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• selerie 1260; de sellier

1 ♦ Métier, commerce du sellier; ouvrages du sellier. Articles de sellerie : selles, harnais, coussins et garnitures pour voitures. Bourrellerie et sellerie.

2 ♦ (cellarie 1360; de selle) Ensemble des selles et des harnais, lieu où on les range. La sellerie d'une écurie de courses.

n. f.

d1./d Art, industrie, commerce du sellier; ensemble des ouvrages du sellier.

d2./d Ensemble des selles et des harnais; lieu où on les range.

⇒SELLERIE¹, subst. fém.

A. — Ensemble des selles et harnais de chevaux, de montures que l'on possède, dont on a besoin. En tout état de cause, il faut garder tout ce qui est sellerie et vendre les chevaux nus (BALZAC, Corresp., 1832, p. 72). Au-dessus de la toile était pendue l'ossature d'une tête de chameau, avec tout son harnachement de brides mosaïquées de pierres bleues, tout un entourage de sellerie orientale, d'étriers de mameluck (GONCOURT, Man. Salomon, 1867, p. 133).

B. — P. méton. Lieu, salle où l'on range les selles et harnais. Le plancher de la sellerie luisait à l'œil comme le parquet d'un salon. Les harnais de voiture étaient dressés dans le milieu sur deux colonnes tournantes, et les mors, les fouets, les étriers, les gourmettes rangés en ligne tout le long de la muraille (FLAUB., M^me Bovary, t. 1, 1857, p. 62). Je m'arrête un instant à la sellerie, où Joseph astique ses harnais (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 165).

Prononc. et Orth.:[]. Homon., avec des restrictions, céleri. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. a) 1360 cellerie « ensemble de ce qui sert à harnacher les chevaux » (Rançon du roi Jean, A. N. KK 10a, f ° 55 v ° ds GDF. Compl.); 1390 sellerie (Bail, A.N. MM 31, f ° 117 r °, ibid.); b) 1701 « lieu où l'on range ce qui sert à harnacher les chevaux » (FUR.). Dér. de selle; suff. -erie. Fréq. abs. littér.:19.

⇒SELLERIE², subst. fém.

Métier du sellier; fabrication et commerce de ses ouvrages. Pour la réparation des voitures, [un atelier complet] comprend (...) un atelier de sellerie pour le capitonnage et le garnissage des coussins (BRICKA, Cours ch. de fer, t. 2, 1894, p. 121).

— En compos. [Le 2^e élém. désigne une spécialisation de la sellerie] Sellerie-bourrellerie, sellerie-garniture, sellerie-maroquinerie (Lar. encyclop.-GDEL et ROB. 1985).

Prononc.:[]. V. sellerie¹. Étymol. et Hist. 1260 selerie « art de faire des selles et tout ce qui concerne le harnachement des chevaux » (ESTIENNE BOILEAU, Métiers, p. 213 ds T.-L.). Dér. de sellier; suff. -erie.

sellerie [sɛlʀi] n. f.

ÉTYM. 1319; de selle, ou de sellier.

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I (1390; de selle). Ensemble de selles, de harnais. (→ Harnais, cit. 14). || La sellerie d'une écurie de courses. — Lieu (remise, resserre) où l'on range ces harnachements.

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II (De sellier). Métier, commerce du sellier, ouvrages de sellier. || Articles de sellerie : selles, harnais, colliers, brides, bâts… coussins et garnitures pour voitures. || Cuirs, peaux, basanes, toiles utilisés en sellerie. || Bourrellerie et sellerie. || Sellerie-garniture : fabrication des pièces garnissant l'intérieur des véhicules. || Sellerie-maroquinerie : fabrication et entretien des articles de maroquinerie et de voyage en cuir.