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prosternation

prosternation [ prɔstɛrnasjɔ̃ ] n. f.
• 1568; de prosterner
Littér.
1Action de se prosterner; suite de gestes, de mouvements d'une personne qui se prosterne. prostration (1o), prosternement. « Les bras collés au corps de la prosternation orientale » (Malraux).
2Fig. Abaissement, acte de servilité.

prosternation nom féminin ou prosternement nom masculin Littéraire. Action de se prosterner ; attitude de quelqu'un qui est prosterné. ● prosternation (synonymes) nom féminin ou prosternement nom masculin Littéraire. Action de se prosterner ; attitude de quelqu'un qui est prosterné.
Synonymes :
- inclination
- prosternation
- prosternement
- prostration
- révérence

prosternation
n. f. Litt. Action de se prosterner.

⇒PROSTERNATION, subst. fém.
A.— Action de se prosterner; gestes de celui qui se prosterne. Synon. moins usuel prosternement. Les prosternations de l'Empereur et de tous les mandarins et ministres se font en cadence (CUISINIER, Danse sacrée, 1951, p. 69). Le rite entraîne l'esprit dans une certaine direction : la prosternation, que le moine pratique dans un esprit d'humilité, développe cet esprit d'humilité (Divin. 1964, p. 245).
B.— Au fig. Attitude servile, abaissement. J'éprouve un sauvage soulagement à toucher (...) le fin fond de la prosternation, à vous en renouveler la preuve écrite, à vous donner pour toujours ces armes contre moi (MONTHERL., Pitié femmes, 1936, p. 1107).
Prononc. et Orth. :[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1568 « action de se prosterner » (Correspondance de Granvelle, III, 306 ds Fonds BARBIER); 2. 1762 « état de celui qui est prosterné » (Ac.). Dér. de prosterner; suff. -ation, v. -tion. Fréq. abs. littér. :50.

prosternation [pʀɔstɛʀnɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1568; de prosterner.
Littéraire.
1 Action de se prosterner; suite de gestes, de mouvements de celui qui se prosterne. aussi Génuflexion, prostration. || Les prosternations de la prière musulmane (→ Islam, cit. 2).
0 Les mains ouvertes de celui qui s'agenouille dans la reconnaissance, et les bras collés au corps de la prosternation orientale (…)
Malraux, les Voix du silence, p. 591.
2 (1801). Fig. Abaissement, acte de servilité. || La prosternation dégradante (1. Dégradant, cit. 13) devant la médiocrité.

Encyclopédie Universelle. 2012.