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radiophonie

radiophonie [ radjɔfɔni ] n. f.
• 1880; de radio- et -phonie
Transmission du son par ondes hertziennes (radiodiffusion, radiotéléphonie). 2. radio (II).

radiophonie nom féminin Système de transmission des sons utilisant les propriétés des ondes radioélectriques.

radiophonie
n. f. TELECOM Transmission des sons au moyen d'ondes radioélectriques (radiodiffusion, radiotéléphonie).

⇒RADIOPHONIE, subst. fém.
A. — [P. oppos. à la radiotélégraphie qui utilise les signaux en morse] Système de transmission des sons au moyen d'ondes électromagnétiques. La radiophonie, qui physiquement est aussi merveilleuse que l'avion, propage tant d'insanités et de mensonges qu'elle a écœuré ses créateurs notamment l'illustre Branly (Gds cour. pensée math., 1948, p. 472). La radiophonie permet de transporter par la voie des ondes hertziennes, les sons mêmes de la voix ou de divers instruments d'orchestre (Lar. encyclop.).
B. — P. anal.
1. (Moyen de) diffusion des sons notamment de la parole vers un nombre élevé d'auditeurs en utilisant les ondes hertziennes. Synon. de radio(diffusion). Si le droit de réponse est très solidement admis en matière de presse proprement dite, il n'est pas organisé lorsque la réponse doit s'adresser à des affirmations placardées par affiches, ou émises par la radiophonie ou le cinématographe (Civilis. écr., 1939, p. 44-10):
L'énorme diffusion des journaux, de la radiophonie et du cinéma a nivelé les classes intellectuelles de la société au point le plus bas. La radiophonie surtout porte dans le domicile de chacun la vulgarité qui plaît à la foule (...). Les écoliers et les étudiants moulent leur esprit sur la stupidité des programmes radiophoniques et cinématographiques auxquels ils sont habitués.
CARREL, L'Homme, 1935, p. 179.
2. Dispositif radio permettant aux navires de communiquer en clair avec des postes à terre ou avec d'autres navires (abrév. phonie). Les navires munis de la radiophonie — on dit plus couramment « phonie » — peuvent obtenir la liaison avec le réseau téléphonique terrestre en passant par des stations côtières spécialement équipées à cet effet (LE CLÈRE 1960).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1880 (C.r. de l'Ac. des sc., t. 91, p. 929). Formé des élém. radio-2 et -phonie; cf. radiophone terme proposé par A. Graham Bell (pour remplacer le mot photophone qui prêtait à confusion) qu'il définit comme « tout appareil servant à la production du son par une forme quelconque de l'énergie radiante » (Ann. chim. et phys., 5e série, t. 23, 1881, p. 424), att. en angl. également en 1881 (BELL, Sound by Radiant Energy, 32 ds NED). Bbg. KANT (S.). L'Opinion devant un probl. technol.: la presse et l'électr. dans les dernières années du 19e s. Thèse, Paris, 1979, p. 348.

radiophonie [ʀadjɔfɔni] n. f.
ÉTYM. 1880, E. Mercadier; de 2. radio, et phonie. Cf. Radiophone, désignant l'appareil de G. Bell et Mercadier, Année sc. et industr. 1890, p. 111.
Techn. Ensemble des procédés et techniques de transmission du son par ondes hertziennes. Radiotéléphonie; radiodiffusion; radio, T. S. F. (→ Niveler, cit. 6).
DÉR. Radiophonique.

Encyclopédie Universelle. 2012.