perpétuel, elle [ pɛrpetɥɛl ] adj.
• perpétual 1160; lat. perpetualis, de perpetuus
1 ♦ Qui dure toujours, infiniment ou indéfiniment; qui ne comporte pas d'interruption. ⇒ continu, continuel, éternel , incessant, indéfini, infini. « La guerre, disait-il, n'échappe pas aux lois de notre vieil Hegel. Elle est en état de perpétuel devenir » (Proust). — Principes perpétuels. ⇒ impérissable, inaltérable. La révolte « est un confrontement perpétuel de l'homme et de sa propre obscurité » (Camus).
♢ Spécialt Mouvement perpétuel, qui, une fois déclenché, continuerait éternellement sans apport d'énergie. Fig. Chercher le mouvement perpétuel, une chose impossible (cf. La quadrature du cercle). — Phys. Moteur perpétuel de première espèce, qui fournirait indéfiniment un travail mécanique sans emprunter d'énergie à l'extérieur (système contraire au premier principe de la thermodynamique). Moteur perpétuel de deuxième espèce, qui fournirait indéfiniment un travail mécanique en échangeant de la chaleur avec une seule source extérieure (système contraire au deuxième principe de la thermodynamique). — Mus. Mouvement perpétuel : pièce instrumentale où un dessin mélodique rapide se poursuit du début à la fin.
♢ Calendrier perpétuel.
♢ Dr. Rente perpétuelle.
2 ♦ Qui dure, doit durer toute la vie. « Une certaine tension de l'esprit entretient une perpétuelle jeunesse » (Chardonne). ⇒ éternel.
♢ Dignité, fonction perpétuelle, conférée à vie. — « Sommes-nous assez heureux pour que M. d'Alembert soit notre secrétaire perpétuel ? » (Voltaire).
3 ♦ Qui ne s'arrête, ne s'interrompt pas. ⇒ continuel, incessant. « Cette pensée ne le quittait pas. C'était une obsession, une angoisse perpétuelle » (A. Daudet). « L'action s'y déroule à travers un perpétuel changement de décors » (Gautier). — « Cette perpétuelle mourante [...] a le pessimisme sans merci des esprits lucides » (Henriot). C'est un perpétuel insatisfait.
4 ♦ Par ext. (au plur.) Qui se renouvellent souvent. ⇒ continuel, sempiternel. De perpétuelles migraines. Jérémiades perpétuelles. « ce sont les perpétuelles réformes qui font que l'on a besoin de réforme » (Montesquieu).
⊗ CONTR. 1. Court, éphémère, momentané, passager, temporaire. Changeant, discontinu, sporadique.
● perpétuel, perpétuelle adjectif (latin perpetualis) Qui dure constamment, indéfiniment : Un feu perpétuel brûlait dans le temple de Vesta. Qui a lieu sans interruption, qui se renouvelle constamment : De perpétuelles jérémiades. Qui dure toute une vie : Condamné à la prison perpétuelle. Qui remplit une charge à vie ; se dit de la charge elle-même : Le secrétaire perpétuel de l'Académie. Se dit d'une plante qui fleurit ou fructifie durant toute la belle saison. ● perpétuel, perpétuelle (expressions) adjectif (latin perpetualis) Concession perpétuelle, concession de sépulture sur le domaine public, non précaire et non révocable, malgré son caractère contractuel. Mouvement perpétuel de première espèce, machine qui fournirait indéfiniment un travail mécanique sans apport extérieur d'énergie, en contradiction avec le premier principe de la thermodynamique. Mouvement perpétuel de seconde espèce, machine en contact avec une seule source de chaleur qui fournirait indéfiniment du travail mécanique, en contradiction avec le deuxième principe de la thermodynamique. ● perpétuel, perpétuelle (synonymes) adjectif (latin perpetualis) Qui dure constamment, indéfiniment
Synonymes :
- éternel
- immortel
- immuable
- impérissable
- infini
Contraires :
- éphémère
- momentané
- passager
- temporel
Qui a lieu sans interruption, qui se renouvelle constamment
Synonymes :
- constant
- réitéré
- renouvelé
- répété
Contraires :
- rare
- unique
perpétuel, elle
adj.
d1./d Qui ne finit jamais, qui ne doit jamais finir; qui ne cesse pas.
|| Mouvement perpétuel: V. mouvement.
d2./d Qui dure toute la vie. Pension perpétuelle.
|| (Personnes) Qui est tel à vie. Secrétaire perpétuel.
d3./d Continuel, incessant. Une perpétuelle hantise de la maladie.
d4./d Par ext. (Plur.) Fréquents, qui reviennent sans cesse. Des reproches perpétuels.
⇒PERPÉTUEL, -ELLE, adj.
