pharynx [ farɛ̃ks ] n. m. ♦ Conduit musculo-membraneux qui constitue un carrefour des voies digestives et respiratoires, entre la bouche et l'œsophage d'une part, les fosses nasales et le larynx d'autre part. Partie supérieure, nasale, du pharynx. ⇒ rhinopharynx. Partie moyenne, buccale, du pharynx. ⇒ oropharynx. Muscles constricteurs et élévateurs du pharynx. Inflammation du pharynx. ⇒ angine, pharyngite.
● pharynx nom masculin (grec pharugks, gosier) Conduit musculaire et membraneux s'ouvrant en haut sur les fosses nasales et la bouche, en bas sur le larynx et l'œsophage, et où se croisent la voie digestive et la voie respiratoire. Partie du tube digestif des insectes faisant suite à la bouche. (Chez les insectes suceurs, le pharynx fonctionne comme une pompe actionnant l'organe de succion ; il est alors appelé jabot aspirateur.)
pharynx
n. m. ANAT Conduit de nature à la fois musculaire et membraneuse qui s'étend verticalement de la cavité buccale à l'oesophage, et par lequel les fosses nasales et le larynx communiquent. Le pharynx est le carrefour des voies de la déglutition et de la respiration.
⇒PHARYNX, subst. masc.
ANAT. Conduit musculo-membraneux s'étendant verticalement en avant de la colonne vertébrale et faisant communiquer la cavité buccale et l'oesophage (oropharynx) d'une part, les fosses nasales et le larynx (rhinopharynx) d'autre part, qui joue un rôle de résonateur dans l'émission des sons. Pharynx buccal, nasal. D'un mouvement doux et ferme, il [le médecin] inclina en arrière la petite tête docile, pour inspecter le pharynx (MARTIN DU G., Thib., Consult., 1928, p.1096). La gutturalité est produite par une contraction exagérée des muscles du pharynx (Arts et litt., 1935, p.36-6). Anatomiquement, le pharynx, large conduit membraneux tapissé d'une muqueuse délicate, fait suite à la cavité buccale et précède l'oesophage. À son niveau se croisent, de haut en bas, les voies respiratoires et, de bas en haut, le conduit digestif (GARCIN, Guide vétér., 1944, p.50).
Rem. Pharynx entre dans la constr. de subst. comp., v. hypopharynx (s.v. hypo-), naso-pharynx (s.v. naso-), oropharynx (s.v. oro-) et rhinopharynx.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1478 anat. trache artherea ou faringua (Le Guidon en francois, trad. par N. Paris, f° 19 ds SIGURS, p.288); 1538 pharynx (ibid., reveu et au vray corrigé par Maistre Jehan Canappe, ibid.). Empr. au gr., - «gosier, pharynx; gorge». Fréq. abs. littér.:103.
DÉR. Pharyngisme, subst. masc., pathol. Contraction spasmodique des muscles du pharynx (d'apr. MAN.-MAN. Méd. 1980 et Méd. Biol. t.3 1972). — []. — 1re attest. 1878 (Lar. 19e Suppl.); dér. sav. de pharynx, suff. -isme.
pharynx [faʀɛ̃ks] n. m.
ÉTYM. 1538; faringa, 1478; grec pharugx, pharuggos « gorge ».
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♦ Conduit musculo-membraneux qui constitue un carrefour des voies digestives et respiratoires, entre la bouche et l'œsophage d'une part, les fosses nasales et le larynx d'autre part. || Le pharynx est une cavité où aboutissent les conduits digestifs (bouche, œsophage) et respiratoires (fosses nasales, larynx, trachée-artère). || Portion supérieure, nasale, du pharynx, ou rhino-pharynx, moyenne, ou oro-pharynx, inférieure, ou laryngo-pharynx. || Muscles constricteurs et élévateurs du pharynx. — Affections du pharynx. ⇒ Aphte, pharyngite (et rhino-pharyngite). — Examen du pharynx au pharyngoscope.
0 Le pharynx, deuxième portion du tube digestif, est un conduit musculo-membraneux, à direction verticale, situé en arrière des fosses nasales et de la bouche et aboutissant en bas, d'une part au larynx et à la trachée, d'autre part à l'œsophage. Conduit mixte au point de vue physiologique, il livre passage à la fois, mais jamais simultanément, au bol alimentaire et à l'air de la respiration (…)
L. Testut, Traité d'anatomie, t. IV, p. 110.
Encyclopédie Universelle. 2012.