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sous-lieutenant

sous-lieutenant, ante [ suljøt(ə)nɑ̃, ɑ̃t ] n.
• 1669; autre sens 1479; de sous- et lieutenant
Officier subalterne du premier grade des officiers, au-dessous du lieutenant. On dit « mon lieutenant » à un sous-lieutenant. Des sous-lieutenants.

sous-lieutenant, sous-lieutenants nom masculin Premier grade des officiers, dans les armées de terre et de l'air. (Le sous-lieutenant porte un seul galon à la couleur de son arme.)

sous-lieutenant
n. m. Officier du grade le moins élevé dans les armées de terre et de l'air. Des sous-lieutenants.

⇒SOUS-LIEUTENANT, subst. masc.
A. — DÉFENSE. Dans les armées de terre et de l'air, officier du grade immédiatement inférieur à celui de lieutenant; p. méton., grade, titre correspondant. Sous-lieutenant de réserve. En 1805, je n'étais encore que sous-lieutenant, je fis partie de la grande armée, et je me trouvais à Austerlitz (BALZAC, Méd. camp., 1833, p. 264). Un officier, le sous-lieutenant M... (...), ayant été averti par son ordonnance de la présence d'un de ces agents provocateurs près de la cuisine de la (...) compagnie s'y rendit (BARRÈS, Cahiers, t. 11, 1917, p. 281).
B. — MARINE. Officier dont le grade est immédiatement inférieur à celui de lieutenant de vaisseau (grade qui a remplacé celui d'enseigne de vaisseau de 1786 à 1791). Colinet... Lieutenant de frégate, fait sous-lieutenant de vaisseau le 1er mai 1786 (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 4).
Prononc. et Orth.:[], [-]. Ac. 1694: souslieutenant, dep. 1718: sous-lieutenant. Étymol. et Hist. 1. 1479 « celui qui était chargé de tenir la place d'un lieutenant de l'ordre administratif » (Ordonnances des rois de France de la troisième race, éd. De Pastoret, t. 18, p.539); 2. 1641 « officier de guerre qui commande sous le lieutenant » (Depost général de la guerre, vol. 63, pièce 232: « Aux cappitaines, lieutenans, soubz lieutenans, sous officiers qui ont charge de ses gallères... »); 1679 « officier du grade le moins élevé dans l'armée française » (RICH.). Dér. de lieutenant; préf. sous-. Fréq. abs. littér.:252. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 553, b) 246; XXe s.: a) 395, b) 229.
DÉR. Sous-lieutenance, subst. fém., vieilli. Charge de sous-lieutenant. Murat (...) obtint (...) une sous-lieutenance dans le onzième régiment de chasseurs à cheval (CHATEAUBR., Mém., t. 3, 1848, p. 366). L'ambition de Saint-Victor se bornait à avoir une sous-lieutenance dans l'armée autrichienne en garnison à Milan (GONCOURT, Journal, 1862, p. 1143). — [], [-]. Ac. 1694-1835: sous-lieutenance. — 1re attest. 1604 soubz-lieutenance (Lettre de Henri IV ds LAFFLEUR DE KERMAINGANT, Mission de Christophe de Harlay, Pièces justificatives, 184); de sous-lieutenant, suff. -ance.
BBG. — QUEM. DDL t. 10 (s.v. sous-lieutenance).

sous-lieutenant [suljøtnɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1669; « remplaçant d'un lieutenant de justice », 1479; de sous-, et lieutenant.
Officier du grade inférieur à celui de lieutenant. Sous-bite (argot milit.). || Il était sous-lieutenant au 27e régiment de lanciers (cit. 1). || Le sous-lieutenant X… || On dit « mon lieutenant » à un sous-lieutenant.
(1786). Mar. || Sous-lieutenant de vaisseau : officier situé dans la hiérarchie militaire à un rang immédiatement inférieur à celui de lieutenant de vaisseau.

Encyclopédie Universelle. 2012.