sorcier, ière [ sɔrsje, jɛr ] n.
• XIIe; sorcerius VIIIe; lat. pop. °sortiarius « diseur de sorts », du lat. sors
1 ♦ Personne qui pratique une magie de caractère primitif, secret et illicite (sorcellerie). ⇒ envoûteur, magicien. Les sorciers du Moyen Âge. Sorciers et guérisseurs en Afrique, en Sibérie (⇒ chaman) . Des « sorciers inconnus qui provoquaient à leur gré les orages » (Genevoix). Des « paysannes, qui passent pour sorcières, guérissent [...] avec des sucs d'herbe » (Balzac). Balai, rhombe, chaudron, philtre de sorcière. Les trois sorcières de « Macbeth » de Shakespeare. La sorcière des contes de fées. L'apprenti sorcier. — Herbe aux sorcières : plante vivace (onagrariacées), à fleurs blanches ou rosées; verveine.
♢ Loc. (1950) Chasse aux sorcières : poursuite systématique d'opposants politiques, spécialt des procommunistes par le sénateur américain McCarthy (⇒ maccarthysme) ; persécution organisée.
2 ♦ Par anal. fam. (Vieille) sorcière : femme vieille, laide ou méchante, bizarrement accoutrée. « une sorcière fardée, la bouche comme un marécage insalubre, les cheveux comme une chaise dépaillée » (Morand).
3 ♦ Loc. Il ne faut pas être sorcier pour (faire qqch.). ⇒ adroit, habile. — Adj. Ce n'est pas bien sorcier, cela n'a rien de sorcier : ce n'est pas bien difficile. ⇒ malin . « Ce n'est pourtant pas sorcier ce que je vous demande » (Huysmans). Écrire deux pages par jour, ça n'a rien de sorcier.
● sorcier adjectif masculin Familier. Ce n'est pas sorcier, ce n'est pas très difficile à comprendre, à résoudre, à faire. ● sorcier (expressions) adjectif masculin Familier. Ce n'est pas sorcier, ce n'est pas très difficile à comprendre, à résoudre, à faire. ● sorcier (synonymes) adjectif masculin Familier. Ce n'est pas sorcier
Synonymes :
- compliqué
- malin
● sorcier, sorcière
nom
(bas latin sorcerius, diseur de sorts, du latin classique sors, sortis, sort)
Individu soupçonné de se livrer à des pratiques de sorcellerie.
● sorcier, sorcière (expressions)
nom
(bas latin sorcerius, diseur de sorts, du latin classique sors, sortis, sort)
Familier. Il ne faut pas être sorcier pour, il n'est pas nécessaire d'avoir des dons exceptionnels pour comprendre, deviner, faire cela.
● sorcier, sorcière (synonymes)
nom
(bas latin sorcerius, diseur de sorts, du latin classique sors, sortis, sort)
Individu soupçonné de se livrer à des pratiques de sorcellerie...
Synonymes :
- chaman
- devin
- magicien
sorcier, ère
n. (et adj. masc.)
d1./d n. Personne qui est réputée avoir pactisé avec des puissances occultes afin d'agir sur les êtres et les choses au moyen de charmes et de maléfices. Syn. (Guad.) quimboiseur, (Réunion) tisaneur.
|| Fig. Apprenti sorcier.
|| Loc. fig. Chasse aux sorcières: poursuite systématique, par un régime politique, de ses opposants.
d2./d adj. m. Fam. Ce n'est pas sorcier: ce n'est pas compliqué.
⇒SORCIER, -IÈRE, subst. et adj.
I. — Substantif
A. — 1. Personne à laquelle on attribue des pouvoirs surnaturels et en particulier la faculté d'opérer des maléfices avec l'aide du diable ou de forces malfaisantes. Synon. magicien (v. ce mot A 2). Vous avouez avoir vu le bélier que Belzébuth fait paraître dans les nuées pour rassembler le sabbat, et qui n'est vu que des sorciers? (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p. 363). Cette lumière nocturne (...) propice aux sorcières de Provence qui préparent les philtres d'amour, les sorts et les envoûtements (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 180). V. alchimiste ex. 2 et 4, balai ex. 3, magicien ex. 2, maléficier ex. 1.
SYNT. Sorcier africain; sorcier et guérisseur; sorciers et nécromans; balai, chaudron, philtre de sorcière; avoir peur des sorciers; croire aux sorciers; brûler une sorcière; être condamnée comme sorcière.
♦ [P. allus. au drame de Shakespeare « Macbeth »] Les sorcières de Macbeth (...) sont de charmantes jeunes filles, en comparaison [des vieilles femmes de Castille] (GAUTIER, Tra los montes, 1843, p. 33). Je me fais l'effet de Macbeth devant la marmite des sorcières (DE GAULLE, Mém. guerre, 1959, p. 91).
