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moniale

moniale [ mɔnjal ] n. f.
XVIe; lat. ecclés. (sancti) monialis (virgo) « religieuse »
Relig. Religieuse qui vit en clôture.

moniale nom féminin (ancien français monial, monacal, de monie, moine) Religieuse à vœux solennels. Religieuse vivant en monastère et astreinte à l'office du chœur.

moniale
n. f. Religieuse cloîtrée.

⇒MONIALE, subst. fém.
Religieuse contemplative, ayant prononcé des voeux solennels et vivant généralement cloîtrée. Parmi les moniales de saint Benoît, et même parmi les soeurs cloîtrées des autres ordres, il en est un certain nombre qui étudient assez cette langue [le latin] pour comprendre le bréviaire et les psaumes (HUYSMANS, En route, t.1, 1895, p.186). C'était un Carmel désaffecté, terriblement nu et froid. Les moniales avaient inscrit sur tous les murs des paroles du Christ (MAURIAC, Trois récits, 1929, p.120). Les contemplatives ou moniales — ce sont les soeurs qui vivent en clôture, séparées du monde — sont environ 9000 en France, réparties en 6 grands ordres: les Carmélites, les Bénédictines, les Visitandines, les Dominicaines, les Cisterciennes, les Clarisses (M. LEFÈVRE, Épouses de Jésus-Christ ds Autrement, dossiers, juin 1981, n°32, p.195).
REM. Monial, -ale, -aux, adj. et subst. masc. subst. masc., synon. de monacal monastique; subst. masc., synon. de moine. N'a guère survécu que dans certains noms de lieu (comme Paray-le-Monial). /
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. 1762 et 1798. Étymol. et Hist. 1530 monyalle (J. BOUCHET, Triumphes de la noble Dame, f°27 v°). Empr. au b. lat. (sancti) monialis «religieuse» (1er tiers Ve s.), lat. tardif monialis de même sens (674 ds NIERM.), ou fém. subst. de l'adj. monial «monacal» (1155, WACE, Brut, éd. I. Arnold, 8253: munial) dér. de monie, anc. forme de moine. Fréq. abs. littér.: 37.

moniale [mɔnjal] n. f.
ÉTYM. 1530 monyalle; par aphérèse, du lat. ecclés. (sancti) monialis (virgo) « religieuse ».
Relig. Religieuse qui vit en clôture.

Encyclopédie Universelle. 2012.