lanoline [ lanɔlin ] n. f. ♦ Matière grasse extraite du suint de la laine du mouton, purifiée et utilisée dans la préparation des pommades, des cosmétiques. Savon à la lanoline.
● lanoline ou lanoléine nom féminin (latin lana, laine, et oleum, huile) Graisse de suint de mouton purifiée, constituée par un mélange complexe d'acides gras et d'alcools estérifiés, et pouvant servir d'excipient pour les pommades, crèmes ou pâtes auxquelles on peut incorporer une solution aqueuse.
lanoline
n. f. Corps gras onctueux et jaunâtre, extrait du suint des laines, utilisé en pharmacie et en parfumerie.
⇒LANOLINE, subst. fém.
Matière grasse, composée d'un mélange d'acides gras estérifiés et d'alcools libres, obtenue à partir du suint de mouton et utilisée en pharmacie, en cosmétologie et dans l'industrie des cuirs. Lait, pommade, savon à la lanoline. Certaines affections nécessitent une médication continue et comme on ne peut passer son temps à lotionner un animal, on remplace l'eau par des onguents ou des pommades à base de médicaments adoucissants : amidon (...), vaseline, huile de pied de bœuf ou lanoline (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 18). Certaines substances (tapioca, lanoline, etc.), lorsqu'elles sont injectées à l'animal en même temps qu'une anatoxine, stimulent de façon très marquée la production de l'antitoxine (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p. 44).
REM. Lanoléine, subst. fém., synon. (Ds DUVAL 1959, Méd. Biol. t. 2 1971, Lar. Méd. t. 2 1972, CLÉM. Alim. 1978).
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1890 (Lar. 19e Suppl.). Mot composé du lat. lana (laine) et des suff. -ol et -ine; cf. l'angl. lanolin attesté en 1885 (NED).
]. Étymol. et Hist. 1890 (Lar. 19e Suppl.). Mot composé du lat. lana (laine) et des suff. -ol et -ine; cf. l'angl. lanolin attesté en 1885 (NED).
lanoline [lanɔlin] n. f.
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♦ Didact., techn. Substance onctueuse, molle et jaunâtre, extraite du suint de la laine du mouton, et utilisée pour la préparation des pommades, des cosmétiques. || Crème, savon à la lanoline.
0 Suzanne enduit son cou délicat de lanoline et l'emmaillotte (sic) de vieux linge usé (…) Quand je m'indigne, Suzanne (…) dit : « Penses-tu que je vais m'abîmer la peau pour un homme ? Je n'ai pas de peau de rechange. S'il n'aime pas la lanoline, qu'il s'en aille. Je ne force personne. »
Colette, les Vrilles de la vigne, Belles-de-jour, p. 148-149.
➪ tableau Noms de remèdes.
Encyclopédie Universelle. 2012.