1. récepteur [ resɛptɶr ] n. m.
1 ♦ Vx Personne qui reçoit. — Mod. comm. Récepteur d'un compte courant : correspondant qui reçoit la remise et en est débité.
2 ♦ (1846) Techn. Appareil qui reçoit de l'énergie brute pour la transformer en énergie utilisable. Les accumulateurs sont des récepteurs.
♢ Télécomm., télédétect. Appareil assurant la réception, la sélection (⇒ accord, filtrage), la détection (⇒ démodulation) et la mise en forme (⇒ amplification, décodage) de signaux véhiculés par des ondes hertziennes. ⇒ chaîne (II, 8o), 3. poste, syntoniseur, tuner. Sensibilité d'un récepteur. L'antenne d'un récepteur de radio. Cadre d'un récepteur de T. S. F. Récepteur de radiotélégraphie. Récepteur de télévision. — Récepteur téléphonique : appareil assurant la réception du signal téléphonique et sa transformation en signal sonore (⇒ combiné) . « Anne avait espéré en vain un message d'Antoine. Vingt fois, elle avait failli décrocher le récepteur » (Martin du Gard).
3 ♦ Physiol. Structure ayant pour fonction de recevoir divers stimulus en les transformant en stimulations qui seront transmises aux organes correspondants. Récepteurs et effecteurs. Récepteur tactile, auditif, olfactif, gustatif (⇒ 2. récepteur [centre récepteur]) .
4 ♦ (1904) Biochim. Protéine généralement membranaire, capable de se lier spécifiquement à une hormone, un enzyme, un anticorps, un antigène, un virus, un médicament ou à tout autre composé biologiquement actif.
5 ♦ Fig. et littér. Organisme vivant recevant des impressions. N'importe quel vivant « est un récepteur admirable de toutes ondes, sons, lumière » (Alain). — Ling. Personne qui reçoit un message envoyé par l'émetteur. ⇒ allocutaire, destinataire.
⊗ CONTR. Émetteur.
récepteur 2. récepteur, trice [ resɛptɶr, tris ] adj.
• 1859; de 1. récepteur
♦ Qui reçoit, spécialt Qui reçoit des ondes. Poste récepteur. ⇒ 1. récepteur. La dynamo « devenait réceptrice » (Jarry). Antenne réceptrice.
♢ (1875) Physiol. Centre récepteur : structure nerveuse (centrale ou périphérique) recevant des influx.
⊗ CONTR. Émetteur, générateur.
● Récepteur appareil destiné à amplifier les signaux radioélectriques captés par une antenne, en les filtrant pour éliminer les signaux voisins et les bruits indésirables, et à les démoduler pour fournir à la sortie des signaux ayant la forme et la puissance voulues.
récepteur, trice
adj. et n. m.
d1./d adj. Qui reçoit, dont la fonction est de recevoir.
d2./d n. m. LING Destinataire du message linguistique (par oppos. à émetteur).
d3./d n. m. TECH Appareil qui reçoit de l'énergie électrique et la transforme en énergie calorifique, chimique, mécanique, etc. (par oppos. à générateur).
|| TECH et cour. Appareil utilisé pour la réception des ondes radioélectriques (par oppos. à émetteur). Récepteur de radio, de télévision, etc.
— adj. Poste récepteur.
d4./d n. m. PHYSIOL Toute structure, tout organe susceptible de recevoir des stimuli et de les transmettre sous forme d'influx nerveux ou de message chimiquement codé. Récepteurs sensoriels.
|| BIOL Glycoprotéine, présente sur la surface des membranes cellulaires, réagissant spécifiquement aux médiateurs (hormones, cytokines, etc.) qui circulent dans le milieu extérieur.
— adj. Un site récepteur d'une enzyme.
⇒RÉCEPTEUR, -TRICE, adj. et subst.
I. — Adj. Qui reçoit quelqu'un, quelque chose. L'Europe des Six ne comprend pas plusieurs des principaux pays émetteurs ou récepteurs de touristes (JOCARD, Tour. et action État, 1966, p. 223).
