saturnin, ine [ satyrnɛ̃, in ] adj. ♦ Méd. Provoqué par le plomb ou ses composés. Colique saturnine. Amaurose, épilepsie, cachexie, cardialgie, dyspepsie saturnine.
● saturnin, saturnine adjectif (de saturne) Relatif au plomb ou produit par le plomb. ● saturnin, saturnine adjectif et nom Atteint de saturnisme.
⇒SATURNIN, -INE, adj.
A. — MÉD. Qui est provoqué par le plomb ou par ses composés. Colique, goutte, intoxication saturnine. La commission d'hygiène industrielle a divisé en deux classes, suivant les dangers d'intoxication, les industries ou professions saturnines (ROGER ds Nouv. Traité Méd. fasc. 6 1925, p. 69). Polynévrite saturnine. C'est une atteinte des nerfs périphériques causée par l'intoxication chronique au plomb (QUILLET Méd. 1965, p. 364).
♦ Maladies saturnines. ,,Maladies qui se développent chez les ouvriers qui manient le plomb et les sels de plomb`` (Ac. 1878, 1935).
— Empl. subst. Malade affecté de colique de plomb. Les enfants des saturnins, pendant les trois premières années subissent une mortalité supérieure à la moyenne (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p. 315).
B. — LITT. LAT., MÉTR. Vers latin très ancien. Synon. saturnien. [Nævius] n'emprunta point le mètre grec; ce fut dans le vieux vers saturnin, qu'il attaqua tour à tour les Claudius, les Métellus, les Scipions même (MICHELET, Hist. romaine, t. 2, 1831, p. 76).
Prononc. et Orth.:[
], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1636 « relatif au plomb » (P. J. FABRE, L'Abrégé des secrets chymiques, p. 225 ds Beitr. rom. Philol. t. 32 1973, n ° 2, p. 372: le plomb que les philosophes chymiques nomment en leur langage saturne, à cause que cette planette saturnine influë particulierement sur la semence du plomb, et luy imprime toutes ses vertus et proprietez); 2. a) 1812 méd. colique saturnine (MOZIN-BIBER); b) 1876 méd. subst. (CHARCOT, Le Progrès méd., 10 juin, p. 450, 2e col. ds LITTRÉ Suppl. 1877). Dér. sav. de saturne; suff. -in. Bbg. Cf. bbg. saturne.
], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1636 « relatif au plomb » (P. J. FABRE, L'Abrégé des secrets chymiques, p. 225 ds Beitr. rom. Philol. t. 32 1973, n ° 2, p. 372: le plomb que les philosophes chymiques nomment en leur langage saturne, à cause que cette planette saturnine influë particulierement sur la semence du plomb, et luy imprime toutes ses vertus et proprietez); 2. a) 1812 méd. colique saturnine (MOZIN-BIBER); b) 1876 méd. subst. (CHARCOT, Le Progrès méd., 10 juin, p. 450, 2e col. ds LITTRÉ Suppl. 1877). Dér. sav. de saturne; suff. -in. Bbg. Cf. bbg. saturne.
saturnin, ine [satyʀnɛ̃, in] adj.
ÉTYM. 1812; « saturnien », 1380; de saturne, nom du plomb en alchim., ou du lat. médiéval saturninus.
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♦ Méd. Provoqué par le plomb ou ses composés. || Colique saturnine. || Goutte saturnine. || Encéphalopathie, méningite saturnine.
♦ N. (1876). Personne atteinte de saturnisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.