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roquet

roquet [ rɔkɛ ] n. m.
• 1616; du dial. roquer « craquer, croquer, heurter »; mot expressif; cf. roquentin
1Petit chien issu du croisement du petit danois et d'une petite espèce de dogue.
2Cour. Petit chien hargneux qui aboie pour un rien.
(1752) Fig. et fam. Individu hargneux mais peu redoutable.

roquet nom masculin (radical expressif rok-) Petit chien hargneux qui aboie à tout propos. Familier. Individu hargneux, mais peu redoutable. ● roquet (homonymes) nom masculin (radical expressif rok-) rauquer verbe roquaient forme conjuguée du verbe roquer roquais forme conjuguée du verbe roquer roquait forme conjuguée du verbe roquer roquer verbe

roquet
n. m. Petit chien hargneux.
|| Fig. Personne hargneuse, mais peu redoutable.

⇒ROQUET, subst. masc.
A. — ZOOL. Petit chien issu du croisement d'un doguin et d'un petit danois. Les roquets ont la taille petite, le museau court, le nez retroussé, le front haut, les yeux saillans, les oreilles courtes et pendantes en partie, les jambes grêles, la queue retroussée et inclinée en avant; enfin le poil court comme les petits danois auxquels ils ressemblent encore par les formes et les couleurs (BAUDR. Chasses 1834).
B. — 1. P. ext. Petit chien hargneux et qui aboie souvent et de manière intempestive. Ils parlèrent des chiens. Lui, préférait les chats, elle, les toutous frisés, ces affreux roquets dont la gueule pue quand ils ont mangé de la viande ou du sucre (HUYSMANS, Marthe, 1876, p. 45). Des dévotes à roquet ou à matou (BERNANOS, Gde peur, 1931, p. 292).
2. P. anal., fam. Personne médiocre, qui tient des propos hargneux, mais qui est peu redoutable. Il faut entendre Muet parler de la Pucelle de Chapelain et des petits poëtes jaloux (...) de ces roquets qui ne savent que mordre et qui se sont acharnés à la grave renommée de Chapelain (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 2, 1850, p. 176). Critiques. Le plus sale roquet peut faire une blessure mortelle; il suffit qu'il ait la rage (VALÉRY, Tel quel II, 1943, p. 73).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1694: rocquet ,,on écrit ordinairement Roquet``; dep. 1718: roquet. Étymol. et Hist. 1. a) 1616 « petit chien à oreilles droites » (Songe ds Var. hist. et litt., t. 4, p. 24); 1625 (La Muse Normande de David Ferrand, éd. A. Héron, I, 49); b) 1739 comme un roquet qui aboie « se dit d'un homme sans valeur qui profère des paroles insultantes » (VOLTAIRE, Lettre Berger, 16 févr. ds LITTRÉ); 2. 1752 « individu hargneux, envieux et médiocre » (ID., Lettre à Mme Denis, 1082, 22 mai ds ROB., s.v. gueule, citat. 9). Prob. dér. du verbe dial. roquer (roquentin) d'où sont aussi issus roké « rainette » en usage dans le Pas-de-Calais et roké « crécelle » att. dans le Nord (v. FEW t. 10, p. 449b); suff. -et. Fréq. abs. littér.:71. Bbg. POTTIER (B.). Azerole, cuirasse... Fr. mod. 1948, t. 16, p. 276.

1. roquet [ʀɔkɛ] n. m.
ÉTYM. 1544; du v. dial. roquer « craquer, croquer, heurter »; mot expressif. → Roquentin.
1 Petit chien issu du croisement du petit danois et du doguin.
2 (1845). Cour. Petit chien hargneux qui aboie pour un rien.
1 (…) depuis la basse ronflante du mâtin de basse-cour jusqu'à l'aigre fausset du roquet (…)
Charles Nodier, Contes, « La fée aux miettes », XII.
1.1 Il y avait des tertres et des monticules, des alignements de villas basses gardées par des roquets.
J.-M. G. Le Clézio, le Déluge, p. 234.
3 (1752). Fig. Individu hargneux, envieux et médiocre (→ Gueule, cit. 9, Voltaire).
2 Il faut entendre Huet parler de la Pucelle de Chapelain et des petits poètes jaloux (…) de ces roquets qui ne savent que mordre et qui se sont acharnés à la grave renommée de Chapelain.
Sainte-Beuve, les Causeries du lundi, 3 juin 1850.
C'est un vrai roquet, se dit d'une personne hargneuse et peu redoutable.
HOM. 2. Roquet.
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2. roquet [ʀɔkɛ] n. m.
ÉTYM. XIIIe; var. picarde de rochet.
Vx. Manteau court de cavalier.
HOM. 1. Roquet.

Encyclopédie Universelle. 2012.