— BIOL. [En parlant d'un organe, d'un tissu] ,,Dont le développement et l'activité sont sensibles à diverses substances, notamment des hormones`` (MAN.-MAN. Méd. 1980). Centre récepteur. Savoir si les virus peuvent naître spontanément dans les cellules d'un organisme récepteur (J. ROSTAND, Genèse vie, 1943, p. 192). V. effecteur ex. de Bariéty, Coury.
— PSYCHOL. Qui est sensible à un stimulus. Appareil, champ, élément, organe, processus récepteur. V. esthésione s.v. esthésio- ex. de Piéron.
— LING. [En parlant d'une pers.] Qui, dans le processus de la communication, reçoit un message. Synon. destinataire; anton. émetteur. V. émetteur C 1 b ex. de Langage.
— TECHNOL., ÉLECTR., TÉLÉCOMM. [En parlant d'un appareil, d'une installation] Qui reçoit (un signal, un courant, une action mécanique). Arbre, cylindre, dispositif, écran, système récepteur; antenne, boîte, cellule, installation, lampe, station réceptrice; appareil récepteur (de radio, de télévision); téléphone récepteur. Toutes les antennes émettant sur les mêmes fréquences, il serait impossible d'obtenir sur un poste récepteur autre chose qu'un seul programme (MATRAS, Radiodiff. et télév., 1958, p. 26). La météorologie nationale dispose, depuis la fin de 1963, d'une station réceptrice des images émises par les satellites météorologiques (Météor. fr., 1963, p. 23).
♦ Machine réceptrice. Machine qui reçoit de l'énergie électrique et la transforme en énergie mécanique. Après avoir placé la machine réceptrice en montage à son emplacement réservé, on la met tout d'abord de telle façon que son arbre de commande soit rigoureusement de niveau (AMBROISE, Monteur mécan., 1949, p. 20).
♦ INFORM. Qui reçoit des informations et les inscrit sur un état imprimé, un support d'enregistrement, un écran, ou les transforme en signal audible (d'apr. GING.-LAURET 1982). Un appareil est récepteur par rapport à un matériel émetteur (GING.-LAURET 1982)
II. — Substantif
A. — Subst. masc.
1. [En parlant d'une pers., d'un groupe]
a) Celui, celle qui reçoit (quelque chose). L'émetteur humain parle devant un micro, la machinerie fait vibrer la plaque d'un haut-parleur qui agit directement sur l'appareil auditif du récepteur humain (COUFFIGNAL, Mach. penser, 1964, p. 121).
— PSYCHOL. Organisme vivant qui reçoit des impressions. Une attention excessive, un effort trop soutenu, peuvent aller à l'inverse de leur but (...). Le danger est visible dès l'enfance, récepteur plus sensible et plastique que tout autre (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 715).
b) Entité sociale, économique qui reçoit une information. Des réseaux intérieurs de circulation de l'information économique, des récepteurs et transmetteurs d'informations économiques à l'égard de leur environnement (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 428).
c) Spécialement
) LING. [P. oppos. à émetteur] Personne qui reçoit et décode un message transmis selon des règles et un code spécifiques. Synon. destinataire, interlocuteur. Schéma de la théorie de la communication, où le message de l'émetteur est transmis par un canal au récepteur (Ling. 1972, s.v. réception). Tout auditeur est un récepteur (PHÉL. Ling. 1976). Grammaire du récepteur. ,,L'ensemble des règles qui permettent de rendre compte de la compréhension des phrases (par opposition à la grammaire de l'émetteur, qui rend compte de la production des phrases)`` (Ling. 1972).
) DR., LÉGISL. FINANCIÈRE. Récepteur d'un compte courant. ,,Celle des parties des comptes courants qui, recevant un versement devenant débitrice de l'autre partie, inscrit à son propre débit le montant de ce versement ou de cette date`` (CAP. 1936).
