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puce

puce [ pys ] n. f.
pulce 1170; lat. pulex, pulicis
1Insecte sauteur (siphonaptères), de couleur brune, parasite de l'homme et de quelques animaux. Être piqué, mordu par une puce. « À Toulon, ce furent les puces [...] Toute la nuit, il se gratta » (A. Gide). Puces savantes d'un dresseur de puces. Fam. Sac à puces : lit ( pucier) . Loc. S'agiter, être excité comme une puce. Mettre la puce à l'oreille : intriguer, éveiller des doutes, des inquiétudes, des soupçons. « Tu m'as mis la puce à l'oreille en m'écrivant que Du Camp s'était montré grossier » (Flaubert). Fam. Secouer ses puces : s'étirer, s'ébrouer en se levant. « On secouait ses puces dès trois heures du matin » (Zola). Secouer les puces à qqn, le réprimander, l'inciter à l'action, à l'effort. — Le marché aux puces, et ellipt les puces : marché où l'on vend toutes sortes d'objets d'occasion (spécialt à Paris, porte de Saint-Ouen). « Un individu comme moi, [...] une cloche, pas sortable, habillé aux puces » (Aymé).
Fam. Personne de très petite taille. T. d'affection Oui ma puce.
Jeu de puce : jeu d'enfant consistant à faire sauter dans une sébile des jetons en appuyant sur le bord.
2(En appos. ou n. m. inv. ) Brun-rouge assez foncé (rappelant la couleur de la puce). Des habits puce. « Vêtue d'une robe sombre [...] entre le puce et le caca d'oie » (Zola).
3Par anal. (petits animaux) Puce d'eau. daphnie; gammare. Puce de mer : talitre.
4(1960) Petite surface d'un matériau semi-conducteur supportant la partie active d'un circuit intégré. chip. Carte à puce. Puce à A. D. N. biopuce.

puce nom féminin (latin pulex, -icis) Insecte siphonaptère pulicidé, parasite de l'homme et des mammifères. Familier. Personne de petite taille. Appellatif affectueux à l'égard d'une petite fille. Pastille de silicium sur laquelle est implanté un circuit intégré. Jeu qui consiste à faire sauter des jetons dans un réceptacle en appuyant sur leur bord avec le bord d'un jeton plus grand. ● puce (citations) nom féminin (latin pulex, -icis) Henri Michaux Namur 1899-Paris 1984 Il n'y a pas de preuve que la puce, qui vit sur la souris, craigne le chat. Tranches de savoir Cercle des Arts Jean Richepin Médéa, Algérie, 1849-Paris 1926 Académie française, 1908 Les poux, c'est les puces du pauvre. Le Pavé Dentupuce (expressions) nom féminin (latin pulex, -icis) Familier. Excité comme une puce, très excité. Graine de puce, synonyme de psyllium. Mettre la puce à l'oreille de quelqu'un, l'alerter, l'intriguer sur quelque chose qui se trame. Puce à A.D.N., biopuce. Puce d'eau, nom usuel de la daphnie. Puce des glaciers, nom usuel d'un collembole qui vit sur les glaces aux hautes altitudes. Puce de mer, nom usuel du talitre et de l'orchestie. ● puce (homonymes) nom féminin (latin pulex, -icis) pusse forme conjuguée du verbe pouvoir pussent forme conjuguée du verbe pouvoir pusses forme conjuguée du verbe pouvoirpuce (synonymes) nom féminin (latin pulex, -icis) Pastille de silicium sur laquelle est implanté un circuit intégré.
Synonymes :
- chip
Graine de puce
Synonymes :
- psyllium
puce adjectif invariable D'un rouge brun. ● puce (difficultés) adjectif invariable Accord Puce, adjectif de couleur (= brun-rouge foncé), est invariable : des soies puce. Voir grammaire : noms de couleur.

puce
n. f. (et adj. inv.)
rI./r
d1./d Insecte (dont les diverses espèces constituent l'ordre des siphonaptères), dépourvu d'ailes, brun, sauteur, parasite des êtres humains et de certains mammifères et oiseaux. Les puces sont des vecteurs de diverses maladies.
