machette [ maʃɛt ] n. f.
• 1676; esp. machete
♦ Grand coutelas utilisé en Amérique du Sud comme sabre d'abattage. ⇒ coupe-coupe.
● machette nom féminin (espagnol machete) Grand coutelas des régions tropicales, à lame épaisse, à poignée courte, utilisé à la volée et servant à la fois d'outil et d'arme. ● machette (difficultés) nom féminin (espagnol machete) Orthographe Avec un a sans accent (mot issu de l'espagnol machete, sans rapport avec mâcher).
machette
n. f. Grand couteau à forte lame qui sert d'outil et d'arme. Syn. coupe-coupe, (Guad.) sabre.
⇒MACHETTE, subst. fém.
Grand coutelas à lame recourbée en usage dans les régions tropicales, servant à la fois d'arme et d'outil, en partic. pour ouvrir des passages en forêt, couper la canne à sucre, etc. Synon. coupe-coupe. Il y eut ensuite grand massacre de femmes, que Yemba frappait avec une machette (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 737):
• .... on nous promène dans la forêt durant deux heures, le long d'un très petit sentier presque indistinct, où nous précède un indigène armé d'une machette pour frayer la route.
GIDE, Voy. Congo. 1927, p. 704.
— P. ext. Grand couteau à lame épaisse servant à de multiples usages. (Ds ROB. Suppl. 1970).
Prononc. et Orth.:[]. Parfois sous la forme esp. machete. Étymol. et Hist. 1. 1704 «couteau utilisé par les boucaniers de St-Domingue pour abattre les cochons et les boeufs sauvages» (Trév., s.v. maschette); 2. 1902 «grand coutelas dont on se sert dans l'Amérique du Sud pour divers usages, notamment pour s'ouvrir des passages dans la brousse et les forêts vierges» (Nouv. Lar. ill.). Empr. à l'esp. machete «id.» (début XVIe s. ds COR.), dér. de macho «massue, enclume», lui-même prob. var. du mozarabe mazo «id.», qui remonte au lat. pop. mattea (v. masse). Cf. COR. t. 3, p. 174. Bbg. POHL (J.). Contribution à l'hist. de qq. mots. Arch. St. n. Spr. 1969, t. 205, p. 366. — QUEM. DDL t. 5. — RUPP. 1915, p. 68.
machette [maʃɛt] n. f.
ÉTYM. 1743; de l'esp. machete.
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♦ En Amérique du Sud, Sabre d'abattage, outil pour débroussailler composé d'une lame longue et large emmanchée sur une courte poignée.
1 (…) les fourrés épais à travers lesquels il faut se frayer un chemin à coups de machette. On voit rarement un Marquisien sans sa machette. C'est un petit sabre à large lame enfilée dans un fourreau de cuir brut cousu à la main. Un second petit fourreau, cousu contre le grand, porte une pierre à aiguiser. La machette sert à tout : ouvrir un chemin dans la forêt, tailler les pieux pour construire une maison (…) ouvrir les noix de coco, etc.
Bernard Moitessier, Cap Horn à la voile, p. 148.
REM. Dans ce sens, on trouve aussi la graphie machete, à l'espagnole, et le masculin :
2 (…) le Mexique, avec ces types dépenaillés sous leur sombrero de paille, leur machete tenu (sic) par le milieu de la lame.
Claude Courchay, La vie finira bien par commencer, p. 154.
3 Aussi bien, toute culture a été abandonnée depuis longtemps : on aurait bien besoin de la machette du tonton pour s'ouvrir un passage dans ce lacis de ronces, d'herbe échevelée, de moignons de ceps desséchés.
A. Sarrazin, la Traversière, p. 231.
Encyclopédie Universelle. 2012.