2. [En parlant d'un organisme vivant] ANAT., BIOL., PHYSIOL., PSYCHOL. Système excitable. [Système] ,,généralement différencié, fonctionnant normalement par stimulation directe`` (PIÉRON 1973). Récepteur auditif, gustatif, olfactif, tactile; récepteur thermique; récepteur cellulaire, rétinien. Les principaux récepteurs sont: la rétine (...); la membrane cochléaire (...) et les récepteurs de la sensibilité kinesthésique (SILL. 1965):
• Un rayonnement comprenant tout l'ensemble des radiations visibles agit sur les quatre récepteurs, dont les excitations viennent se sommer sur la cellule ganglionnaire (...) apportant le message de brillance au cerveau.
PIÉRON, Sensation, 1945, p. 150.
♦ Récepteurs génitaux. V. hormonal A 1 ex. de Hist. gén. sc. Récepteurs hormonaux. Voir ROZ. Gynécol. 1981. Récepteur sensoriel. ,,Origine d'une fibre nerveuse sensitive, sensible à un excitant spécifique tel que le froid, la lumière, les sons, etc. Suivant leur localisation, on distingue les extérocepteurs et les intérocepteurs`` (MAN.-MAN. Méd. 1977).
B. — TECHNOLOGIE
1. Subst. masc., ÉLECTR., ÉLECTROACOUST., PHYS., TÉLÉCOMM. Appareil, dispositif qui reçoit, qui absorbe une forme d'énergie déterminée et la transforme en une autre forme, permettant de la détecter, de la mesurer ou de l'utiliser (d'apr. MATHIEU-KASTLER Phys. 1983); en partic., ,,appareil destiné à transformer en signal sonore ou visuel les ondes électromagnétiques modulées qui lui parviennent de l'émetteur`` (ARNAUD 1966). Avant 1907 on montait deux récepteurs en série, on leur donnait alors 80 ohms, ce qui faisait 160 ohms pour les récepteurs dans le circuit de réception (A. LECLERC, Télégr. et téléph., 1924, p. 173). Cet emploi possible des satellites nécessite l'étude et la mise au point de nouveaux récepteurs capables de mesurer les rayonnements qui ne peuvent arriver jusqu'à nous (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 516).
SYNT. Récepteur électroacoustique, parabolique, télégraphique; récepteur d'énergie, de lumière, d'ondes; récepteur de télégraphe; récepteur de poche; récepteur à transistors; récepteur activé, branché, collectif; récepteur radar, télégraphique, T.S.F.; bruit de fond du récepteur; inertie du récepteur; sensibilité des récepteurs.
♦ P. méton. Appareil permettant d'écouter une émission de radio, de voir une émission de télévision. Synon. poste. Récepteur radio, radiophonique; récepteur de radio, de télévision; récepteur en couleur. Les amateurs qui désirent se rendre possesseurs d'un récepteur de T.S.F. disposent rarement d'un auditorium où il leur serait agréable d'écouter les récepteurs de leur choix dans un cadre agréable (Vocab. radioph. [1933-52]). Le marché des récepteurs de télévision noir et blanc est en plein développement (MATRAS, Radiodiff. et télév., 1958, p. 122).
♦ Récepteur téléphonique, récepteur de téléphone, p. ell., récepteur. Dispositif transformant le courant alternatif reçu en ondes sonores qui reproduisent le son initial. Pour recevoir les appels vibrés on a monté sur ces tableaux, en dérivation sur les annonciateurs, des petits récepteurs téléphoniques à une bobine non polarisée de 400 ohms (A. LECLERC, Télégr. et téléph., 1924, p. 255).
P. méton. Écouteur, partie de l'appareil téléphonique qui permet d'entendre la communication. Synon. écouteur. Combiné, ensemble microphone-récepteur qui forme la partie mobile de l'appareil. Prendre, raccrocher, reposer, saisir, tenir le récepteur. Elle va au téléphone et décroche le récepteur (BOURDET, Sexe faible, 1931, I, p. 270). Antoine resta quelques secondes aux écoutes. Là-bas, Anne, elle aussi, l'oreille au récepteur, ne se décidait pas à couper (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 127).
