krypton [ kriptɔ̃ ] n. m.
• 1898; mot angl., du gr. kruptos « caché »
♦ Chim., Techn. Élément atomique (Kr; no at. 36; m. at. 83,80), gaz rare extrait des résidus d'évaporation de l'air liquide. Ampoule au krypton.
● krypton nom masculin (grec kruptos, caché) Gaz rare de l'atmosphère, découvert en 1898 par Ramsay et Travers. (Élément de symbole Kr.) Numéro atomique : 36 Masse atomique : 83,80 Point de fusion : − 156,6 °C Point d'ébullition : − 152,3 °C ● krypton (difficultés) nom masculin (grec kruptos, caché) Orthographe Attention au y.
krypton
n. m. CHIM élément (symbole Kr) de numéro atomique Z = 36.
— Gaz rare (Kr) de l'air. On utilise le krypton dans certaines lampes à incandescence.
⇒KRYPTON, subst. masc.
CHIM. Corps simple; gaz rare existant naturellement dans l'atmosphère terrestre, recueilli par distillation de l'air liquide utilisé dans l'éclairage par luminescence (symb. Kr). Ces verres modernes, dits stabilisés, trouvent encore des débouchés dans la fabrication des tubes luminescents contenant du krypton radio-actif (C. DUVAL, Verre, 1966, p. 113).
Prononc. et Orth. : []. ROB. c- (var.). Étymol. et Hist. 1898 (Comptes rendus de l'Ac. des sciences, 6 juin, p. 1612, Trad. Communication de W. Ramsay et M.-W. Travers : De ce qui précède nous pouvons conclure que l'atmosphère contient un gaz nouveau, doué d'un spectre caractéristique, plus lourd que l'argon et moins volatile que l'azote, l'oxygène et l'argon; le rapport de ses deux chaleurs spécifiques conduit à penser qu'il est monoatomique et représente un élément. Si cette conclusion est fondée, nous proposons de le nommer krypton, c'est-à-dire « caché »). Empr. au terme sav. angl. proposé en 1898 et formé sur le gr. « caché ».
krypton [kʀiptɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1898; angl. krypton (1898, Ramsay), du grec kruptos « caché ».
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♦ Chim. Corps simple, gaz rare de l'atmosphère, élément de no at. 36 (symb. : Kr) poids at. 23, 80, temp. de fusion −151,6 °C, temp. d'ébullition −152,30 °C, densité 3,733 (à 0 °C), valence 0. || « Les expériences effectuées auprès de l'accélérateur Alice à Orsay, grâce au premier faisceau de krypton d'énergie suffisante, ont montré qu'au-delà de 450 MeV, les ions krypton étaient bien au contact des noyaux d'uranium ou de bismuth, que des réactions nucléaires avaient lieu, mais pas celles qu'on attendait » (la Recherche, no 47, juillet-août 1974, p. 167). — REM. On a écrit crypton (1903, in Rev. gén. des sc., no 2, p. 101).
Encyclopédie Universelle. 2012.