mi-temps [ mitɑ̃ ] n. f. inv. et m. inv.
1 ♦ Temps de repos au milieu d'un match (dans les sports d'équipe : football, rugby, hockey, etc.). ⇒ pause. Les joueurs se délassent pendant la mi-temps, à la mi-temps. « La mi-temps est enfin sifflée » (M. Prévost).
2 ♦ Chacune des deux moitiés du temps réglementaire dans le match. Mener en première, en seconde mi-temps. — Loc. fig. La troisième mi-temps : la fête qui suit la victoire, au rugby.
3 ♦ Loc. adv. À MI-TEMPS. Travailler, être employé à mi-temps, pendant la moitié de la durée normale du travail (opposé à à plein temps). — N. m. inv. Travail à mi-temps. Faire un mi-temps.
⊗ HOM. Mitan.
● mi-temps nom féminin invariable Dans plusieurs sports d'équipe, chacune des deux parties d'un match, séparée de l'autre par une période de repos ; cette période elle-même. ● mi-temps (homonymes) nom féminin invariable mitan nom masculin mi-temps nom masculin invariable ● mi-temps (synonymes) nom féminin invariable Dans plusieurs sports d'équipe, chacune des deux parties d'un match...
Contraires :
- à plein temps
● mi-temps
nom masculin invariable
Poste qui n'occupe que la moitié du temps normal de travail : Faire un mi-temps.
● mi-temps (expressions)
nom masculin invariable
À mi-temps, pendant la moitié du temps normal fixé par les règlements : Travailler à mi-temps.
● mi-temps (homonymes)
nom masculin invariable
mitan
nom masculin
mi-temps
nom féminin invariable
mi-temps
n.
d1./d n. f. Temps de repos entre les deux parties d'un jeu d'équipes. L'arbitre a sifflé la mi-temps.
|| Chacune de ces deux parties, d'égale durée. Seconde mi-temps.
d2./d Loc. adv. à mi-temps.
|| Travail à mi-temps, d'une durée équivalente à la moitié du temps de travail normal, du temps complet.
— n. m. inv. Un mi-temps.
I.
⇒MI-TEMPS1, subst. fém.
SPORTS
A. — Chacune des deux parties réglementaires et d'égale durée que comportent certains jeux d'équipe (football, rugby, etc.). La première mi-temps. Se réserver pour la seconde mi-temps (MONTHERL., Olymp., 1924, p.299).
B. — Pause entre ces deux parties. À la mi-temps Rouen mène (Auto, 11janv. 1937). Il évoquait (...) l'odeur d'embrocation dans les vestiaires, les tribunes croulantes, les maillots de couleur vive sur le terrain fauve, les citrons de la mi-temps (CAMUS, Peste, 1947, p.1413).
Prononc.:[]. Bbg. MACK. t.1 1939.
II.
⇒MI-TEMPS2 (À), loc. adv. et loc. adj.
A. —Loc. adv. Pendant la moitié du temps normalement consacré à l'exercice d'une activité professionnelle. Anton. à plein temps. Travailler à mi-temps. Est considéré comme effectué à mi-temps un service hebdomadaire d'une durée égale à la moitié de la durée requise des agents exerçant à temps plein les mêmes fonctions (J.O., 19 juill. 1980, art.20, p.1829).
B. — Loc. adj. [En parlant d'une activité professionnelle] Que l'on exerce pendant la moitié du temps qui lui est normalement consacré. Travail à mi-temps. Dès la cessation de fonctions à mi-temps, l'agent non titulaire est de nouveau chargé de fonctions à temps plein (J.O., 19 juill. 1980, art.26, p.1829).
♦[P. méton., en parlant d'une pers.] Qui exerce une activité professionnelle à mi-temps. L'agent non titulaire à mi-temps qui cesse de remplir l'une des conditions exigées pour l'exercice de fonctions à mi-temps doit en aviser sans délai son administration en vue d'être employé à temps plein (J.O., 19 juill. 1980, art.23, p.1829).
— Emploi subst. masc., p. ell. du déterminé. Un mi-temps. Un travail à mi-temps. Pendant la période de mi-temps, si l'agent non titulaire bénéficie d'un congé de maladie, de maternité ou de grave maladie, il perçoit la moitié des émoluments auxquels il aurait eu droit dans cette situation s'il travaillait à temps plein (J.O., 19 juill. 1980, art.25, p.1829).
♦En partic. Mi-temps pédagogique. ,,Organisation scolaire dans laquelle les études n'occupent que la moitié du temps, la seconde moitié restant libre pour d'autres activités, sportives, culturelles, professionnelles`` (FOULQ. 1971). Une expérience de «mi-temps pédagogique» fut tentée en 1941. Les promoteurs de cette expérience réservèrent tous les après-midi à la pratique de l'éducation physique; les matinées furent consacrées à l'enseignement des disciplines intellectuelles (Le Monde, 26 sept. 1965 ds GILB. 1971).
Prononc.:[(a)]. Étymol. et Hist. a) 1896 (G. DE SAINT-CLAIR, Natation ds MACK. t.1, p.136); 1901 «chacune des deux moitiés d'un match de football, rugby, etc.» (Nouv. Lar. ill., s.v. foot-ball); 1907 «moment de repos au milieu d'une partie de football» (ibid.); b) 1959 travailler, être employé à mi-temps (ROB.). Comp. de mi- et de temps trad. de l'angl. half-time (cf. BECKER, Sportanglizismen im modernen Französisch, p.157 et Fr. mod. t.3, p.303); cf. pour le sens b la var. demi-temps att. en 1869 (P. LEROY-BEAULIEU, Les bandes agricoles ds QUEM. DDL t.13).
mi-temps [mitɑ̃] n. f.
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1 (1907). Temps de repos au milieu d'un match (dans les sports d'équipes : football, rugby, hockey, etc.). ⇒ Pause. || Les joueurs se délassent pendant la mi-temps.
1 À la mi-temps, chaque équipe passe sur le côté du terrain occupé jusqu'alors par l'autre; le vent, le soleil, gênants à recevoir de face, sont donc en principe équitablement répartis.
Montherlant, les Olympiques, p. 103, note.
2 (1901). Chacune des deux moitiés du temps réglementaire dans le match. || Avoir l'avantage en première, en seconde mi-temps.
♦ ☑ Loc. Fam. La troisième mi-temps : la soirée agitée, la fête qui suit un match, une victoire (notamment au rugby).
2 Le corps du joueur de rugby est un « corps de l'excès », forgé dans le combat collectif, un corps qui déborde de lui-même, qui constamment affirme sa virilité — la « troisième mi-temps » étant une des manifestations les plus tangibles de ce débordement.
le Monde, 1er mars 1999, p. 14.
3 ☑ Loc. adv. À mi-temps. || Travailler, être employé à mi-temps, pendant la moitié de la durée normale du travail.
♦ N. m. || Mi-temps : temps de travail de la moitié de la norme; travail à mi-temps. || Faire un mi-temps comme correcteur dans un journal pour payer ses études.
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HOM. Mitan.
Encyclopédie Universelle. 2012.