— ASTRON. ,,Dispositif, associé à un instrument astronomique, sensible au rayonnement et délivrant un signal mesurable`` (Astron. 1980). Synon. capteur (ibid.). Les principaux récepteurs utilisés en astronomie sont, par ordre chronologique d'utilisation: l'œil humain, la plaque photographique, le bolomètre, la cellule photoélectrique, le radiorécepteur (Astron. 1980).
— TÉLÉV. Récepteur de contrôle. ,,Récepteur permettant de contrôler l'image venant d'une caméra ou l'image parvenant aux téléspectateurs`` (GITEAU 1970). Plusieurs récepteurs de contrôle sont alignés devant le réalisateur dans la régie; les reporters en ont à leur disposition (GITEAU 1970).
— THERMIQUE. Récepteur solaire. Dispositif permettant de capter l'énergie solaire en vue de sa conversion en énergie thermique ou électrique. Synon. capteur solaire. Principales caractéristiques (de la centrale THEMIS): — Champs d'héliostats (...) — Récepteur solaire (...) — Stockage thermique (...) — Boule thermodynamique (Fr. PHARABOD ds Auj. l'én. sol., févr. 1983, pp. 66-67).
2. Subst. fém., MÉCAN. Dans une turbine, chacune des aubes d'une roue mobile recevant un fluide moteur dirigé sur elles par des anses directrices et dont elles recueillent l'énergie (d'apr. Lar. encyclop.). Toute la force motrice dépensée dans la génératrice ne se retrouvera pas dans la réceptrice (LEDIEU,CADIAT, Nouv. matér. nav., t. 2, 1890, p. 475). Le travail utile réalisé par les réceptrices (...) est (...) constant (...) pour les appareils à marche continue (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 591).
Prononc. et Orth.:[], [-se-], fém. [-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. Subst. a) 1845-46 (BESCH. Suppl.: Récepteur. Se dit d'une machine, d'un vase qui est destiné à recevoir des eaux surabondantes); b) 1859 « appareil de télégraphie électrique » (Année sc. et industr., 1860, p. 239); c) 1874 (E. BOUTROUX, Contingence, p. 125: Or, malgré leur rôle de récepteur général, les cellules du cerveau ne présentent, comparées aux autres cellules, qu'une différence de degré); 2. adj. 1859 appareil récepteur (Année sc. et industr., 1860, p. 237). Dér. du lat. receptum, supin de recipere « recevoir » (v. ce mot). L'anc. lang. avait receteur « recéleur » (XIIIe s., PHILIPPE DE BEAUMANOIR, Coutumes Beauvaisis ds T.-L. — XVe s., v. GDF. et T.-L.) et également receptateur « id. » (XIVe s.-XVIe s., v. GDF. et FEW t. 10, p. 146) tous 2 dér. de l'anc. verbe receter, v. receptable. Fréq. abs. littér.:151. Bbg. KANT (S.). L'Opinion devant un probl. technol. Nanterre, 1979, p. 328. — QUEM. DDL t. 8, 22.
1. récepteur [ʀesɛptœʀ] n. m.
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1 (XVe). Vx. Personne qui reçoit. — Dr. || Récepteur d'un compte courant : correspondant qui reçoit la remise et en est débité.
2 (1846, récepteur des eaux). Techn. Appareil qui reçoit de l'énergie brute pour la transformer en énergie utilisable. || Les accumulateurs sont des récepteurs. || Récepteur solaire.
