suppositoire [ sypozitwar ] n. m.
• XIIIe; lat. suppositorium, de supponere « mettre au-dessous »
♦ Préparation pharmaceutique, de consistance solide, de forme conique, que l'on introduit dans l'anus. Mettre un suppositoire. — Abrév. fam. (1965) SUPPO [ sypo ]. Des suppos.
● suppositoire nom masculin (bas latin suppositorium, du latin classique suppositum, placé dessous) Forme médicamenteuse destinée à être introduite par la voie rectale.
suppositoire
n. m. Préparation médicamenteuse solide que l'on administre par voie rectale.
⇒SUPPOSITOIRE, subst. masc.
MÉD. [Abrév. fam. suppo] ,,Préparation pharmaceutique, de consistance solide, de forme conique ou ovoïde que l'on met dans l'anus soit pour faciliter les évacuations, soit pour faire absorber un médicament`` (GARNIER-DEL. 1972). On, dit Gabriel, pourrait lui donner un soporifique (...) Paraît qu'y a des suppositoires au poil qui permettent d'obtenir ce résultat (QUENEAU, Zazie, 1959, pp. 33-34).
Prononc. et Orth.:[]. MARTINET-WALTER 1973 [--] (6/17). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XIIIe s. (Simples medecines, éd. P. Dorveaux, p. 64). Empr. au lat. médiév. suppositorium « id. » (ca 1250 ds LATHAM), dér. de suppositum, supin de supponere (v. supposer) qui est att. au sens méd. « appliquer comme un suppositoire » (v. OLD); suppositorium est également att. en lat. chrét. au sens de « soucoupe » issu du sens littéral de supponere « placer sous » (VIe s. ds BLAISE Lat. chrét.). Bbg. SAINT-GÉRAND (J.-Ph.). Ét. d'un micro-syst. lexical... La Licorne, 1976, n° 1, pp. 137-139, 146-147.
suppositoire [sypozitwaʀ] n. m.
ÉTYM. XIIIe; lat. suppositorium, de supponere « mettre au-dessous » au sens concret.
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♦ Préparation pharmaceutique, de consistance solide, de forme allongée, que l'on introduit dans l'anus, soit pour provoquer des évacuations, soit pour administrer un médicament. — Abrév. : un suppo, des suppos [sypo].
0 Cette désaffection passagère pour l'administration buccale s'est accentuée avec l'introduction des premiers antibiotiques, très fragiles et instables, pour lesquels seule la voie injectable pouvait être retenue. Parallèlement, on assistait chez certains malades à une valorisation des « suppos » et des « piqûres », valorisation parfois directe (…) parfois antithétique (…)
A. Le Gall et R. Brun, les Malades et les Médicaments, p. 62.
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Encyclopédie Universelle. 2012.