gravelle [ gravɛl ] n. f. ♦ Méd. Vx Concrétion rénale, petit calcul.
♢ Maladie caractérisée par ces concrétions. ⇒ lithiase, pierre.
● gravelle nom féminin (de grève, de l'ancien français grave ou gravel, sable) Petit grain calcaire arrondi ou émoussé entrant dans la composition de certains calcaires détritiques. Tartre qui se dépose dans les bouteilles de vin sous l'effet du froid. Ancien nom de la lithiase rénale.
gravelle
n. f.
d1./d Vx Lithiase rénale.
d2./d (Québec) Mélange de sable et de cailloux. Chemin, route de gravelle.
⇒GRAVELLE, subst. fém.
A. — ,,Concrétions rénales granuleuses plus petites que les calculs, ordinairement de la grosseur d'une tête d'épingle`` (Méd. Biol. t. 2 1971).
B. — P. méton., vieilli. Maladie caractérisée par la formation de ces concrétions dont l'élimination peut causer de vives douleurs. Synon. lithiase rénale. Être atteint de gravelle (Ac. 1932). Toutes les maladies veillent sur nous (...) et à la fin vient la goutte et la gravelle qui empêche de pisser (CLAUDEL, Tête d'Or, 1901, p. 180) :
• ... mieux vaut boire deux bouteilles de bon vin, qu'une seule chope de bière; elles contiennent moins d'eau, et, par suite, disposent moins à la gravelle : l'eau dépose des graviers dans la vessie, chacun sait cela...
ERCKM.-CHATR., Ami Fritz, 1864, p. 157.
Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1re moitié XIIe s. « sable » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 77, 31, p. 107) — fin XIVe ds T.-L.; 2. XIIe s. méd. (Lapidaire Marbode, 132, ibid.). Dér. de grava, grève1; suff. -elle. Fréq. abs. littér. : 18. Bbg. SPITZER (L.). « Gravy » - Gravé... Mod. Lang. Notes 1944, t. 59, p. 238.
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1re moitié XIIe s. « sable » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 77, 31, p. 107) — fin XIVe ds T.-L.; 2. XIIe s. méd. (Lapidaire Marbode, 132, ibid.). Dér. de grava, grève1; suff. -elle. Fréq. abs. littér. : 18. Bbg. SPITZER (L.). « Gravy » - Gravé... Mod. Lang. Notes 1944, t. 59, p. 238.
gravelle [gʀavɛl] n. f.
ÉTYM. XIIe, aussi « gravier, sable »; de grava, mot prélatin qui a donné grève.
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♦ Méd., vx. « Concrétions rénales ordinairement de la grosseur d'une tête d'épingle » (Garnier et Delamare). ⇒ 2. Calcul. — (1580, Montaigne; → cit. 1). Par ext. Affection caractérisée par la formation dans le rein, la vessie et le transport dans l'urine, de ces concrétions. ⇒ Lithiase, pierre (B., 8.). || Avoir la gravelle, souffrir de la gravelle. || Gravelle urique, phosphatique.
1 (Mon esprit) dit que c'est pour mon mieux que j'ai la gravelle; que les bâtiments de mon âge, ont naturellement à souffrir quelque gouttière (…)
Montaigne, Essais, III, XIII.
2 Ce curé, donc, qui s'était logé dans la même hôtellerie que nos comédiens, fit consulter sa gravelle par les médecins du Mans, qui lui dirent, en latin fort élégant, qu'il avait la gravelle (…)
Scarron, le Roman comique, I, XIV.
3 Aujourd'hui les convois en brûlant leurs rails y broient d'imperceptibles grains de sable. Introduisez ce grain de sable invisible pour les voyageurs dans leurs reins, ils ressentiront les douleurs de la plus affreuse maladie, la gravelle; on en meurt.
Balzac, le Cousin Pons, Pl., t. VI, p. 541.
➪ tableau Principales maladies et affections.
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DÉR. Graveleux, gravelot.
HOM. Formes du v. graveler.
Encyclopédie Universelle. 2012.