relance [ rəlɑ̃s ] n. f.
• 1894; de relancer
1 ♦ Sport Action de relancer (une balle); nouvelle attaque.
2 ♦ Jeu Action de relancer (II), de mettre un enjeu supérieur. Limiter la relance dans une partie de poker.
3 ♦ (v. 1950) Reprise (d'une idée, d'un projet, d'une activité en sommeil), nouvelle impulsion « La relance du terrorisme et de la répression » (Camus).
♢ Écon. Action conjoncturelle visant à réactiver des domaines économiques, à lutter contre la récession, à accélérer l'expansion. La relance de l'économie. Politique, mesures de relance. La relance de l'investissement.
4 ♦ Action de relancer (3o). ⇒ rappel. Lettre de relance pour obtenir le règlement des impayés.
● relance nom féminin Action de donner un nouvel élan, une nouvelle impulsion à quelque chose : La relance d'un projet. Politique visant à créer une reprise de l'activité économique en favorisant la consommation ou l'investissement. Action de relancer quelqu'un, de le poursuivre de ses sollicitations. À certains jeux, action de surenchérir sur l'adversaire ; la somme ainsi engagée.
relance
n. f.
d1./d Nouvel élan donné à qqch. Relance de l'économie.
|| JEU Action de relancer.
d2./d Action de relancer (sens 3).
|| Note de rappel.
— Mise en recouvrement.
⇒RELANCE, subst. fém.
A. — SPORTS. Action de relancer une balle. Voir DARYL, Jeux de Balle et de Ballon, 1894 ds PETIOT 1982.
B. — 1. Action de faire repartir (ce qui était au ralenti). Relancer un feu, des machines. Au fig. Impulsion nouvelle. Relance du commerce extérieur, de la consommation; mesures de relance. Le vaste développement de l'industrie minière et chimique de l'uranium à partir de 1950 pour alimenter la relance militaire de l'entreprise atomique américaine (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p. 165). [Les comptes extérieurs] atteignaient le record historique de 93 milliards de francs en 1982, à la suite de la malencontreuse relance opérée par le nouveau gouvernement de gauche (Le Monde, 15 mars 1986, p. 30, col. 1).
2. JEUX DE CARTES. Action de mettre une mise supérieure à celle d'un joueur précédent; p. méton., montant de la relance. Une relance de 5 000 francs; doubler la relance. Aussi, quand on le voyait apparaître on s'écartait de lui et il lui fallait trois heures de ruse et d'insistance pour arriver à constituer une table de poker à relance limitée (DRUON, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 224).
3. Rappel adressé à un fournisseur en retard, à un débiteur. Des dispositifs faciles à imaginer permettent d'organiser les « relances » automatiques à adresser aux fournisseurs retardataires (VILLEMER, Organ. industr., 1947, p. 97).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1894 sports « action de relancer une balle, un mouvement offensif » (DARYL, loc. cit.); 2. 1923 jeux « action de relancer » et « somme qui constitue la relance » (Lar. 20e); 3. 1953 relance de l'économie (Le Monde, 20 janv., p. 1, col. 4-5). Déverbal de relancer.
relance [ʀ(ə)lɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1894, sports; de relancer.
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1 Sports. Action de relancer (une balle); nouvelle attaque, nouvelle impulsion donnée. || Amorcer une relance dans le jeu.
2 (1923). Jeux. Action de relancer (5.), de mettre un enjeu supérieur. || Limiter la relance dans une partie de poker.
3 (V. 1950; lang. du journalisme). Cour. Reprise (d'une idée, d'un projet, d'une activité en sommeil), nouvelle impulsion. || « La relance du terrorisme et de la répression » (Camus, Actuelles III, p. 28). || La relance de l'économie. || Mesures de relance. || Alternance de mesures de freinage de l'économie et de relance. ⇒ Stop-and-go (anglicisme). — REM. Le mot a été critiqué par les puristes.
Encyclopédie Universelle. 2012.