infundibulum [ ɛ̃fɔ̃dibylɔm ] n. m.
• 1694; mot lat. « entonnoir »
♦ Anat. Partie en forme d'entonnoir (de certains organes ou canaux). ⇒ canal, entonnoir.
● infundibulum nom masculin (latin infundibulum, entonnoir) Partie interne du canal crural, en dedans de la veine fémorale, où s'engagent les hernies crurales. Partie d'organe en forme d'entonnoir.
⇒INFUNDIBULUM, subst. masc.
ANAT. ,,Toute partie d'organe en forme d'entonnoir`` (Méd. Biol. t. 1 1971).
— En partic. Partie de l'encéphale ressemblant à un entonnoir et située au-dessus de l'hypophyse. Vésale n'affirmait-il pas déjà que l'infundibulum « est un entonnoir par lequel les humeurs cérébrales s'écoulent vers l'hypophyse »? (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 774).
REM. 1. Infundibulaire, adj. Qui se rapporte à un infidibulum. Des lésions dont le siège peut être infundibulaire, acineux, lobulaire ou lobaire (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p. 107). 2. Infundibuliforme, adj. Qui a la forme d'un entonnoir. Ô pédérastes incompréhensibles, ce n'est pas moi qui lancerai des injures à votre grande dégradation; ce n'est pas moi qui viendrai jeter le mépris sur votre anus infundibuliforme (LAUTRÉAM., Chants Maldoror, 1869, p. 302).
Prononc. et Orth. : [
]. Au plur. des infundibulums. Étymol. et Hist. 1. 1611 infondibule « entonnoir » (J. DUVAL, Methode de guarir tous catarrhes, 6); 2. 1694 infundibulum anat. (DIONIS, Anatomie de l'homme suivant la circulation du sang et les nouvelles découvertes, p. 363). 1 empr. tardif au lat. infundibulum « entonnoir »; 2 lat. infundibulum, repris par les naturalistes. Les parlers méridionaux et en partic. le gasc., ont connu plus anciennement des formes héréditaires de infundibulum qui y survivent encore et ont pénétré jusqu'en angl. à la faveur du succès des vins de Bordeaux (cf. FEW t. 4, p. 682). Bbg. QUEM. DDL t. 8.
]. Au plur. des infundibulums. Étymol. et Hist. 1. 1611 infondibule « entonnoir » (J. DUVAL, Methode de guarir tous catarrhes, 6); 2. 1694 infundibulum anat. (DIONIS, Anatomie de l'homme suivant la circulation du sang et les nouvelles découvertes, p. 363). 1 empr. tardif au lat. infundibulum « entonnoir »; 2 lat. infundibulum, repris par les naturalistes. Les parlers méridionaux et en partic. le gasc., ont connu plus anciennement des formes héréditaires de infundibulum qui y survivent encore et ont pénétré jusqu'en angl. à la faveur du succès des vins de Bordeaux (cf. FEW t. 4, p. 682). Bbg. QUEM. DDL t. 8.
infundibulum [ɛ̃fɔ̃dibylɔm] n. m.
ÉTYM. 1694; infondibule « entonnoir », 1611; mot lat. « entonnoir, trémie », de infundere « verser ». → Infus.
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♦ Anat. Partie en forme d'entonnoir (de certains organes ou canaux). ⇒ Canal, entonnoir.
b Entonnoir crural.
c Sommet du troisième ventricule du cerveau.
1 Le sommet du troisième ventricule, encore appelé infundibulum, est situé (…) à la réunion des deux bords antérieur et postérieur. Il se dirige en bas et en avant et se termine, par une extrémité plus ou moins effilée, dans la moitié supérieure de la tige pituitaire, formant le diverticule de l'infundibulum.
Testut, Traité d'anatomie humaine, t. II, p. 1030.
2 Il est dans l'encéphale certaines régions dont les fonctions demeurent même aujourd'hui, après les nombreuses recherches dont elles ont été l'objet, obscures et mystérieuses. La région du 3e ventricule et de l'infundibulum est de celles-là.
B. Cendrars, Moravagine, in Œ. compl., t. IV, p. 254.
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DÉR. Infundibulaire.
COMP. Infundibuliforme.
Encyclopédie Universelle. 2012.