A. —[Gén. en parlant d'un inanimé] Qui ne connaît pas de cesse, qui dure indéfiniment. Synon. continu, continuel, éternel, incessant, permanent. Été, flux, printemps, renouvellement, retour, suintement perpétuel; vie perpétuelle. Des vierges étaient chargées comme les vestales à Rome, du soin d'entretenir le feu sacré perpétuel (DUPUIS, Orig. cultes, 1796, p.34). Les arbres, dont l'humidité perpétuelle moisit les reliques du musée alpin (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p.46):
• 1. L'homme est donc perpétuel comme la fin à qui il est adressé. Incorruptible, dans son âme comme dans son corps, qui en est l'instrument nécessaire, la mort est pour lui un accident violent.
CLAUDEL, Art poét., 1907, p.197.
♦Alliance perpétuelle. Alliance conclue sans limitation de durée. (Dict.XIXe et XXes.).
♦Calendrier perpétuel. Concession perpétuelle.
♦Mouvement perpétuel. Mouvement qui, une fois déclenché, se continuerait toujours de lui-même, sans altération. Ne pas admettre la réalité d'un mouvement perpétuel dans l'univers comme dans la matière au niveau atomique, c'est vouloir demeurer aveugle devant la plus magistrale évidence (L.-R. HATEM, Et l'univers fut, Le Dragon Éditeur-France, 1973, p.44).
Loc. verb. fig. Chercher le mouvement perpétuel. Chercher la solution d'un problème insoluble. (Dict.XIXe et XXes.).
♦Paix perpétuelle. Paix universelle et permanente entre tous les hommes dont le projet a été souvent envisagé au cours de l'histoire. Ceux qui ont voulu établir un tribunal pour juger les querelles des nations, et établir ainsi entre elles une paix perpétuelle (BONALD, Législ. primit., t.2, 1802, p.98).
— HORTIC. [En parlant d'une plante cultivée] Qui fleurit ou fructifie deux ou trois fois par an. Roses perpétuelles. Comme une fraise perpétuelle, je choisis, à l'exclusion de toute autre, celle de Gaillon, excellente, très fertile, donnant depuis le mois de mai jusqu'aux gelées (GRESSENT, Potager mod., 1863, p.381).
— RELIG. CATHOL.
♦Adoration perpétuelle. Adoration du Saint-Sacrement exposé, par des fidèles qui se relaient pour prier devant lui, de façon que l'adoration soit continue. V. adoration ex. 9.
♦Notre-Dame du Perpétuel Secours. Une des appellations de la Vierge. Ses yeux levés au ciel voyaient Notre-Dame du Perpétuel Secours (MAURIAC, Myst. Frontenac, 1933, p.125).
B. —1. [En parlant d'une condamnation pénale] Qui dure, qui doit durer toute la vie. Bannissement perpétuel; réclusion perpétuelle. La Chambre a adopté le projet de loi avec un amendement conseillé par le roi; elle a ajouté celui de l'exil perpétuel des régicides (MAINE DE BIRAN, Journal, 1816, p.96). L'évêque fut condamné à subir une prison perpétuelle au château Saint-Ange (STENDHAL, Abbesse Castro, 1839, p.230).
2. [En parlant d'une pers.] Qui remplit une charge à vie. Si vous leur permettez d'être continuellement réélus, ils deviendront bientôt administrateurs perpétuels (Le Moniteur, t.2, 1789, p.343). J'ai détaché de mes journaux quelques mémoires (...) je vous prie, M. de les faire remettre à M. de Condorcet, secrétaire perpétuel de l'Académie, et mon correspondant (Voy. La Pérouse, t.4, 1797, p.164).
— HIST. DU DR. CANON, vx. Vicaire perpétuel. Prêtre chargé des fonctions de curé dans une paroisse où le titre curial appartenait à un autre. (Ds Ac. 1798).
3. DROIT
a) [En parlant d'un avantage] Qui dure toute la vie. Pension, propriété, rente perpétuelle; usufruit perpétuel. Toute épargne, tout accroissement de capital, prépare un gain annuel et perpétuel (SAY, Écon. pol., 1832, p.115):
• 2. ... le roi Hilperik prit dans sa main droite la main de sa nouvelle épouse (...) en prononçant à haute voix les noms des cinq villes qui devaient, à l'avenir, être la propriété de la reine. L'acte de cette donation perpétuelle et irrévocable fut aussitôt dressé en langue latine...
THIERRY, Récits mérov., t.1, 1840, p.354.
b) Loc. adv. À perpétuelle demeure. De la ,,manière dont un meuble doit être attaché à un fonds pour devenir immeuble par destination`` (CAP. 1936). V. demeure ex. 4.
