qui s'emporte.
1 On rentra vite, au milieu d'un bruit argentin de gourmettes secouées, sous une ondée oblique et rouge du soleil couchant.
Maupassant, Fort comme la mort, p. 104.
♦ ☑ Loc. Vieilli. Resserrer, lâcher la gourmette (à qqn), lui donner moins, plus de liberté.
♦ Techn. Polissoir formé d'une chaînette en maille d'acier.
2 (1895). Cour. Chaîne de montre, ou bracelet en mailles de métal.
2 Tout en parlant, incliné vers elle, il tripotait la gourmette d'or qu'elle portait au poignet.
Martin du Gard, les Thibault, t. VI, p. 108.
Encyclopédie Universelle. 2012.