surplis [ syrpli ] n. m.
• sorpliz v. 1170; adapt. lat. médiév. superpellicium « ce qui est sur la pelisse »
♦ Vêtement de lin à manches larges, souvent plissé, que les prêtres portent sur la soutane, et qui descend à mi-jambe. Surplis de prélat. ⇒ 1. rochet.
● surplis nom masculin (latin médiéval superpellicium, de pellicius, fourrure) Vêtement liturgique de toile fine, blanche, à manches larges, qui descend jusqu'aux genoux et se porte par-dessus la soutane. ● surplis (difficultés) nom masculin (latin médiéval superpellicium, de pellicius, fourrure) Orthographe Toujours avec un s final, même au singulier, à la différence de pli : un surplis brodé.
⇒SURPLIS, subst. masc.
Vêtement liturgique blanc, souvent plissé, à manches amples et qui descend à mi-jambes porté par les ecclésiastiques, les chantres, et les enfants de chœur, par-dessus les vêtements ou la soutane. Dans ce flot blanc des surplis (...) luisaient les chapes d'or des chantres et les robes rouges des enfants de chœur (ZOLA, Rêve, 1888, p. 203).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1174-76 surpliz « vêtement de toile plissée que les prêtres portent sur la soutane » (GUERNES DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, 1615 et 5783 ds T.-L.); av. 1188 sorpeliz « blouse ample de toile à très larges manches plissées, portée par les deux sexes » (Partenopeus de Blois, éd. J. Gildea, 8047). Empr. au lat. médiév. superpellicium (XIe s. ds DU CANGE), propr. « ce qui est sur la pelisse » (comp. de super « au-dessus de » et du b. lat. pellicius, v. pelisse) dont le préf. super a été francisé en sur (cf. surintendant). Fréq. abs. littér.: 172.
surplis [syʀpli] n. m.
ÉTYM. V. 1170, sorpliz, aussi sorpeliz; adapt., d'après sur-, et pli, du lat. médiéval superpellicium, proprt « ce qui est sur la pelisse »; du bas lat. pellicius, var. de pelliceus « de peau », de pellis.
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♦ Vêtement de lin à manches larges, souvent plissé, que les prêtres portent sur la soutane, et qui descend à mi-jambes. || Surplis de prélat. ⇒ Rochet (→ Ecclésiastique, cit. 4; exorcisme, cit. 1). || Les anciens surplis avaient des ailes plissées qui retombaient sur les épaules.
1 Ensuite, le clergé commençait, deux ou trois cents prêtres en simple soutane, une centaine en surplis, une cinquantaine revêtus de chasubles d'or (…)
Zola, Lourdes, p. 100.
2 Les moines, revêtus de leur camail rouge et de leur surplis fraîchement plissé, chantaient.
Georges Borgeaud, le Préau, in Littérature de langue franç. hors de France, p. 604.
Encyclopédie Universelle. 2012.