Akademik

porte-glaive

porte-glaive [ pɔrtəglɛv ] n. m.
• 1740; de 1. porter et glaive
1Rare Celui qui porte un glaive. Des porte-glaives. Spécialt Chevaliers porte-glaive : ordre militaire de chevaliers fondé en 1204.
2Cour. Xiphophore, poisson d'ornement.

porte-glaive, porte-glaives ou porte-glaive nom masculin Autre nom du xiphophore.

Porte-Glaive
(chevaliers) ordre religieux créé en 1197 à Brême par Albert de Buxhövden, évêque de Riga, qui en fit une organisation militaire en 1202 pour christianiser, par la force, les pays baltes. En 1237, l'ordre s'unit à celui des chevaliers Teutoniques.

⇒PORTE-GLAIVE, subst. masc.
A.— ARM. ,,Large bande de cuir se rattachant au ceinturon par un passant et à laquelle était suspendu le sabre, poignard ou glaive`` (LELOIR 1961).
B.— Personne qui porte un glaive. Cet amas bigarré d'archers, de porte-glaives, Et de cavaliers droits sur les lourds étriers (HUGO, Légende, t. 3, 1877, p. 175).
P. anal. Le roi ne serait que le porte-glaive du pape, le bras séculier qui frappe l'infidèle (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 211).
HIST. Chevalier porte-glaive. Membre d'un ordre religieux militaire fondé en 1204. (Dict. XIXe et XXe s.).
C.— Synon. usuel de xiphophore. (Dict. XXe s.). V. porte-épée C.
Prononc. et Orth. :[]. Plur. : LITTRÉ, Lar. Lang. fr. : des porte-glaive; ROB. : des porte-glaive(s). V. porte-. Étymol. et Hist. 1. 1732 « membre d'un ordre religieux militaire » (Trév., terme d'hist. ds Ac. Compl. 1842); 2. 1859 « celui qui porte un glaive » (HUGO, op. cit., t. 2, p. 555); 3. 1903 « large bande de cuir suspendue au ceinturon à laquelle était suspendu le sabre-poignard ou le sabre-baïonnette » (Nouv. Lar. ill.). Comp. de l'élém. de compos. porte- et de glaive.

porte-glaive [pɔʀtəglɛv] n. m.
ÉTYM. 1740; de porte-, et glaive.
1 Rare. Celui qui porte un glaive.Spécialt. || Chevaliers porte-glaive : ordre militaire de chevaliers fondé en 1204.
0 Or, saint Michel veille sur la Basse-Normandie, saint Michel, l'ange radieux et victorieux, le porte-glaive, le héros du ciel, le triomphant, le dominateur de Satan.
Maupassant, Clair de lune, « La légende du Mont Saint-Michel ».
2 Vieilli. Pièce de cuir attachée au ceinturon et à laquelle était fixé le sabre-poignard des fantassins. || Des porte-glaives.
3 Mod. Xiphophore, poisson d'ornement.

Encyclopédie Universelle. 2012.