luxuriance [ lyksyrjɑ̃s ] n. f.
• 1752; de luxuriant
♦ Caractère de ce qui est luxuriant, surabondant. ⇒ exubérance. « La végétation, par sa luxuriance même, entretient une saisissante fraîcheur » (Duhamel). — Fig. La luxuriance des images dans un poème.
⊗ CONTR. Pauvreté, sécheresse.
● luxuriance nom féminin Littéraire État d'une végétation luxuriante. Vigueur surabondante de quelque chose : Luxuriance d'un coloris. ● luxuriance (synonymes) nom féminin Littéraire État d'une végétation luxuriante.
Synonymes :
- vigueur
luxuriance
n. f. Caractère de ce qui est luxuriant.
⇒LUXURIANCE, subst. fém.
A. — Caractère luxuriant d'une plante, de végétaux. La luxuriance d'un massif d'hortensias. L'importance des établissements humains est en proportion inverse de la luxuriance végétale (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 34). La végétation, par sa luxuriance même, entretient dans ce pays une saisissante fraîcheur (DUHAMEL, Suzanne, 1941, p. 97).
— P. méton. Poisons cachés sous la luxuriance des fleurs (FAURE, Espr. formes, 1927, p. 233).
B. — P. anal. Caractère luxuriant de quelque chose, de ce qui présente une grande richesse de formes et donne l'impression d'une grande vigueur. La luxuriance d'une chevelure. Il admirait beaucoup cet incomparable artiste en prose dont les périodes, à la fois opulentes comme celles de Cicéron mais sans luxuriance, et serrées comme celles de Salluste mais sans sécheresse, rappellent l'ordonnance ample et précise d'une légion en marche (BOURGET, Ét. angl., 1888, p. 146). Un art indien délivré de la luxuriance de ses temples et de ses fresques (MALRAUX, Voix sil., 1951, p. 25):
• .... dans le détail, ce n'est pas la surabondance qui les attire, comme ces miniatures dont le coeur déborde à travers la luxuriance du motif, mais ce que le détail a de limité, de retenu, de séparé.
MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 649.
♦En partic. Caractère (d'une personne, d'un animal dont les formes épanouies donnent une impression de vigueur). La mère d'Olivier était magnifique, blonde, un chasselas mûr (...). Les soeurs d'Olivier tenaient d'elle leur aplomb, leur luxuriance (MORAND, Fin de s., 1957, p. 195).
— P. méton. Une tête de femme (...) coiffée de la luxuriance d'une chevelure roussie et carminée (GONCOURT, Journal, 1867, p. 344).
♦Au plur. Son tempérament, puissant, solide, épris des luxuriances de la vie, des forces sanguines, des santés morales (HUYSMANS, À rebours, 1884, p. 243).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. 1752 «vigueur qui se traduit par une surabondance» (Trév.); 2. 1800 bot. la luxuriance prématurée de son jeune feuillage (DELILLE, Homme des champs, p. XIV). Dér. de luxuriant; suff. -ance. Fréq. abs. littér.: 23.
luxuriance [lyksyʀjɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1752; de luxuriant.
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♦ Littér. Caractère de ce qui est luxuriant, surabondant. ⇒ Abondance, surabondance. || La luxuriance des végétations tropicales.
0 (…) la végétation, par sa luxuriance même, entretient dans ce pays une saisissante fraîcheur.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier, IX, VIII.
♦ Fig. || Luxuriance de style. || La luxuriance des images dans un poème. ⇒ Foisonnement. || « Une pure luxuriance de pinceau » (Sainte-Beuve, in G. L. L. F.). || Une luxuriance baroque, rococo.
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CONTR. Pauvreté, sécheresse.
Encyclopédie Universelle. 2012.