Puce chique: V. chique.
d2./d Puce d'eau: daphnie.
|| Puce de mer: talitre.
d3./d Loc. fig., Fam. Mettre la puce à l'oreille: inspirer des inquiétudes, de la méfiance.
d4./d Marché aux puces ou, ellipt., les puces: marché de brocante et d'objets d'occasion divers.
d5./d adj. inv. Brun-rouge foncé. Des rideaux puce.
rII./r INFORM Plaquette de silicium, dont la surface peut être inférieure au millimètre carré, et sur laquelle est gravé un microprocesseur.

⇒PUCE, subst. fém.
I. A. 1. a) Insecte de très petite taille, de couleur brun-rouge, se déplaçant par sauts, parasite de l'homme et de l'animal qu'il pique pour se nourrir de leur sang. Morsure, piqûre de puce; avoir une, des puce(s); pou, punaise et puce. Le temps est moins dans l'éternité que le saut d'une puce dans le temps (FLAUB., Souv., 1841, p. 48). Le dresseur de puces vanté par nos poètes et gloire de nos fêtes foraines (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 1526):
... les gens comme il faut ont plus ou moins de manières, et les hôtels plus ou moins de puces. Mais Athènes se distingue sous ces deux rapports, et les manières y sont aussi rares dans la société que les puces y sont communes dans les hôtels.
ABOUT, Grèce, 1854, p. 425.
b) ZOOL. Genre d'insectes de l'ordre des Aphaniptères, tous parasites, se répartissant en de nombreuses espèces adaptées à un hôte préférentiel, notamment la puce commune, parasite de l'homme ou la puce du rat, vecteur de la peste. La peste est transmise à l'homme par la coopération d'un animal et d'un insecte: le rat pesteux et la puce des rats (BRUNHES, Géogr. hum., 1942, p. 291). Chez d'autres Insectes (Puce), l'acide urique solide n'existe pas; le rectum renferme suffisamment d'eau pour que l'acide ne précipite pas (Zool., t. 2, 1963, p. 548 [Encyclop. de la Pléiade]).
c) P. ext. [Entre dans la compos. de plusieurs noms vulg. d'animaux]
Puce chique. Synon. chique2. V. ce mot ex. de Céline.
Puce d'eau. Synon. daphnie.
Puce de mer. Synon. talitre. Une vedette (...) avança vers le cargo, rapidement, à petits sauts par-dessus la vague, ainsi qu'une puce de mer (VIALAR, Rose mer, 1939, p. 157).
2. P. anal. [P. réf. aux caractères de la puce] V. supra 1 a.
a) Fam. [Désigne, de façon dépréc. ou affective, une pers. de très petite taille, un enfant] C'est une vraie puce. Je n'ai pas peur d'une puce comme toi (ROB.).
b) (De) couleur puce, p. ell., puce, empl. adj. D'une couleur marron tirant sur le brun-rouge. Soie puce. Un gilet de velours à raies alternativement jaunes et puces (BALZAC, E. Grandet, 1834, p. 20). Elle était vêtue d'une robe de faille couleur puce (GIDE, Si le grain, 1924, p. 529).
Empl. subst. masc. Une robe sombre de couleur indécise, entre le puce et le caca d'oie (ZOLA, Nana, 1880, p. 1128).
c) (Jeu de) puce(s). Jeu d'enfants consistant à faire sauter dans un récipient des jetons (les puces) que l'on propulse en appuyant sur leur bord avec un jeton plus grand. Jouer aux puces. Il s'agit de vaincre un ou plusieurs joueurs, une ou plusieurs équipes. Tel est le trait commun qui apparente (...) le bridge au jeu de puces (Jeux et sports, 1967, p. 345).
B. — Loc. fig., fam. et pop.
1. Loc. verb.
Secouer ses puces. Se réveiller, se lever en s'ébrouant. On secouait ses puces dès trois heures du matin, on retournait à la paille vers dix heures du soir (ZOLA, Terre, 1887, p. 240).