3 (V. 1860). Cour. a Appareil destiné à recevoir des impulsions électriques ou ondes électromagnétiques. || Récepteur d'ondes de T. S. F. ⇒ Cohéreur, détecteur, tuner, valve. || Collecteur d'ondes d'un récepteur. ⇒ Antenne, cadre. || Récepteur de télégraphe. — Ensemble comprenant récepteur et amplificateur. ⇒ 3. Poste. || Un récepteur de radio, radiophonique (→ Fading, cit. 1). || Récepteur à transistors. || Récepteur de poche. || Récepteur à amplification directe, à changement de fréquence. || Récepteur de télévision, de radar.
b Récepteur de téléphone : dispositif qui transforme le courant alternatif reçu en ondes sonores reproduisant le son initial. — Par ext. (1879, cit. 0.1). Partie de l'appareil téléphonique où l'on écoute. ⇒ Écouteur. || Le microphone et le récepteur d'un téléphone. — Se dit aussi du combiné microphone-récepteur formant la partie mobile d'un appareil. || Raccrocher le récepteur.
0.1 Le récepteur est une petite boîte carrée qui est appliquée au mur, dans la partie la plus fréquentée de l'habitation.
L. Figuier, l'Année sc. et industr. 1880, p. 57 (1879).
1 Quand j'arrivai au bureau de poste, ma grand'mère m'avait déjà demandé; j'entrai dans la cabine, la ligne était prise (…) quand j'amenai à moi le récepteur, ce morceau de bois se mit à parler comme Polichinelle; je le fis taire, ainsi qu'au Guignol, en le remettant à sa place, mais, comme Polichinelle, dès que je le ramenais près de moi, il recommençait son bavardage. Je finis (…) en raccrochant définitivement le récepteur, par étouffer les convulsions de ce tronçon sonore (…)
Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 134.
2 (…) Anne avait espéré en vain un message d'Antoine. Vingt fois, elle avait failli décrocher le récepteur. Elle était à bout de nerfs (…)
Martin du Gard, les Thibault, t. VII, p. 247.
➪ tableau Noms d'appareils.
4 Physiol. Structure organique ayant pour fonction de recevoir des stimuli et de les traduire en messages sensoriels qu'elle transmet au système nerveux central (lequel excite ou non les organes correspondants). || Récepteur tactile, auditif, olfactif, gustatif; récepteur visuel (⇒ Bâtonnet, cône). → 2. Récepteur (centre récepteur). || Les récepteurs sensibles aux actions du milieu extérieur (⇒ Extérocepteur), intérieur (⇒ Intérocepteur), aux actions du corps sur lui-même (⇒ Propriocepteur). || Récepteur de tension, de pression (artérielle), d'étirement (musculaire); récepteur articulaire, de position, d'accélération, de chaud, de froid, etc.
5 Fig. et littér. Organisme vivant recevant des impressions.
3 N'importe quel vivant, par sa structure, est un récepteur admirable de toutes ondes, sons, lumière, chaleur, effluves d'orages. Et s'il reste à écouter son corps, je ne vois point de raison pour qu'il ne devine pas et ne pressente pas mille choses, car tout s'annonce partout.
Alain, Propos, 3 mars 1914, Somnambules.
♦ Spécialt. Personne qui reçoit un message envoyé par un émetteur. ⇒ Allocutaire.
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CONTR. Émetteur, générateur, opérateur.
DÉR. et COMP. 2. Récepteur; alpha-récepteur, barorécepteur, bêta-récepteur, chémorécepteur, chimiorécepteur, phonorécepteur, volorécepteur.
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2. récepteur, trice [ʀesɛptœʀ, tʀis] adj.
ÉTYM. 1859, appareil récepteur, in Année sc. et industr. 1860, p. 237; de 1. récepteur.
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♦ Qui reçoit, spécialt, qui reçoit des ondes. || Poste émetteur (cit. 2) et poste récepteur (→ Étudier, cit. 26). ⇒ 1. Récepteur. || La dynamo « devenait réceptrice » (Jarry). || Machine réceptrice. || Antenne réceptrice. — Physiol. || Centre récepteur : structure nerveuse centrale recevant des influx. || Organe récepteur de l'oreille interne (→ Auditif, cit. 1).
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CONTR. Émetteur, générateur.
Encyclopédie Universelle. 2012.