plaignant, ante [ plɛɲɑ̃, ɑ̃t ] adj. et n.
• v. 1225; de plaindre
1 ♦ Dr. Qui dépose une plainte en justice. La partie plaignante, dans un procès. — N. Le plaignant, la plaignante.
2 ♦ N. Cour. Personne qui se plaint, réclame justice. — Dr. ⇒ demandeur.
● plaignant, plaignante adjectif et nom Qui porte plainte en justice.
plaignant, ante
n. et adj. DR Personne qui dépose une plainte en justice.
|| adj. La partie plaignante.
⇒PLAIGNANT, -ANTE, adj. et subst.
I. —Adj., vieilli, rare. Synon. de plaintif. Soirée chez Wunde(r)lich. Charlotte dolente et plaignante. Humeur, ennui, dégoût de la vie (CONSTANT, Journaux, 1813, p.389).
— DR. Qui se plaint en justice; qui porte plainte. J'ai l'honneur, Monsieur le procureur du Roi de me porter par cette lettre partie plaignante auprès de vous et partie civile (BALZAC, Corresp., 1839, p.694).
II. —Subst., DR. Celui, celle qui se plaint en justice, qui porte plainte. Le Président: Vous reconnaissez avoir frappé le plaignant? Lagoupille: Non M'sieu. Je lui ai mis un marron, voilà tout (COURTELINE, Client sér., 1897, 3, p.58). Une confrontation entre les prévenus et le plaignant aura lieu la semaine prochaine (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p.2, col. 8).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. Ca 1165 adj. «qui se plaint de quelque chose» (BENOÎT DE STE-MAURE, Troie, éd. L. Constans, 277); 1740-50 (ST-SIMON, Mém., XXII, 127 ds ADAM, p.20); 2. 1259 subst. «personne qui se plaint en justice» (Livre rouge de l'Echev. ds VARIN, Arch. ville de Reims, 1, p.792); 1718 adj. partie plaignante «qui porte une plainte devant le tribunal» (Ac.). Part. prés. de (se) plaindre. Fréq. abs. littér.:274. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 458, b) 484; XXes.: a) 508, b) 208.
plaignant, ante [plɛɲɑ̃, ɑ̃t] adj. et n.
ÉTYM. V. 1160; p. prés. adj. de plaindre.
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1 Dr., cour. Qui dépose une plainte en justice. || La partie plaignante, dans un procès. — N. || Le plaignant, la plaignante : la personne qui dépose une plainte. || Les plaignants et leur avocat.
0 C'est folie, en politique, de croire que les torts ne sont que d'un seul côté, et c'est sagesse de penser que le plaignant est lui-même coupable des mauvais procédés dont il se plaint.
André Siegfried, La Fontaine…, p. 37.
Encyclopédie Universelle. 2012.