4. HIST. ROMAINE. Édit perpétuel. Édit que publiait le prêteur romain entrant en charge et d'après lequel il jugeait pendant la durée de ses fonctions. (Dict.XIXe et XXes.).
5. DR. CANON. Voeux perpétuels (p.oppos. à voeux temporaires). Voeux solennels qui engagent pour sa vie un religieux ou une religieuse. Quelquefois, le voeu de chasteté était joint à celui de l'obéissance; et remarquez que ces voeux étaient, ainsi que ceux des profès, perpétuels (HUYSMANS, Oblat, t.1, 1903, p.202).
C. —1. [En parlant d'un inanimé] Qui est continuel, incessant. Bruit, vent perpétuel; perpétuel mal de tête, rhume de cerveau, tremblement; cauchemar, combat, danger, désir, effort, étonnement, ravissement, souci, soupçon perpétuel; crainte, crise, peur perpétuelle. Elle était sans doute sous les platanes, près de la fontaine, dans le perpétuel frisson de cette eau murmurante (ZOLA, Dr Pascal, 1893, p.86). Le trait le plus saillant de son caractère était une impatience chronique, un mécontentement perpétuel qui devenait de la rage à la plus légère contradiction (BLOY, Femme pauvre, 1897, p.202):
• 3. Mécontents, fatigués de Naples, ils décidèrent de retourner à Rome. Un perpétuel besoin de changement les agitait, comme le malade qui dans son lit cherche en vain une place fraîche et transporte sa fièvre avec son corps.
MAUROIS, Ariel, 1923, p.259.
2. [En parlant d'une pers.] Qui est, de manière continue ou répétitive, dans un état ou dans une situation donnée. (Dict.XXes.). Un malade perpétuel, un perpétuel bavard, un invité perpétuel.
D. —Le plus souvent au plur. [En parlant d'un inanimé] Qui se renouvelle souvent. Synon. fréquent, réitéré, répété; anton. exceptionnel, rare. Lassé par leurs perpétuelles criailleries, par leurs continuelles récriminations (HUYSMANS, Art mod., 1883, p.278). Tu crois que j'ai besoin de ces scènes perpétuelles? Tu te trompes drôlement! (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p.264):
• 4. La beauté du pays, celle de la saison, celle des routes, la propreté des auberges, l'air de bonheur, de raison et de régularité des habitants, sont, pour tout voyageur qui observe, une source de jouissances perpétuelles.
CONSTANT, «Cahier rouge», 1830, p.74.
REM. Perpétualité, subst. fém., rare. Fait d'être perpétuel, de durer. Elle se dit qu'il n'est pas temps encore de cesser de torturer, et qu'il faut auparavant donner au condamné les plausibles raisons qui déterminèrent la perpétualité du supplice (LAUTRÉAM., Chants Maldoror, 1869, p.314).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1694 et 1718: -petuel; dep. 1740: -pétuel. Étymol. et Hist. 1236 perpetual (TUETEY, Doc. inéd. sur la Fr.-Comté, p.8 ds GDF. Compl.); 1251 aumone perpetuel (Chartes de Haute-Marne, éd. J.-G. Gigot ds Doc. ling. de la France, t.1, p.31); 1320 «qui remplit une charge à vie» (Cartul. d'Arras, B.N. l. 17737, f° 130 r° ds GDF. Compl.: capelains ... perpetueus); 1547 p.exagér. «fréquent, habituel» (NOËL DU FAIL, Propos rustiques, éd. J. Assézat, t.1, p.104: perpetuelle inimitié). Empr. au lat. perpetualis «permanent, qui dure indéfiniment» (dér. de perpetuus «qui est continu, sans interruption»). Fréq. abs. littér.: 2423. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 3523, b) 2722; XXes.: a) 3710, b) 3607. Bbg. QUEM. DDL t.7.
perpétuel, elle [pɛʀpetɥɛl] adj.
ÉTYM. V. 1260; perpétual, 1236; mot probablt plus anc.; lat. perpetualis, de perpetuus.
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1 Qui dure toujours, infiniment ou indéfiniment; qui ne comporte pas d'interruption. ⇒ Continu, continuel (cit. 3), durable, éternel, incessant, indéfini, infini. || Un perpétuel devenir (cit. 17). || Le perpétuel écoulement de tout ce qui nous entoure (→ Fuite, cit. 13). || L'histoire, considérée comme un perpétuel recommencement (→ Contestable, cit. 2). || Miracles (cit. 3) perpétuels. — Relig. || Adoration perpétuelle du Saint Sacrement (→ Face, cit. 44). — La vie, combat (cit. 23 et 24) perpétuel. || Lutte perpétuelle. || Oscillation (cit. 3 et 4) perpétuelle. — Le pays du perpétuel été (→ Devoir, cit. 10). || Un hiver (cit. 8) perpétuel. || Neiges perpétuelles. || Demi-jour perpétuel (→ Grisaille, cit. 7). — Principes perpétuels. ⇒ Impérissable, inaltérable. || Caractère perpétuel d'un sacrement (⇒ Indélébile, indissoluble; indestructible).
