Akademik

parturition

parturition [ partyrisjɔ̃ ] n. f.
parturation 1787 ; lat. parturitio, de parturire « accoucher »
Méd. Accouchement naturel. enfantement, gésine. Mise bas des animaux. « Altérée par la parturition, la chamelle s'était approchée du bord [du puits] » (Tournier).
Fig. « Alors tu crois que la pensée humaine est un produit spontané de l'aveugle parturition divine ? » (Maupassant).

parturition nom féminin (bas latin parturitio) Accouchement naturel. Mise-bas des animaux.

parturition
n. f. MED Accouchement naturel.
Fait de mettre bas (animaux).

⇒PARTURITION, subst. fém.
Action, fait d'accoucher, de mettre bas; ensemble des phénomènes mécaniques et physiologiques qui entraînent l'expulsion d'un ou plusieurs foetus hors des voies génitales femelles au terme de la gestation. Qui ne voit que la réponse de cette femme et l'accent qu'elle y mit furent commandés par la réalité objective, par le fait de la gestation, de la parturition et de l'allaitement? Salomon compta sur la réaction émotive de sa proposition pour distinguer la vraie mère (Théol. cath. t.4, 1 1920, p.821). Le père Haudoin vit son garçon, les bras nus et sanglants, découper un veau dans une parturition délicate (AYMÉ, Jument, 1933, p.28).
P. métaph. Je suis, quand j'écris, dans la situation d'un enfantement interminable, d'un travail puerpéral qui se contrarierait obstinément lui-même, et ne garderait que la souffrance de l'accouchement sans s'accorder la délivrance finale. La parturition sans son fruit (AMIEL, Journal, 1866, p.132).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1823 parturition (BOISTE). Empr. au b. lat. parturitio, -onis «enfantement» (déb. Ves.), dér. de parturire, v. parturiente; cf. parturation dès 1786 (LE ROUX t.2, p.268) et l'angl. parturition «id.» dès 1646 ds NED. Fréq. abs. littér.:14.

parturition [paʀtyʀisjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1787, parturation; lat. parturitio, de parturire « accoucher ».
Méd. Accouchement naturel. Enfantement, gésine. || La gestation se termine par la parturition (→ Naissance, cit. 4).
0.1 Mais (…) dites-moi, aimable Russule, comment savez-vous que c'est un héritier ?
— L'astrologue me l'a dit.
— Quel astrologue ?
— Un astrologue que j'ai consulté. Et, pour qu'il surveille les étoiles au moment de la parturition, je l'ai installé dans le châtiau.
R. Queneau, les Fleurs bleues, 1965, p. 146.
Mise bas (des animaux). Bas, 2. part, ponte. || Parturition des brebis ( Agnelage, agneler), des chattes ( 2. Chatonner), des chiennes ( Chienner), des chèvres ( Biqueter, chevreter, chevroter), des truies ( Cochonner), des biches ( Faonner), des lapines ( Lapiner), des hases ( Levretter), des louves ( Louveter), des juments ( Pouliner), des vaches ( Vêlage, vêler)…
Figuré :
1 — Alors tu crois que la pensée humaine est un produit spontané de l'aveugle parturition divine ?
Maupassant, l'Inutile Beauté, III.
2 Mais où que la parturition s'accomplisse, l'art d'écrire comporte une difficulté, une peine très singulière qu'un demi-siècle de pratique pour moi n'a pas réduite.
F. Mauriac, la Souffrance d'écrire, in le Figaro littéraire, 22 juin 1957.

Encyclopédie Universelle. 2012.