Secouer les puces à qqn. Réprimander fortement, critiquer avec vivacité. Vers la même époque, Huysmans lui secouait les puces [à Zola] dans une préface à son livre Là-bas (L. DAUDET, Temps Judas, 1920, p. 60). Elle agite son trousseau de clés, ouvre les chambres une à une, et bâcle son travail. Elle balaie, « secoue les puces » aux traînards (DABIT, Hôtel Nord, 1929, p. 224).
Chercher (des) puces à qqn. Synon. chercher des poux à qqn (v. pou). On nous cherche puces, jour et nuit. On nous vexe sans répit avec précaution, avec habileté (LA VARENDE, Caval. seul, 1956, p. 154).
Mettre la puce à l'oreille de qqn. Intriguer, éveiller les soupçons, la méfiance de quelqu'un. Un soir, Max, avec épouvante (...) Trouva le pas de son amante Quelque peu lourd: Ça lui mit la puce à l'oreille... Trop tard, hélas! (MEILHAC, HALÉVY, Gde-duchesse de Gérolstein, 1867, II, 9, p. 260).
Avoir la puce à l'oreille. Être inquiet, méfiant, sur le qui-vive. M. Malot aura la puce à l'oreille pour ses rentrées de Nantes (STENDHAL, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 79).
2. Loc. adv. S'agiter (ou un verbe équivalent) comme une puce. D'une manière désordonnée, vive. Il chérissait les femmes grandes et les grands desseins; il y sautait, vif, comme une puce (LA VARENDE, Anne d'Autr., 1938, p. 197).
II. — P. anal.
A. — Foire, marché aux puces, p. ell., les puces. Marché où l'on vend des objets d'occasion, notamment aux portes de Paris. Les Puces de Montreuil. Un type inédit de lecteur (...) courait (...) le dimanche matin la foire aux puces de Saint-Ouen et a fait ses plus belles trouvailles à la foire aux jambons du boulevard (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 393).
P. ext. Bric-à-brac. Autour d'eux le même marché aux puces de literie et de hardes, le même traînassement désordonné de bétail (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1938, p. 120).
B. — TYPOGR. Signe ayant la forme d'un petit rond plein, disposé en début de ligne pour signaler le début d'un paragraphe, d'une nouvelle rubrique (d'apr. CFPJ Presse 1982).
C. — ÉLECTRON., INFORMAT. Plaquette de très petites dimensions, généralement de silicium, qui représente un circuit intégré élémentaire, ou encore un composant élémentaire à semi-conducteur (d'apr. MORVAN 1980). Un industriel japonais vient de mettre au point une « puce » électronique (unité de base des microprocesseurs) dont les capacités sont très supérieures aux puces classiques. Celles-ci sont fabriquées à partir de silicium (Le Point, 28 juill. 1980, p. 82, col. 3).
REM. 1. Pucer, verbe trans., hapax. Épucer, dépouiller. Au fig. Pauvres gens! Il faut (...) les pucer de leurs petits mensonges et de leurs hypocrisies (RENARD, Journal, 1905, p. 974). 2. Puceux, -euse, adj. Qui a beaucoup de puces, où se trouvent des puces. Chien puceux; hôtel puceux. Ce grand ramassis de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 12). 3. Pucier, -ière, subst. Marchand dans un marché aux puces. Les hommes d'affaires se mettent à l'écoute des puciers. « Nous étudions la possibilité d'installer un bureau de change dans le marché », explique Pierre Leroux (Libération, 10 avr. 1984, p. 17, col. d). Empl. adj., rare. Qui appartient à un marché aux puces, qui y est implanté. Une banque pucière ouverte les samedis et dimanches pour vérifier les chèques français (Libération, 10 avr. 1984, p. 17, col. d).