♦ Apprenti sorcier.
— BOT. Herbe aux sorciers/sorcières ou, p. ell., sorcière. Synon. fam. de circée. Le genre Circaea [genre de plantes, de la famille des Onagracées] comprend sept espèces (...). C[ircaea] lutetiana est l'herbe aux sorcières (Gde Encyclop. Alpha des Sc. et des Techn., Les Végétaux, Paris, Grange Batelière, t. 2, 1974, p. 152, col. 1). Rond de sorcières. V. rond2 C 2 a.
— HIST. Chasse aux sorcières. [P. allus. aux procès de sorcellerie qui eurent lieu à Salem dans le Massachusetts au XVIIe s.] Aux États-Unis pendant la guerre de Corée, virulente campagne anticommuniste mise en œuvre par le sénateur J. Mc Carthy. À cette époque [1952], la « chasse aux sorcières » fait rage dans les milieux cinématographiques aux États-Unis: cité devant la commission d'enquête du sénateur Mc Carthy, Losey est placé sur la liste noire (La Gde encyclop., Paris, Larousse, t. 35, 1974, p. 7297, col. 1).
♦ P. ext. Recherche systématique de ses opposants politiques par un gouvernement afin de les mettre à l'écart des affaires. « Nous ne ferons pas de chasse aux sorcières », jure-t-on dans l'entourage du Premier Ministre (Le Nouvel Observateur, 1-7 juill. 1988, p. 28, col. 2). P. anal. Élimination des membres jugés indésirables dans un corps social. Synon. épuration, purge. Je voudrais, pour finir, insister sur le fait que, en définitive, la chasse aux sorcières n'existe pas dans le domaine scientifique (Le Monde, 30 juin 1988, p. 14, col. 6).
2. En partic., au fém. Personnage maléfique des contes de fées. Elle se transforme à la façon des sorcières de jadis dans les contes de fées (BORDEAUX, Fort de Vaux, 1916, p. 112). La sorcière peut bien enchaîner le prince charmant sans aucun lien visible (...); elle ne peut faire qu'il n'aime pas celle qu'il a choisie; en oiseau bleu encore il vient chanter à la fenêtre de la bien-aimée (ALAIN, Propos, 1921, p. 293).
B. — P. anal.
1. Surtout au fém. Vieille femme, vieil homme d'aspect rebutant ou ridicule et d'humeur acariâtre. C'est un vieux sorcier, une vieille sorcière (Ac.). Cette sorcière laide à faire à Belzébuth tourner les deux talons; — jeune et belle à présent (...) fait sécher de jalousie (...) les beautés à la mode (GAUTIER, Albertus, 1833, p. 137). Je me présentai à la vieille propriétaire bossue et lunatique (...). La sorcière me céda son antre pour une somme des plus modiques (MILOSZ, Amour. init., 1910, p. 42).
— Empl. qualificatif. Une (la, cette...) (vieille) sorcière de + n. de pers. ou n. de fonction. Vous voyez que je ne me doutois pas en vain que cette sorcière d'hôtesse nous cachoit quelque chose (BALZAC, Annette, t. 4, 1824, p. 144). Sur le bout du banc, se tenait une vieille sorcière de receleuse à la tignasse déteinte et à la voix éraillée (GIDE, Souv. Cour d'ass., 1913, p. 670).
2. Au masc., littér., vieilli. Synon. de magicien (v. ce mot B). Cet artiste, ce poète, ce musicien est un véritable sorcier (ROB. 1985).
— Sorcier de + subst. Chopin est-il pour toi l'Ange de la musique, Et Delacroix le grand sorcier de la couleur? (ROLLINAT, Névroses, 1883, p. 39).
C. — Loc. verb. fig., fam. Ne pas être (un) grand sorcier. Manquer d'habileté, ne pas être très intelligent. (Dict. XIXe et XXe s.). Il ne faut pas être (un) grand sorcier pour (faire qqc.). Il n'est pas nécessaire d'être particulièrement intelligent pour (faire quelque chose). Il ne faut pas être grand sorcier pour faire, pour deviner telle chose (Ac.).
II. — Adjectif
A. — 1. [En parlant d'un inanimé]
a) Propre aux sorciers, relatif à la sorcellerie. Personne ne lit plus le sort dans les tarots sorciers (ARAGON, Crève-cœur, 1941, p. 15). La force sorcière est censée être innée ou acquise, généralement les deux à la fois (Religions 1984).
b) Qui évoque la sorcellerie, qui paraît magique. Basse sur l'horizon, la lune était si grande Que tout prenait un air sorcier (ROSTAND, Musardises, 1890, p. 279). L'aspect sorcier de certains paysages entrevus à des heures troubles (LORRAIN, Sens. et souv., 1895, p. 111).
