niobium [ njɔbjɔm ] n. m.
• 1854; all. 1844; de Niobé n. pr. gr., fille de Tantale
♦ Chim. Corps simple (Nb; no at. 41; m. at. 92,91), métal blanc brillant, rare et toujours associé avec le tantale dans ses minerais (d'où le nom du métal).
● niobium nom masculin (de Niobé, nom propre) Métal présentant des analogies avec le bismuth. (Élément chimique de symbole Nb.) [Noms anciens colombium ou columbium.] Numéro atomique : 41 Masse atomique : 92,908 4 Température de fusion : 2 470 °C Masse volumique : 8,4 g°cm3
niobium
n. m. CHIM élément métallique (symbole Nb) de numéro atomique Z = 41.
— Métal (Nb) gris et brillant, toujours associé au tantale dans ses minerais.
⇒NIOBIUM, subst. masc.
CHIM. Corps simple, métal gris et rare, toujours associé au tantale dans ses minerais (symb. Nb, nombre atomique 92,91, densité 8,57, point de fusion 2470°). Synon. vieilli colombium (v. colombite). Les progrès de la technologie ont permis de remplacer dans certains cas l'aluminium par le tantale ou le niobium, dont les oxydes ont (...) une résistance d'isolement bien plus grande (FRÜHLING, Cours d'électr., t. 1, 1966, p. 115).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1845 (Annales chim. et phys., 3e série, p. 366 [trad. du texte all. de H. Rose cité infra]). Mot créé, en 1844, par le chimiste allemand H. Rose [1795-1864]; de Niobé [fille de Tantale], suff. -ium (v. -ium), d'apr. tantale, ces deux métaux étant souvent associés (H. ROSE ds Annalen der Physik und Chemie, t. 63, 1844, vol. 139, p. 335 : Ich nenne dasselbe [Metall] Niobium und sein Oxyd Niobsäure, von Niobe, der Tochter des Tantalus, um durch den Namen die Aehnlichkeit mit dem nach letzterem benannten Metalle und dessen Oxyde anzudeuten).
DÉR. Niobique, adj. Qui est dérivé du niobium. Des gisements assez importants de minerais de manganèse sous forme de ses sels niobiques, tungstiques, tantaliques. Ces minéraux tels que (...) la columbite, la tantalite, jouent un grand rôle dans l'histoire du tungstène, du niobium, et peut-être du tantale (VERNADSKY, Géochim., 1924, p. 75). — []. — 1re attest. 1845 acide niobique (Annales chim. et phys., 3e série, p. 366 [trad. du texte all. de H. Rose qui donne Niobsäure, de Niobe et Säure « acide », v. citation, s.v. niobium]); de niobium, suff. -ique.
BBG. — QUEM. DDL t. 10.
niobium [njɔbjɔm] n. m.
ÉTYM. 1854; v. 1844 en all., mot lat. sc., créé en Allemagne, par le chimiste H. Rose; du nom de Niobé, fille de Tantale.
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♦ Chim. Corps simple, métal brillant, blanc (poids at. 92,21; dens. 8,57; point de fusion 2 470°; symb. Nb), rare et toujours associé avec le tantale dans ses minerais (d'où le nom du métal).
REM. Le niobium était désigné avant 1844 sous le nom de colombium.
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DÉR. Niobique.
Encyclopédie Universelle. 2012.