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tonicité

tonicité [ tɔnisite ] n. f.
• 1803; de tonique
1Physiol. Tonus musculaire. Absence, insuffisance, excès de tonicité. atonie, hypertonie, hypotonie.
2Caractère de ce qui est tonique, stimulant. « la tonicité salée de la Méditerranée » (Michelet).

tonicité nom féminin Caractère d'un climat tonique : La tonicité de l'air marin. Caractère des muscles d'être dotés de tonus.

tonicité
n. f. PHYSIOL Tonus musculaire.

⇒TONICITÉ, subst. fém.
A. — PHYSIOL. État de tension permanente et involontaire des muscles sous la dépendance du système nerveux. Synon. tonus musculaire. Absence, insuffisance, excès de tonicité. Les muscles conservent à l'état de repos une certaine tonicité (Cl. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 196). Sur un cheval couché, on pose le diagnostic (...) par l'examen de la queue. Celle-ci présente normalement une tonicité appréciable, elle offre au déplacement une résistance et une élasticité qui lui font reprendre, dès qu'on la lâche, sa position primitive (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 152).
P. anal. Force vitale. Dans le cas de Tchekhov, ce n'est pas Tchekhov lui-même qui est déprimé (...) ce sont ses personnages qui sont déprimés, ce qui est tout différent, et ceci expliquerait plus facilement, à cause sinon de la tonicité, du moins de la volonté de tonicité de l'auteur qui se tient derrière eux, que son œuvre puisse devenir un tonique (DU BOS, Journal, 1925, p. 259). Sa complexité psychologique [de l'être épanoui], sa tonicité puissante lui permettent d'embrasser un volume d'activités et d'influences qui écraseraient une personnalité moins forte (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 304).
B. — P. méton. Caractère de ce qui est, qui rend tonique. De l'ensoleillement de ces journées, des aromes des arbres, des fragrances des herbes, de la tonicité de l'air (...) naît chez eux [les gens de théâtre], avec une élévation du pouls, une allégresse un peu fiévreuse (E. DE GONCOURT, Faustin, 1882, p. 285).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1803 « manifestation de l'élasticité des tissus vivants et spécialement du tissu musculaire » (BOISTE); 1861 « caractère de ce qui est tonique, stimulant » (MICHELET, La Mer, IV, 11 ds ROB.). Dér. sav. de tonique1; suff.-(i)té. Fréq. abs. littér.:19.

tonicité [tɔnisite] n. f.
ÉTYM. 1803; de tonique.
1 Physiol. Manifestation de l'élasticité des tissus vivants, et, spécialt, du tissu musculaire ( Muscle), sous la dépendance du système nerveux. Ton (III.), tonus. || Absence ( Atone, atonie), insuffisance, excès de tonicité ( Hypo-, hypertonie).
1 Ses muscles présentaient de remarquables symptômes de tonicité. Véritablement homme d'action en même temps qu'homme de pensée, il agissait sans effort, sous l'influence d'une large expansion vitale, ayant cette persistance vivace qui défie toute mauvaise chance.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 13.
2 (1861). Caractère de ce qui est tonique, stimulant.
2 (…) la tonicité salée de la Méditerranée, et la tonicité plus moite, plus douce (…) que nous offre l'Océan.
Michelet, la Mer, IV, II (1861).
CONTR. Atonie, flaccidité.

Encyclopédie Universelle. 2012.