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• 1845; « serres d'un navire » 1643; de serrer

n. m. Action de serrer; son résultat. Le serrage des freins.

⇒SERRAGE, subst. masc.

A. — [Corresp. à serrer II A]

1. TECHNOL. Opération qui consiste à maintenir en contact les différentes pièces d'un assemblage en exerçant une pression; p. méton., organe mécanique assurant cette pression. Serrage de deux pièces au moyen de boulons et d'écrous; collier, vis de serrage; défaut de serrage. Pour que le serrage, duquel dépend la solidité de tout le système, soit complet, il ne faut pas que les têtes des rivets, en se posant les uns sur les autres, rendent ce serrage imparfait. Il est donc laissé, entre les assemblages, un isolement (VIOLLET-LE-DUC, Archit., 1872, p. 344). [Ces organes d'assemblage] se placent tous à cheval sur les pièces à assembler, pénétrant symétriquement de part et d'autre dans chacune d'elles, le boulon servant seulement à maintenir le contact et le serrage (CAMPREDON, Bois, 1948, p. 112).

2. BÂT. ,,Opération qui consiste à augmenter la densité de toute matière de moulage par application d'une pression`` (Termes nouv. Sc. Techn. 1983). Serrage du béton, du plâtre.

3. IMPR. Dernière phase de l'imposition qui consiste à assujettir solidement la composition dans la forme; p. méton., système utilisé pour cet assujettissement. De nos jours, le décognoir est en fer, et le serrage des formes s'opère par des noix crantées manœuvrées avec une clé (COSTON, A.B.C. journ., 1952, p. 193). Le serrage avec biseaux et coins de bois (...) est remplacé maintenant par le serrage mécanique, comportant des coins en fonte ou en acier (COMTE-PERN. 1974).

4. MÉCAN. ,,Mode d'ajustement dans lequel l'arbre est de dimension légèrement supérieure à l'alésage qui doit le recevoir`` (DEW. Technol. 1973).

B. — [Corresp. à serrer II C] Action de serrer (une pièce mobile, un dispositif de fixation ou de fermeture). Serrage d'un écrou, d'une vis; serrage d'un frein. Pour le serrage correct d'un joint, il y a lieu de procéder à un serrage bien régulier des parties en contact (AMBROISE, Monteur mécan., 1949, p. 47).

— Expr. fig., fam. Serrage de vis. Traitement sévère à l'égard de quelqu'un. Tout ce jour (...) pour aboutir (...) à ce dénouement: (...) le renvoi, les sermons paternels, une autre « boîte », et le serrage de vis (GENEVOIX, Avent. en nous, 1952, p. 195).

— CH. DE FER. Freinage. Synon. serrement (v. ce mot B). La valve de graduation intercepte la communication entre le réservoir auxiliaire et le cylindre de frein, tandis que le tiroir, retenu par son frottement contre la glace, demeure immobile. Le serrage est donc limité automatiquement (BAILLEUL, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 136). Fonctionnement anormal du frein automatique. (Dict. XX^e s.).

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1567 impr. « action de serrer la forme » (titre de J. GREVIN, C. PLANTIN, Dialogues francois, 20 ds WOLF (L.) Buchdruck 1979, p. 141); 2. a) 1643 mar. « ensemble des pièces de membrure appelées serres » (FOURNIER Hydrographie); b) 1803 « revêtement intérieur d'un vaisseau » (BOISTE); 3. 1872 « action de serrer » vis de serrage (LITTRÉ); 4. id. « action de consolider les diverses pièces d'un boisage de mine » (ibid.). Dér. de serrer; suff. -age.

serrage [sɛʀaʒ] n. m.

ÉTYM. 1845; mar., « serres d'un navire », 1643; de serrer.

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1 Opération qui consiste à serrer qqch.; son résultat. || Le serrage des freins. || Serrage de deux pièces métalliques au moyen de boulons et d'écrous. ⇒ Assemblage. || Défaut de serrage. ⇒ Jeu (supra cit. 86). — Coin, collier, vis de serrage.