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scion

scion [ sjɔ̃ ] n. m.
XVIe; cion XIIe; p.-ê. frq. °kith « rejeton »
1Jeune branche droite et flexible (pousse de l'année, rejet ou rejeton d'un arbre). « Souple et mince comme un scion de peuplier » (Zola).
Arbor. Jeune arbre greffé en pied à la fin de la première année de végétation du greffon.
2(1904) Pêche Brin très fin qui termine une canne à pêche.

scion nom masculin (francique kip, rejeton) Pousse de l'année. Jeune branche destinée à être greffée. Brin terminal très fin d'une canne à pêche. ● scion (homonymes) nom masculin (francique kip, rejeton) scions forme conjuguée du verbe scierscion (synonymes) nom masculin (francique kip, rejeton) Jeune branche destinée à être greffée.
Synonymes :
- jet
- rejet
- surgeon
- tendron

scion
n. m.
d1./d Jeune rameau mince et flexible.
|| ARBOR Très jeune arbre greffé dont le greffon n'est pas encore ramifié.
d2./d PECHE Brin très fin qui termine une canne à pêche.

⇒SCION, subst. masc.
A. — 1. BOT. ,,Jeune rameau ou rejet de l'année particulièrement souple`` (BÉN.-VAESK. Jard. 1981). Elle avait dix-huit ans à cette heure, et elle n'était guère plus grande qu'à douze, toujours souple et mince comme un scion de peuplier (ZOLA, Terre, 1887, p. 324).
2. ARBORIC. ,,Jeune plant issu d'une culture en pépinière, obtenu par greffage en écusson`` (BÉN.-VAESK. Jard. 1981). Les établissements de multiplication produisent surtout des scions d'un an, c'est-à-dire des plants résultant du greffage après une année de croissance du greffon (BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 82).
B. — PÊCHE. ,,Brin très fin qui termine la canne à pêche et auquel on attache la ligne`` (SCHREINER 1975). Et quand l'appât tombait, il [le chevesne] s'élançait vers lui, rustaud parmi les ablettes fines (...) se ruait à toutes nageoires, tendait la ligne, ployait le scion, et se sauvait (GENEVOIX, Boîte à pêche, 1926, p. 31).
Prononc. et Orth.:[]. Homon. cyon, scions (de scier). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1202 cïon fig. « rejeton (personne) » (Renart, éd. M. Roques, XVIII, 16930); 2. ca 1250 « pousse de l'année, rejeton tendre et flexible » (Vies des pères, I, 290 ds T.-L.); 3. 1606 sion « rejet d'un arbre qu'on plante en terre » (NICOT); 1701 « jeune branche destinée à être greffée » (FUR., s.v. enter); 4. 1904 « brin fin qui termine une canne à pêche » (Nouv. Lar. ill.). Dér., à l'aide du suff. dimin. -on, d'un mot non att., issu de l'a. b. frq. « rejeton », cf. l'a. h. all. kîdi, m. h. all. kïde « id. ». Au sens 4, cf. soyon « chacun des morceaux qui composent une canne à pêche » (1360, Reims ds GDF. Compl.).

scion [sjɔ̃] n. m.
ÉTYM. XVIe; cion, XIIIe; selon Wartburg, d'un francique kith « rejeton » (cf. anc. haut all. Kidi) et suff. dimin. -on, mais cette hypothèse est peu vraisemblable, le franç. cion, le picard chion « postulent une base latine ci- qui pourrait être le lat. ciere “pousser, évacuer” » (P. Guiraud).
1 Jeune branche droite et flexible (en particulier pousse de l'année, rejet ou rejeton d'un arbre).
0 Elle avait dix-huit ans à cette heure, et elle n'était guère plus grande qu'à douze, toujours souple et mince comme un scion de peuplier (…)
Zola, la Terre, IV, III.
Arbor. Jeune arbre greffé en pied à la fin de la première année de végétation du greffon.
2 (1904). Pêche. Brin très fin qui termine la canne à pêche et auquel on attache la ligne.
HOM. Cyon.

Encyclopédie Universelle. 2012.