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louchet

louchet [ luʃɛ ] n. m.
• 1342; de 2. louche
Techn. Bêche à lame étroite et très allongée (pour creuser des tranchées).

louchet nom masculin (de louche 2) Bêche à fer long et étroit, qu'on utilisait pour creuser des tranchées et pour extraire la tourbe. ● louchet (homonymes) nom masculin (de louche 2) louchaient forme conjuguée du verbe loucher louchais forme conjuguée du verbe loucher louchait forme conjuguée du verbe loucher loucher verbe

⇒LOUCHET, subst. masc.
TECHNOLOGIE
A. — 1. Bêche au fer long et étroit, employée pour fouiller les terres meubles, grasses. Manier le louchet. On emploie la pelle ogivale dans le sable, la bêche pour des terres plus fortes, les louchets dans la tourbe (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 283). Avec un louchet elle creusa un trou derrière la grange, au bord du fossé — un petit trou, car elle était sans forces — où elle enterra l'enfant (GIDE, Souv. Cour d'ass., 1913, p. 637). La servante, avec un louchet, déplaçait des mottes de gazon au pied de chaque arbre (LA VARENDE, Trois. jour, 1947, p. 169).
2. Longue pelle tranchante qui sert au dépeçage (de la baleine notamment). On essaie de (...) couper l'amarre, soit avec une scie (...), soit avec un louchet, longue pelle tranchante qui sert à couper le lard des baleines (H.-Ph D'ORLÉANS, À travers banquise, 1907, pp. 155-156).
B.Vx. ,,Godet de drague`` (JOSSIER 1881).
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1342 «bêche étroite» (Trav. aux chât. d'Art. ds GDF.). 2. 1840 «godet de tôle dont on arme les chaînes continues des dragues» (Ac. Compl. 1842). Dér. de louche2 au sens de «bêche»; suff. -et. Louchet à l'origine et jusqu'au XVIe s. n'est usité qu'en pic. et en flam. (cf. FEW t. 16, p. 483b-484a).

louchet [luʃɛ] n. m.
ÉTYM. 1342; de 2. louche.
Techn. Bêche à lame étroite et très allongée (pour creuser des tranchées, etc.).
0 Ils (Bouvard et Pécuchet) ne sortaient pas sans leur louchet, — et coupaient en deux les vers blancs d'une telle force que le fer de l'outil s'en enfonçait de trois pouces. Pour se délivrer des chenilles, ils battaient les arbres, à grands coups de gaule, furieusement.
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Folio, p. 77.

Encyclopédie Universelle. 2012.