Prononc. et Orth.:[pys]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1170 pulce « petit insecte sauteur parasite de l'homme et de quelques animaux » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 53, 21); 1269-78 puce « id. » (JEAN DE MEUNG, Rose, éd. F. Lecoy, 17811); b) ) mil. du XIIIe s. avoir la puche en l'oreille « être tracassé par des soucis d'amour » (Le dit de la Tremontaine, 60 ds Romania t. 44, 1915-17, p. 567); ) 1642 avoir la pulce à l'oreille « être inquiet » (OUDIN Fr.-Ital.); c) ) 1310-40 mettre (à qqn) la puche en l'oreille « provoquer (chez quelqu'un) un désir amoureux » (JEAN DE CONDÉ, Dits et contes, I, 9, 265 ds T.-L., s.v. oreille); 1649 [éd.] mettre (à qqn) la puce à l'aureille « id. » (SCARRON, Virgile travesti, livre IV, Paris, T. Quinet, p. III); ) ca 1316 [ms.] mettre (à qqn) la puce en l'oreille « inspirer des inquiétudes » (GERVAIS DU BUS, Fauvel [ms. B.N. fr. 146, fol. 42c], éd. A. Långfors, p. 189, 1588); ) 1640 secoüer les pulces (OUDIN Ital.-Fr., s.v. scuoter); 2. 1936 jeu de puces (Catal. jouets [Bon Marché]); 3. 1937 marché aux puces, puces (A. BREFFORT ds L'Œuvre, 26 janv., p. 2, col. 2); 4. 1960 électron. (P. DREYFUS, En route vers l'an 2000, 125 ds QUEM. DDL t. 30); 5. 1962 « personne de petite taille » (ROB.); 5. 1976 informat. (LILEN-MORVAN). B. 1. 1562 [éd.] puce de mer (DU PINET, Hist. du monde de C. Pline Second, t. 2, p. 559, note b); 2. 1764 puce d'eau (VALM., s.v. binocle). C. 1. 1775 « brun rouge assez foncé rappelant la couleur de la puce » (BACHAUMONT, Mémoires secrets pour servir à l'hist. de la république des lettres en France, 13 nov., Londres, J. Adamson, 1785, t. 8, 248); 2. 1775 adj. couleur puce (ID., ibid.). Du lat. , acc. de pulex, au sens A 1 a. Pour l'expr. puce en (ou à) l'oreille, v. A. LÅNGFORS ds Neuphilol. Mitt. t. 41, pp. 110-112 et REY-CHANTREAU Expr. Fréq. abs. littér.:331. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 259, b) 539; XXe s.: a) 417, b) 646. Bbg. BRÜCH 1913, p. 168.

puce [pys] n. f.
ÉTYM. XIIIe; pulce, 1170; du lat. pulex, pulicis.
———
I
1 Insecte sauteur, diptère aphaniptère (Pulicidés; nom sc. : Pulex), de couleur brune, parasite de l'homme et de quelques animaux. || La puce est munie de pattes propres au saut, d'un stylet pour piquer et d'une trompe pour aspirer le sang dont elle se nourrit. || Puce commune de l'homme (P. irritans), des chats et des chiens (P. felis), des rongeurs (P. fasciatus), des oiseaux (P. avium). || La puce des rongeurs peut transmettre la peste (→ Infection, cit. 5) et le typhus. || Puce pénétrante d'Amérique tropicale. Chique.Avoir des puces. Puceux. || Piqûre de puce. || Être piqué, mordu par une puce. || Prendre une puce (→ Jusque, cit. 58); ôter les puces. Épucer. || Matelas plein de puces ( Vermine; → Gratifier, cit. 7)
1 Une puce gentille
Chez un prince logeait,
Comme sa propre fille,
Le brave homme l'aimait.
Nerval, Trad. Goethe, Faust, I.
2 À Toulon, ce furent les puces (…) Toute la nuit il se gratta (…) lorsqu'il les croyait mortes, aplaties sous son doigt, elles se regonflaient à l'instant même, repartaient sitôt sauves et bondissaient comme devant.
Gide, les Caves du Vatican, IV, I.
tableau Classification des insectes.
Hantez (cit. 6) les chiens, vous aurez des puces.Dresser des puces. || Dresseur de puces qui s'exhibe dans une foire. || Puces savantes. — ☑ Par compar. Saut de puce (→ Franchir, cit. 2).Bot. || Herbe aux puces (qui est censée protéger des puces). 2. Pucier.
