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supplique

supplique [ syplik ] n. f.
• 1578; supplic n. m. 1340; it. supplica; du lat. supplicare supplier
Demande par laquelle on sollicite une grâce, une faveur d'un supérieur. requête.

supplique nom féminin (latin supplicare, supplier, d'après réplique) Demande adressée à l'autorité compétente en vue d'obtenir un avantage. ● supplique (synonymes) nom féminin (latin supplicare, supplier, d'après réplique) Demande adressée à l'autorité compétente en vue d'obtenir un avantage.
Synonymes :
- instance
- requête
- sollicitation

supplique
n. f. Didac. Requête par laquelle on demande une grâce à une autorité officielle. Présenter une supplique à un magistrat.

⇒SUPPLIQUE, subst. fém.
A. — Demande, prière instante. Synon. requête, supplication. Les suppliques implorantes, telles que le Kyrie (HUYSMANS, Oblat, t. 2, 1903, p. 74). Mounnezergues semblait bien décidé par son mutisme souriant à lui extraire une supplique entièrement énoncée. Pierrot accoucha donc:Je venais voir s'il n'y aurait pas du boulot pour moi au cirque Mamar (QUENEAU, Pierrot, 1942, p. 150).
B. — Spécialement
1. DR., cour. ,,Demande ou exposé adressé à l'autorité compétente sous forme précative, pour obtenir certains avantages non contraires aux lois et faisant appel à l'équité et à la bienveillance, plutôt qu'aux principes juridiques stricts`` (CAP. 1936). Le 14 novembre 1885, les enfants de Pierre Vaux adressaient à Jules Grévy, président de la République, une nouvelle supplique pour obtenir la réhabilitation de leur père (CLEMENCEAU, Iniquité, 1899, p. 487). La supplique du contribuable qui demande un dégrèvement parce qu'il n'a plus de quoi vivre (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 520).
2. RELIG. CATH. ,,Demande écrite adressée à la Curie Romaine (...) en vue d'obtenir un rescrit de grâce ou un rescrit de justice`` (Foi t. 1 1968); demande adressée au pape. Dans le Mercure, longue supplique de Peladan au Pape « pour la réforme des canons en matière de divorce » (BLOY, Journal, 1903, p. 206). Il adressait au pape des suppliques à fendre l'âme (A. FRANCE, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 456).
Prononc. et Orth.:[syplik]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1629 « requête écrite présentée à une autorité pour solliciter une grâce, une faveur » (Cardinal de RICHELIEU, lettre fin oct. ds Lettres, instructions publiques et papiers d'État, éd. Avenel, t. 3, p. 459); 2. 1798 « demande, prière quelconque » (Ac.). Empr. à l'ital. supplica, att. dep. le XVIe s. (B. DAVANZATI, Fr. SASSETTI ds TOMM.-BELL.), déverbal de supplicare « supplier »; cf. l'hapax m. fr. supplic « requête » (1340 ds P. VARIN, Arch. admin. de la ville de Reims, t. 2, p. 850) directement dér. du lat. supplicare (supplier). Voir BL.-W.1-5 et FEW t. 12, p. 449. Fréq. abs. littér.:74.

supplique [syplik] n. f.
ÉTYM. 1578; supplic, n. m., 1340; du lat. supplicare (→ Supplier), d'après réplique, avec infl. de l'ital. supplica.
1 Demande par laquelle on sollicite une grâce, une faveur (d'un supérieur). Requête (II.).Dr. || La supplique fait appel à la bienveillance, à des principes moraux (équité, justice).
0 Le duc se chargeait de ses suppliques, disant qu'il les remettrait au roi en mains propres, et il les jetait à la poste.
Hugo, Choses vues, I, 1847, Duc de Praslin.
2 (V. 1798). Fam. Demande, instance. Prière.

Encyclopédie Universelle. 2012.