1 L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est (…) la révolte. Elle est un confrontement perpétuel de l'homme et de sa propre obscurité. Elle est exigence d'une impossible transparence. Elle remet le monde en question à chacune de ses secondes.
Camus, le Mythe de Sisyphe, p. 77.
♦ Loc. || Mouvement perpétuel, qui, une fois déclenché, continuerait éternellement sans recevoir d'énergie (un tel mouvement, qui fournirait du travail sans consommer d'énergie, est impossible). — ☑ Fig. Chercher le mouvement perpétuel, une chose impossible (cf. La quadrature du cercle). — Fig. (et fam.). || C'est le mouvement perpétuel, se dit d'une personne qui ne peut rester en place. — Mus. || Mouvement perpétuel : pièce instrumentale où un dessin mélodique rapide se poursuit du début à la fin.
♦ (1868). || Calendrier perpétuel.
♦ Dr. || Rente perpétuelle (→ Arrérage, cit. 3). — (1804). || Perpétuelle demeure : « manière dont un meuble doit être attaché à un fonds pour devenir immeuble par destination ». ⇒ Demeure (cit. 15).
2 (XIIIe). Qui dure, doit durer toute la vie. || Exil, bannissement perpétuel (→ Équipée, cit. 5). || Vœux perpétuels. — Une perpétuelle jeunesse (cit. 20). — Dignité, fonction perpétuelle, à vie. || Secrétaire perpétuel de l'Académie française. N. m. || Monsieur le perpétuel. — Par anal. || Voltaire, le journaliste, l'avocat et le député perpétuel de son époque (→ Magasin, cit. 4).
2 Sommes-nous assez heureux pour que M. d'Alembert soit notre secrétaire perpétuel ? Je réponds du moins que, s'il y a de la perpétuité, ce sera pour son nom.
Voltaire, Correspondance, 3872, 11 avr. 1772.
3 (1655). Qui ne s'arrête, ne s'interrompt pas. ⇒ Continuel, incessant. || Angoisse (cit. 11) perpétuelle. || L'inquiétude (cit. 4) d'un malaise perpétuel. || Mécontentement perpétuel (→ Contradiction, cit. 3), perpétuel sarcasme (→ Développer, cit. 13). || Une hargne (cit. 3) perpétuelle. || « La constance en amour est une inconstance (cit. 5) perpétuelle » (La Rochefoucauld). — Un va-et-vient, un bruit, un murmure (cit. 10) de feuilles perpétuel. — (1847). Personnes. || Une perpétuelle malade, une perpétuelle mourante (→ 1. Mou, cit. 16). || Invité (cit. 16) perpétuel.
3 (…) ils ont dit que la loi qu'ils avaient n'était qu'en attendant celle du Messie : que jusque-là elle serait perpétuelle, mais que l'autre durerait éternellement (…)
Pascal, Pensées, IX, 617.
4 (…) et comme (…) les intérêts particuliers sont toujours opposés entre eux, c'est un choc perpétuel de brigues et de cabales (…)
Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, II, XIV.
5 L'action s'y déroule à travers un perpétuel changement de décors qui amène des intérieurs, des paysages, des marines, des vues de villes et de citadelles assiégées (…)
Th. Gautier, Souvenirs de théâtre, Collection Villafranca.
6 Dans la cour, un va-et-vient perpétuel (…)
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, IX, p. 92.
4 (1668). Par ext. (au plur.). Qui se renouvellent souvent. ⇒ Continuel, fréquent, habituel. || Des fêtes et des congés perpétuels (→ Étude, cit. 20). || Perpétuels soucis financiers (→ Exubérant, cit. 5). || Perpétuelles récriminations. || Jérémiades perpétuelles.
7 Il (le prince Eugène) avait bien raison : ce sont les perpétuelles réformes qui font que l'on a besoin de réforme.
Montesquieu, Cahiers, X.
8 Il ne se plaignait jamais quoiqu'il eût de perpétuels sujets de plaintes. Les maladies prenaient volontiers pour séjour sa chétive personne (…)
France, le Petit Pierre, XXXII.
9 (…) il était bien excusable de perdre quelquefois patience, tant son personnel l'assommait de ses perpétuelles réclamations.
Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, IIIe tableau, III.
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CONTR. Court, éphémère, momentané, passager, temporaire. — Annuel. — Changeant, discontinu, sporadique.
DÉR. Perpétuellement.
Encyclopédie Universelle. 2012.