Loc. Sac à puces : lit ( 1. Pucier); vêtement sale.
Loc. fig. (Fin XIIIe). Mettre la puce à l'oreille (de qqn; à qqn) : intriguer, éveiller des doutes, des inquiétudes, des soupçons chez qqn (en parlant d'une personne ou d'une chose). → Guigner, cit. 3. — ☑ (1640). Avoir la puce à l'oreille : être inquiet, sur le qui vive.
3 Tu m'as « mis la puce à l'oreille » en m'écrivant que Du Camp s'était montré grossier. Je désire savoir comment. Ça m'intrigue et me trouble.
Flaubert, Correspondance, 1967, 14 mars 1880.
3.1 (…) Benoîte qui arborait son habituel air ironique et a presque mis la puce à l'oreille de papa.
Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, p. 109.
(XVIIe). Secouer ses puces (fam.) : s'étirer, s'ébrouer en se levant (comme fait un chien). || Allons, secoue tes puces, dépêche-toi !
4 Le lever et le coucher du jour décidaient du travail : on secouait ses puces dès trois heures du matin, on retournait à la paille vers dix heures du soir.
Zola, la Terre, III, IV.
(1640). Remuer (vx), secouer les puces à qqn, le réprimander violemment, le tancer. || S'il recommence, il va se faire secouer les puces !
5 Et maintenant, chut ! Reposez-vous. Si l'infirmière m'aperçoit, elle me secouera les puces.
G. Duhamel, Salavin, Journal, 24 janv.
(Déb. XXe). Le marché aux puces, et, ellipt, les puces : marché où l'on vend toutes sortes d'objets d'occasion, des antiquités, etc. (spécialt à Paris, porte de Saint-Ouen). || Acheter un meuble, un vase, au marché aux puces, à la foire aux puces, et, ellipt, aux puces.
6 Que n'ai-je acquis, aux « puces », le lasting par quantités industrielles !
Colette, Belles saisons, p. 62.
6.1 Un individu comme moi, un pané, autant dire une cloche, pas sortable, habillé aux puces, qu'est-ce que c'est pour un sous-préfet ?
M. Aymé, le Vin de Paris, « La bonne peinture », p. 194.
Fam. Personne, enfant de très petite taille. || Une vraie puce. || Je n'ai pas peur d'une puce comme toi.
(Appellatif affectueux). || Bonjour, ma puce !
Par anal. || Jeu de puce : jeu d'enfant où l'on fait sauter de petits pions en appuyant sur leur bord avec des jetons.
2 (En appos. ou n. m., 1775). Brun-rouge assez foncé (rappelant la couleur de la puce). → Harmonie, cit. 35.
7 Elle n'avait pas retiré son chapeau, vêtue d'une robe sombre de couleur indécise, entre le puce et le caca d'oie.
Zola, Nana, II.
8 (…) un petit vieillard sec et propre, en habit et culotte puce et bas de laine gris.
France, la Rôtisserie de la reine Pédauque, in Œ., t. VII, IV, p. 27.
tableau Désignations de couleurs.
3 Par anal. (petits animaux).(1768). || Puce d'eau : daphnie.(1562). || Puce de mer : talitre.
tableau Classification des crustacés.
———
II (V. 1975).
1 Techn. Tablette de silicium de quelques millimètres carrés, sur laquelle est élaboré un microprocesseur monolithique. || Puce électronique. || « Les microprocesseurs sont entrés en scène il y a moins de dix ans : en 1972, l'entreprise américaine Intel lançait le premier circuit intégré sur silicium ayant une véritable capacité de calcul. Depuis, ces “puces” n'ont pas cessé de faire des progrès » (la Recherche, oct. 1981, p. 1144).REM. Le mot, qui des a connotations plaisantes (→ ci-dessus l'apellatif ma puce), est très employé pour valoriser l'électronique et l'informatique (publicité, etc.).
2 Petite marque (disque de papier); petite tache circulaire.Brin de tabac très court, coupé.
DÉR. et COMP. Puceron, pucerotte, puceux, 1. pucier, 2. pucier. Épucer.

Encyclopédie Universelle. 2012.