montaison [ mɔ̃tɛzɔ̃ ] n. f.
• 1773; « action de monter » 1570; de monter
♦ Migration des saumons qui montent en eau douce pour aller frayer; saison de cette migration. ⇒ 1. frai.
● montaison nom féminin (de monter 1) Allongement rapide des entre-nœuds d'une plante constituant une tige dressée florifère. Migration par laquelle certaines espèces de poissons comme le saumon, quittent le milieu salé pour remonter les fleuves et s'y reproduire ; saison pendant laquelle a lieu cette migration.
montaison
n. f. BOT Début de l'allongement des entre-noeuds chez les graminées, du développement des tiges florifères chez les autres plantes.
⇒MONTAISON, subst. fém.
Action de monter ou de se monter.
A. — AGRICULTURE
1. ,,Premier stade de développement des tiges florifères d'une plante`` (Agric. 1977).
2. Montaison du blé. ,,Production des graines par une plante après floraison`` (FÉN. 1970).
B. — ICHTYOL. Migration des saumons qui remontent les rivières pour frayer; saison de cette migration. (Dict. XIXe et XXe s.).
C. — PATHOL., vieilli. Fou de montaison. ,,Homme à qui le sang monte à la tête et qui est en proie au délire à certaines époques de l'année`` (Lar. 20e).
D. —PHYS. Élévation des liquides portés à ébullition; ,,ébullition, effervescence des liquides`` (Ac. Compl. 1842).
Prononc.:[
], [-te-]. Étymol. et Hist. 1. 1546 fol de montaison «individu rendu fou par la fermentation du vin» (RABELAIS, Tiers Livre, XXXVIII, éd. M. A. Screech, p.262, 28), emploi isolé; cf. cependant moustaison, moustison «vendange, pressurage» (XIIe-XVe s. ds FEW t.6, 3, p.271b), avec lequel Rabelais a pu faire un jeu de mots; 2. ca 1570 «époque où l'on monte une rivière» (CARLOI., Mém. de Vieilleville, I, f°31 ds GDF.); 3. a) 1773 «saison pendant laquelle les saumons remontent dans l'eau douce pour y frayer» (DUHAMEL DU MONCEAU, Traité gén. des pêches maritimes, 2, 207 d'apr. FEW t.6, 3, p.109a); b) 1906 «migration des saumons dans l'eau douce pour y frayer» (Pt Lar.); 4. 1840 «élévation rapide du niveau des liquides visqueux dans le récipient qui les contient, quand ils sont portés à ébullition» (Ac. Compl. 1842); 5. 1963 agric. «montée à graine d'une plante» (Lar. encyclop.). Dér. de monter; suff. -aison.
], [-te-]. Étymol. et Hist. 1. 1546 fol de montaison «individu rendu fou par la fermentation du vin» (RABELAIS, Tiers Livre, XXXVIII, éd. M. A. Screech, p.262, 28), emploi isolé; cf. cependant moustaison, moustison «vendange, pressurage» (XIIe-XVe s. ds FEW t.6, 3, p.271b), avec lequel Rabelais a pu faire un jeu de mots; 2. ca 1570 «époque où l'on monte une rivière» (CARLOI., Mém. de Vieilleville, I, f°31 ds GDF.); 3. a) 1773 «saison pendant laquelle les saumons remontent dans l'eau douce pour y frayer» (DUHAMEL DU MONCEAU, Traité gén. des pêches maritimes, 2, 207 d'apr. FEW t.6, 3, p.109a); b) 1906 «migration des saumons dans l'eau douce pour y frayer» (Pt Lar.); 4. 1840 «élévation rapide du niveau des liquides visqueux dans le récipient qui les contient, quand ils sont portés à ébullition» (Ac. Compl. 1842); 5. 1963 agric. «montée à graine d'une plante» (Lar. encyclop.). Dér. de monter; suff. -aison.
montaison [mɔ̃tɛzɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1834; « action de monter », v. 1570; de monter.
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♦ Technique.
1 (1773). Migration des saumons qui montent en eau douce pour aller frayer; saison de cette migration (⇒ Frai).
2 (1846). Élévation rapide (d'un liquide visqueux porté à ébullition) dans un récipient.
Encyclopédie Universelle. 2012.