oiseleur [ waz(ə)lɶr ] n. m. ♦ Personne qui fait métier de prendre les oiseaux. « la ruse et la patience avec lesquelles les oiseleurs finissent par saisir les oiseaux les plus défiants » (Balzac).
● oiseleur nom masculin (ancien français oisel, oiseau) Personne qui prenait de petits oiseaux avec des filets ou des pièges. ● oiseleur (citations) nom masculin (ancien français oisel, oiseau) Robert Brasillach Perpignan 1909-Montrouge 1945 S'approche l'oiseleur avec son sac au poing : Ma vie est un oiseau aux filets du chasseur. Poèmes de Fresnes Les Sept Couleurs Commentaire Extraits d'un poème daté du 1er février 1945 ; emprisonné à Fresnes pour faits de collaboration, Brasillach allait être fusillé cinq jours plus tard. ● oiseleur (difficultés) nom masculin (ancien français oisel, oiseau) Sens Ne pas confondre ces deux mots proches par la forme. Oiseleur = celui qui prend les oiseaux ; oiselier, oiselière = celui, celle qui élève ou qui vend des oiseaux.
oiseleur
n. m. Celui qui fait métier de prendre les oiseaux.
⇒OISELEUR, subst. masc. et adj.
A. —Subst. masc. et adj. (Personne) qui prend les petits oiseaux à la pipée, aux pièges ou aux filets. Marchand oiseleur. Les néophytes répétoient les airs, comme des oiseaux privés chantent pour attirer dans les rets de l'oiseleur les oiseaux sauvages (CHATEAUBR., Génie, t.2, 1803, p.432). Comme l'oiseleur Fuit emportant l'oiseau qui frissonne et qui lutte, Il tomba, traînant l'ange éperdu dans sa chute (HUGO, Contempl., t.3, 1856, p.438).
— P. métaph. «...qu'est-ce que la mort?» demandai-je à ma mère. «—C'est un vieux oiseleur qui menace toujours...» (DESB.-VALM., Élégies, 1833, p.143).
B. —Adjectif
1. [En parlant d'un animal (surtout d'un serpent)] Qui capture de petits oiseaux pour sa nourriture. Souvent le serpent oiseleur, Cache sa tête empoisonnée Sous le buisson le plus en fleur (HUGO, Esmer., 1836, II, 4, p.36).
2. Vents oiseleurs. ,,Vents réguliers et périodiques, qui soufflent tous les ans dans la même saison`` (LITTRÉ). Synon. vents étésiens. Les vents oiseleurs, les vents étésiens la brassent [la Méditerranée] à chaque saison, avec leurs retours réguliers (MORAND, Route Indes, 1936, p.345).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Subst. 1re moitié du XIIe s. «personne qui prend les oiseaux à l'aide de pièges ou de filets» (PHILIPPE DE THAON, Lapidaire alphabétique ds Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, V, 1365, p.248). B. Adj. 1803 «qui capture les petits oiseaux (d'un animal)» (CHATEAUBR., op. cit., p.176); 2. av. 1872 «qui fait commerce des oiseaux» (Th. GAUTIER ds Lar. 19e). Dér. de oisel, forme anc. de oiseau; suff. -eur2. Fréq. abs. littér.:72. Bbg. QUEM. DDL t.5.
oiseleur [wazlœʀ] n. m.
ÉTYM. XIIe; de oiseler.
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♦ Personne qui fait métier de prendre les oiseaux. — REM. Le fém. oiseleuse ne semble pas attesté.
1 Il me souvient du champêtre oiseleur,
Lequel, après que l'oiselet des champs
Il a su prendre avec feints et doux chants,
Le tue et plume, ou si vif le retient,
Le met en cage, et en langueur le tient.
Clément Marot, Élégies, XX (1528).
2 (…) la ruse et la patience avec lesquelles les oiseleurs finissent par saisir les oiseaux les plus défiants, les plus agiles, les plus fantasques et les plus rares.
Balzac, Honorine, Pl., t. II, p. 281.
➪ tableau Noms de métiers.
♦ Spécialt. (Vx). Celui qui aime la chasse à l'oiseau. || Henri l'Oiseleur.
Encyclopédie Universelle. 2012.