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surplomb

surplomb [ syrplɔ̃ ] n. m.
• 1691; de surplomber
1Archit. Partie qui surplombe, est en saillie par rapport à la base.
2Cour. EN SURPLOMB. Mur en surplomb, qui penche. Ascension d'une paroi en surplomb. Étages, balcons en surplomb. encorbellement. Falaise en surplomb, dont la base est creusée par l'action des vagues.

surplomb nom masculin (de surplomber) Position de quelque chose, en particulier d'une partie de construction (encorbellement, porte-à-faux), qui fait saillie, qui avance dans le vide : Terrasse en surplomb.

surplomb
n. m.
d1./d CONSTR Partie d'un bâtiment qui dépasse par le sommet la ligne d'aplomb.
d2./d En surplomb: dont le haut forme une saillie. Paroi en surplomb.

⇒SURPLOMB, subst. masc.
A. — 1. Fait d'être en saillie par rapport à la base, de pencher en avant. La salle [du thêatre à l'italienne], axée verticalement, empilant ses étages, balcons et galeries, depuis le parterre jusqu'au poulailler, n'est plus conçue pour le spectacle puisque (...) [de nombreuses] places proposent une vision mutilée par l'obliquité ou aplatie par le surplomb (SERRIÈRE, T.N.P., 1959, p. 58).
2. ALPIN., GÉOL. Partie supérieure d'une roche, d'une masse qui fait saillie, qui s'avance. Nous grimpons, d'abord tout droit, dans un mur à peu près vertical; puis, arrêtés par un surplomb, nous suivons une apparence de corniche qui monte obliquement vers le Sud (R. alpine, juin 1898, n° 6, p. 166 ds QUEM. DDL t. 27). [L'érosion éolienne] crée des formes étranges, vulgarisées par la photographie, que l'on rencontre, par exemple, dans certaines régions sahariennes: surplombs, arches naturelles, piliers isolés affouillés à la base (COMBALUZIER, Introd. géol., 1961, p. 82).
B. — Loc. adj. ou adv. En surplomb. Qui penche en avant, qui est en saillie par rapport à la base. Falaise, mur, rocher en surplomb; être en surplomb. [Le grès dit vosgien] se délite alors en plaques épaisses, empilées les unes sur les autres, souvent en surplomb (VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 189). Type de construction dont les étages supérieurs sont nettement en surplomb par rapport au rez-de-chaussée (SIEGEL, Formes structurales archit. mod., 1965, p. 118).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1676 en surplomb « hors d'aplomb » (FÉLIBIEN, p. 669); 1691 surplomb « partie qui surplombe, est en saillie par rapport à la base » (D'AVILER, Cours d'archit., p. 830 ds Fr. mod. t. 33, p. 232). Déverbal de surplomber. Fréq. abs. littér.: 38. Bbg. Archit. 1972, p. 73, 86. QUEM. DDL t. 27.

surplomb [syʀplɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1691; de surplomber.
1 Archit. Partie qui surplombe, est en saillie par rapport à la base.
(1937, in Petiot). Saillie rocheuse d'une paroi ou d'un passage qu'on escalade. || Franchir un surplomb en escalade artificielle.
2 Cour. || En surplomb. || Mur en surplomb, qui penche. Dévers. || Ascension d'une paroi en surplomb. || Étages en surplomb des maisons du moyen âge. || Balcons en surplomb. Encorbellement.Falaise en surplomb, dont la base est creusée par l'action des vagues.
0 Les maisons à pignons denticulés ou roulés en volute faisaient saillir des étages en surplomb composés d'une rangée de fenêtres ou plutôt d'une seule fenêtre à panneaux de verre, séparés par des montants sculptés.
Th. Gautier, Voyage en Russie, I, II.

Encyclopédie Universelle. 2012.