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roquer

roquer [ rɔke ] v. intr. <conjug. : 1>
• 1690; de roc, a. nom de la tour
1Aux échecs, Placer l'une de ses tours à côté de la case du roi et faire passer celui-ci de l'autre côté de la tour, lorsqu'il n'y a aucune autre pièce entre eux ( roque).
2Au croquet, Placer sa boule au contact de la boule qu'on vient de toucher, de manière à les pousser toutes les deux en frappant un seul coup.

roquer verbe intransitif (ancien français roc, nom de la tour aux échecs) Aux échecs, faire un roque. Au croquet, placer sa boule contre une autre boule, toucher et frapper d'un coup sec les deux boules pour les envoyer dans des directions différentes. ● roquer (homonymes) verbe intransitif (ancien français roc, nom de la tour aux échecs) rauquer verbe roquet nom masculin

⇒ROQUER, verbe intrans.
JEUX
A. — ÉCHECS. Déplacer de deux pas son roi vers la droite ou vers la gauche, suivant l'horizontale, et placer ensuite la tour vers laquelle il se dirige sur la case attenante au roi, en sautant par-dessus lui (d'apr. ALLEAU 1964, s.v. échecs).
B. — CROQUET. ,,Placer sa boule à côté de l'autre et les pousser toutes les deux en frappant la sienne`` (PETIOT 1982). Au lieu de franchir un arceau, on peut chercher, avec sa boule, à atteindre une boule voisine. Si on la touche, on dit qu'on a roqué (ALLEAU 1964, s.v. croquet).
Prononc. et Orth.:[], (il) roque []. Homon. roc, rock. Att. ds Ac. dep. 1694 (id. ds LITTRÉ). Lar. Lang. fr.: roquer ou rocquer; ROB. 1985: roquer ,,on a écrit aussi rocquer``. Étymol. et Hist. 1. 1690 aux échecs (FUR.); 2. 1889 au croquet (LARCH. Nouv. Suppl., p. 214: roquer [...] faire sauter la boule [jeu de crockett]); 1904 (Nouv. Lar. ill.). Dér. de roc2; dés. -er.
DÉR. Roque, subst. masc., jeux (échecs). Coup par lequel on roque. Le roque, effectué immédiatement, engage la partie dans une ligne de jeu (...) plus originale (Combat, Les Échecs, 19-20 janv. 1952, p. 3, col. 5). []. Homon. roc, rock. 1res attest. 1859 (G. BELEZE, Dict. universel de la vie pratique, p. 619b ds QUEM. DDL t. 10), 1870 (Lar. 19e, s.v. échec, p. 71a); déverbal de roquer.
BBG. — TAFEL (Ch.). Beiträge zur französischen Etymologie. Bonn, 1976, p. 29.

roquer [ʀɔke] v. intr.
ÉTYM. 1694; de roc, anc. nom de la tour, arabo-persan rokh, littéralt « éléphant monté par des archers ». → Roc.
1 Au jeu d'échecs. Placer l'une de ses tours à côté de la case du roi et faire passer celui-ci de l'autre côté de la tour, lorsqu'il n'y a aucune autre pièce entre eux.
Par métaphore :
0 Sa place à la droite de Bertille, à table, restait vide : Aubin, qui aurait dû quitter la gauche, n'osait pas roquer.
Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 204.
REM. On a écrit aussi rocquer.
2 Au croquet. Placer sa boule au contact de la boule qu'on vient de toucher, de manière à les pousser toutes les deux dans la même direction en frappant un seul coup.
DÉR. Roque.

Encyclopédie Universelle. 2012.