2. [En parlant d'une pers.] Qui pratique la sorcellerie. Elle me dit de faire la croix dans ma main gauche avec une pièce de monnaie, et les cérémonies magiques commencèrent (...) il était évident qu'elle n'était pas sorcière à demi (MÉRIMÉE, Carmen, 1845, p. 23). Favre mère, qui était un peu sorcière, jeta des sorts aux miliciens (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 140).
B. — Au fig., fam.
1. [En parlant d'une action, d'un champ d'activité; gén. dans un tour nég.] Difficile. La technologie métaphysique n'est pas beaucoup plus sorcière [que celles des sciences et des arts], comme on dit chez nous (SAND, Nouv. lettres voy., 1868, p. 76). Voici vos fiches mises à jour. Ce n'était pas sorcier (H. BAZIN, Lève-toi, 1952, p. 51).
— Expr. Ce(la)/il n'est pas sorcier de (faire qqc.). Il n'est pas difficile de. Ce n'était pas bien sorcier de me faire retrouver mon frère, puisque tu venais sans doute de le voir (SAND, Pte Fad., 1849, p. 120). Il n'est pas sorcier de faire bavarder ces deux commères (ARNOUX, Crimes innoc., 1952, p. 280).
2. [En parlant d'une pers.] Doué d'une intelligence extraordinaire. Il ne s'agit pas d'être sorcier, malin ou savantasse (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 209).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. Ac. 1694, 1718: sorcier, -iere; dep. 1740: -ière. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1160 sorciere « celle à qui on attribue un pouvoir surnaturel qui serait dû à un pacte avec le diable » (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1907); 1283 sorcier (PHILIPPE DE BEAUMANOIR, Coutumes de Beauvaisis, 334, éd. Am. Salmon, t. 1, p. 162); 2. fig. a) 1578 (RONSARD, Les Amours diverses, éd. P. Laumonier, t. 17, p. 309: les vers enchantez, sont les sorciers d'Amour); b) 1579 « femme vieille et laide, bizarrement accoutrée » (P. LARIVEY, Morfondu, IV, 1, éd. Ancien Théâtre Français, t. 5, p. 355: nostre vieille sorcière de servante); id. vieille sorcière (ibid., p. 361); c) 1635 subst. masc. « celui qui charme comme un sorcier » (CORNEILLE, Médée, II, 5, 680); 3. loc. fig. a) 1640 être sorcier comme une vache « manquer de jugement » (OUDIN Curiositez); b) 1656 il ne fallait pas être grande sorcière pour (MOLIÈRE, Le Dépit Amoureux, IV, 1, 1158); 1694 il ne faut pas estre sorcier, grand sorcier pour (Ac.). B. Adj. 1555 yeus sorciers (RONSARD, Odes, éd. P. Laumonier, t. 1, p. 240); 1898 ce n'est pas sorcier (RENARD, Journal, p. 464). Du lat. tardif sortiarius « diseur de sorts » (860, HINCMARUS, De Divortio ds NIERM.; sorcerus, VIIIe s., Gloses de Reichenau, éd. H. W. Klein, t. 1, p. 191), dér. du lat. class. sortes, plur. de sors, sortis, v. sort. Jusqu'à la fin du XVe s., les idées confuses que l'on se fait sur les détenteurs de pouvoirs merveilleux se traduisent par différents termes pour exprimer la même notion; devin, enchanteur, charmeur, ensorceleur, sorcier, avec des caractères distinctifs; ils sont tous des agents du diable. Au XVIe s., l'élaboration du concept de magie et l'apparition du terme magicien fait que sorcier ne désigne plus que les vils artisans de maléfices qui participent au sabbat et se vendent au diable. Fréq. abs. littér.:1 009. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1 275, b) 1 103; XXe s.: a) 1 851, b) 1 497. Bbg. QUEM. DDL t. 31 (s.v. herbe aux sorciers). — ROQUES (M.). Romania, 1949, t. 70, p. 428. — SALOMONSKI (E.). Vox rom. 1948/49, t. 10, pp. 297-298. — WAGNER (R.-L.). « Sorcier » et « magicien ». Paris, 1939, 292 p. — ZUMTHOR (P.). Sorcier et magicien. À propos d'un livre de R.-L. Wagner. Z. rom. Philol. 1949, t. 65, pp. 441-457.
sorcier, ière [sɔʀsje, jɛʀ] n.
ÉTYM. XIIe; sorcerius, VIIIe; lat. pop. sortiarius « diseur de sorts », du lat. sors.
