1. laps [ laps ] n. m.
• 1266; lat. lapsus « écoulement, cours »; de labi « glisser, couler »
♦ LAPS DE TEMPS : intervalle de temps. Il s'écoula « un certain laps de temps » (Balzac).
laps 2. laps, lapse [ laps ] adj.
• 1314; lat. lapsus « qui est tombé », p. p. de labi « glisser, tomber »
♦ Relig. Vx Loc. Laps et relaps, lapse et relapse : qui a quitté (une première fois) la religion catholique.
● laps nom masculin (latin lapsus, écoulement) Laps de temps, espace de temps écoulé, en général court. ● laps (expressions) nom masculin (latin lapsus, écoulement) Laps de temps, espace de temps écoulé, en général court.
laps
n. m. Laps de temps: espace de temps.
⇒LAPS, subst. masc.
[Suivi du mot temps ou d'un mot évoquant une période précise] Espace de temps. La réforme commerciale emploierait un laps de six ou sept ans (FOURIER, Nouv. monde industr., 1830, p. 44). Cela va chez nous de la première semaine d'août environ à fin septembre pour l'avoine, au commencement d'octobre pour le blé. Il s'agirait donc d'enfouir le grain dans ce laps de temps. (PESQUIDOUX, Livre raison, 1928, p. 201).
Rem. On trouve rarement le mot laps employé isolément ou suivi d'un mot n'évoquant pas l'idée de temps : Pendant ce laps de vertu, le baron était allé trois fois rue du Dauphin, et il n'y avait jamais eu soixante-dix ans (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 261). Quand nous arrivez-vous pour passer un laps dans la capitale? (FLAUB., Corresp., 1876, p. 238).
Prononc. et Orth. : [laps]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1266 laps de temps (Franch. d'Orgelet, ap. TUETEY, Ét. sur le dr. munic. en Fr.-Comté, p. 188 ds GDF. Compl.). Empr. au lat. lapsus « tout mouvement de glissement, d'écoulement, de course rapide », lapsus temporis, IVe s. ds TLL s.v. VII, 2, col. 958, 40. Fréq. abs. littér. : 106.
1. laps [laps] n. m.
ÉTYM. 1266; du lat. lapsus « écoulement, cours », p. p. de labi « glisser, couler ».
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♦ ☑ Laps de temps : durée, moment. || En un laps de temps assez court, assez long. || « La prescription est un moyen d'acquérir ou de se libérer par un certain laps de temps… » (Code civil, Art. 2 219).
1 (…) laquelle maladie, par laps de temps naturalisée (…)
Molière, M. de Pourceaugnac, I, 8.
2 Il s'écoula, dès ce moment, un certain laps de temps pendant lequel il n'eut aucune perception claire des choses terrestres (…)
Balzac, la Peau de chagrin, Pl., t. IX, p. 31.
REM. Le mot est très rarement employé isolément.
♦ || « Quand nous arrivez-vous pour passer un laps dans la capitale ? » (Flaubert, Correspondance, in T. L. F.).
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HOM. 2. Laps.
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2. laps, lapse [laps] adj.
ÉTYM. 1690, laps, Furetière; lapse, 1314; lat. lapsus « qui est tombé », p. p. de labi « glisser, tomber ».
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♦ ☑ Relig. Dans l'expr. laps et relaps, lapse et relapse : qui a quitté (une première fois) la religion catholique.
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HOM. 1. Laps.
Encyclopédie Universelle. 2012.