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• 1769; lat. sav. nectarium, du gr. nektar

⇒NECTAIRE, subst. masc.

BOT. Organe glanduleux des fleurs ou des feuilles, de forme et de situation variables selon les plantes, et contenant des points sécréteurs d'une matière odorante et sucrée: le nectar. Le nectaire est un réservoir qui contient un nectar ou liqueur plus ou moins sucrée; il est pour l'ordinaire situé dans la corolle au bas des pétales, et recouvert d'une petite coquille (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p.324). Je crois avoir démontré que le nectaire de la fleur distille une liqueur sucrée qui attire l'insecte et l'oblige à opérer inconsciemment la fécondation directe ou croisée (A. FRANCE, Bonnard, 1881, p.505). L'austère butineuse doit aller au loin, dans les fourrés les plus épais, à la recherche d'une foule de fleurs qui se dissimulent. Elle doit découvrir aux labyrinthes des nectaires, aux allées secrètes des anthères, le miel et le pollen cachés (MAETERL., Vie abeilles, 1901, p.214).

Prononc. et Orth.:[], [nek-]. Att. ds Ac. dep. 1823. Étymol. et Hist. 1769 bot. (VALMONT, 5, 27 d'apr. FEW t.7, p.81a). Empr. au lat. sc. nectarium, dér. de nectar (1749, DALIBARD, Florae parisiensis prodromus, p.XLII).

nectaire [nɛktɛʀ] n. m.

ÉTYM. 1768; lat. sav. nectarium (1749), du grec nektar.

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♦ Bot. Tissu qui sécrète un suc mielleux (⇒ Nectar) et se présente ordinairement sous forme d'une turgescence qu'on rencontre soit sur les feuilles (nectaires extrafloraux du cerisier, du sureau…), soit sur la fleur (nectaires floraux de la renoncule, de la violette…).