payable [ pɛjabl ] adj.
• 1481 paiavle « qui satisfait; de bonne qualité » 1255; de payer
♦ Qui doit être payé (dans certaines conditions de temps, de lieu, etc.). Payable en argent, en nature, en espèces, par chèque. ⇒ réglable. Objet payable en douze mensualités. Traite payable à 90 jours. Chèque payable à Paris. « Distinguer entre la lettre de change payable à vue — et la lettre payable à échéance » (Chamfort).
● payable adjectif Qui doit ou qui peut être payé (de telle manière) : Effet payable à vue.
payable
adj. Qui doit être payé (de telle façon, à telle date, etc.). Payable à vue, au porteur.
⇒PAYABLE, adj.
Qui peut ou doit être payé sous certaines conditions (temps, lieu, manière). Somme payable en argent, en nature, par échéances, par traites; lettre de change payable à vue. On pourra bien payer 25 francs, plus ou moins, pour chaque livre sterling qu'on acquerra payable à Londres (SAY, Écon. pol., 1832, p.300). Le premier quart de la pension promise était payable le 1er septembre (MAUROIS, Ariel, 1923, p.64). En 1626, Peter Minuit, d'origine française, achète aux Indiens leur île de Manhattan pour vingt-quatre dollars, payables en perles de verre (MORAND, New-York, 1930, p.11).
Prononc. et Orth.:[
], [pe-]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1255 paiavle littéralement «qui vaut le prix qu'on y met», c'est-à-dire «qui satisfait, de bonne qualité» (Ev. de Noyon, Arch. Oise, G 580 ds GDF.) seulement au XIIIes., v. GDF.; 2. a) XIIIes. «qui peut payer, solvable» (Digestes de Just., Richel. 20118, f° 52d, ibid.) —1431, ibid.; b) 1481 «qui doit être payé dans des conditions déterminées» (Ordonnances, XVIII, 642 ds BARTZSCH, p.110). Dér. de payer; suff. -able. Fréq. abs. littér.:111. Bbg. QUEM. DDL t.9.
], [pe-]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1255 paiavle littéralement «qui vaut le prix qu'on y met», c'est-à-dire «qui satisfait, de bonne qualité» (Ev. de Noyon, Arch. Oise, G 580 ds GDF.) seulement au XIIIes., v. GDF.; 2. a) XIIIes. «qui peut payer, solvable» (Digestes de Just., Richel. 20118, f° 52d, ibid.) —1431, ibid.; b) 1481 «qui doit être payé dans des conditions déterminées» (Ordonnances, XVIII, 642 ds BARTZSCH, p.110). Dér. de payer; suff. -able. Fréq. abs. littér.:111. Bbg. QUEM. DDL t.9.
payable [pɛjabl] adj.
ÉTYM. 1481; paiavle, « qui satisfait, de bonne qualité », 1255; de payer.
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♦ Qui doit être payé (dans certaines conditions de temps, de lieu, etc.). || Payable par année ou à des termes périodiques plus courts (→ Arrérage, cit. 3). || Somme payable dans un an (→ Mohatra, cit.). || Objet payable en douze mensualités. || Payable en argent, en nature (→ Métayage, cit. 1). || Taxes obligatoires payables pour chaque pièce de procédure (→ Épice, cit. 4). || Traite payable à vue, à quatre-vingt-dix jours… || Billet payable au porteur. || Chèque payable à Paris.
1 Pour moi, dit-il, aussitôt que j'ai été obligé de distinguer entre la lettre de change payable à vue et la lettre payable à échéance, j'ai quitté la banque.
Chamfort, Caractères et Anecdotes, Amour payable à vue.
2 Prenez ces chiffons, et mettez-moi là-dessus, dit-il en tirant un timbre, là, en travers : Accepté pour la somme de trois mille cinq cents francs payable en un an. Et datez !
Balzac, le Père Goriot, Pl., t. II, p. 981.
Encyclopédie Universelle. 2012.