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1 Personne qui pratique une magie de caractère primitif, secret et illicite (sorcellerie). ⇒ Envoûteur, magicien (cit. 4); et aussi devin, invocateur (vx). || Grimoires (→ Article, cit. 5), maléfices (cit. 5), philtres (cit. 3) des sorciers et des sorcières. — (Dans les légendes). || Les sorciers passaient pour avoir fait un pacte avec le diable. || Sorciers, sorcières qui font des images de cire pour envoûter (cit. 1) qqn, qui invoquent (cit. 3) Satan, vont au Sabbat (cit. 1), jettent des sorts. || Homuncules fabriqués par les sorciers. || Sorcier qui prend l'apparence d'un loup. ⇒ Loup-garou. — (Dans la pratique sociale). || Sorciers et guérisseurs dans les campagnes (→ aussi Médecine, cit. 3; rebouteur, cit.). || Sorciers et devins dans les religions (⇒ Chamanisme). || Sorciers africains. — La sorcière, personnage des contes de fées. || Les trois sorcières de Macbeth (→ aussi Chaudron, cit. 2). || La Sorcière, œuvre de Michelet. || Procès de sorcières; sorcière condamnée au bûcher. || Jeanne d'Arc fut brûlée comme sorcière.
0.1 (…) et, après nous avoir tous examinés l'un après l'autre, il m'adressa la parole, et me dit que son esprit ne pouvait agir suivant son intention, parce que j'étais plus grand sorcier que lui, et que mon génie était plus puissant (…).
J.-F. Regnard, Voyage en Laponie, p. 138.
1 Il parlait, justement, de sorciers inconnus qui provoquaient à leur gré les orages, groupés en rond dans un étang, la nuit, soulevant l'eau à grands coups de battoirs jusqu'à des trente pieds de hauteur, et poussant des cris affreux (…)
M. Genevoix, Raboliot, II, III.
2 Le sorcier se croit un être surnaturel. Chez quelques peuples, il l'est par droit de naissance, la profession étant héréditaire; mais partout, il doit subir un long noviciat, de dures épreuves (…) Même en faisant la part de l'imposture, il est convaincu de pouvoir à son gré faire la pluie et le beau temps, tuer, guérir, etc. Ses incantations ont une vertu irrésistible qui vient de lui.
Th. Ribot, la Logique des sentiments, p. 108.
♦ ☑ Loc. fig. Chasse aux sorcières (v. 1950-1955; trad. de l'anglo-amér., allusion aux femmes pourchassées et condamnées au bûcher comme sorcières dans l'Angleterre et l'Amérique puritaines du XVIIe s.; expression appliquée d'abord aux activités anticommunistes du sénateur américain J. Mac Carthy). Poursuite systématique par un gouvernement ou un parti de ses opposants politiques; persécution organisée.
2.1 Il faut s'attendre qu'alors, bien des gens qui manœuvrent encore maintenant dans l'obscurité avec prudence jetteront le masque. Il serait erroné de commencer maintenant une chasse aux sorcières et de voir partout des fantômes.
F. Mauriac, le Nouveau Bloc-notes 1958-1960, p. 163.
♦ ☑ L'apprenti sorcier. ⇒ Apprenti (cit. 13).
2 ☑ (1656). Loc. fig. Il ne faut pas être sorcier, grand sorcier pour… ⇒ Adroit, habile (→ aussi Besicles, cit. 3).
2.2 (…) ce sont les mains sorcières du Mal qui frôlent ses seins, l'intérieur de ses jambes, ah ! comme le monde est habité, comme on se dépasse (…)
L. Pauwels, l'Amour monstre, p. 86.
b ☑ (1904). Fam. Ce n'est pas bien sorcier : ce n'est pas bien difficile. ⇒ Malin (supra cit. 17); → Bouteille, cit. 5; patauger, cit. 4.
3 La mère Vergognat ne parut pas saisir la signification des mots et, prudemment, elle bafouilla : je ne saurais pas vous renseigner. — Ce n'est pourtant pas sorcier ce que je vous demande, reprit Mme Bavoil.
Huysmans, l'Oblat, II.
4 N. f. (1588). Fig. Femme vieille, laide et méchante, bizarrement accoutrée.
4 Sa mère, qui habite avec elle, est une sorcière fardée, la bouche comme un marécage insalubre, les cheveux comme une chaise dépaillée, l'œil complice, malgré ses mains en oraison.
Paul Morand, l'Europe galante, p. 10.
5 N. m. (1635). Fig. (Vieilli). Homme, artiste qui captive par son adresse, son habileté, son art. ⇒ Charmeur. || Ce poète, ce musicien est un véritable sorcier.
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DÉR. Ensorceler, sorcellerie.
Encyclopédie Universelle. 2012.