tonitruant, ante [ tɔnitryɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1866; du lat. tonitruare « tonner »
♦ Fam. Qui fait un bruit de tonnerre, énorme. D'une voix tonitruante. ⇒ tonnant. « le hihan tonitruant de l'âne de la crèche » (Tournier). — Par ext. (Personnes) « Le gros, l'épais [...] le tonitruant Balzac » (Henriot).
● tonitruant, tonitruante adjectif (bas latin tonitruans, du latin classique tonitrus, tonnerre) Retentissant comme le tonnerre : Une voix tonitruante. ● tonitruant, tonitruante (synonymes) adjectif (bas latin tonitruans, du latin classique tonitrus, tonnerre) Retentissant comme le tonnerre
Synonymes :
- résonnant
- tonnant
- vibrant
tonitruant, ante
adj. Qui fait un bruit énorme, semblable au tonnerre. Une voix tonitruante.
⇒TONITRUANT, -ANTE, adj.
A. — [En parlant d'un son, d'un bruit] Qui retentit comme le tonnerre. Synon. fracassant, retentissant. Bruit, fracas tonitruant. Vous êtes premièrement impitoyable pour les inférieurs, doué vis-à-vis d'eux d'une voix tonitruante, d'une stature, et deuxièmement (...) vous êtes vis-à-vis des puissants, fluet, bossu et à voix de fausset (GIRAUDOUX, Bella, 1926, p. 93). En contournant le quartier juif, vous trouverez ces belles avenues où défilent des tramways chargés de fleurs et de musiques tonitruantes (CAMUS, Chute, 1956, p. 147). V. aérolithe II A.
B. — P. méton. [En parlant de la cause, de la source d'un bruit] Qui occasionne un bruit énorme. Fanfare tonitruante; orchestre tonitruant. C'est avec une joie d'enfant qu'il avait aimé le moine batailleur et sensuel de qui le verbe savoureux, le lyrisme tonitruant, le rire et le verbe l'enchantaient (FAURE, Hist. art, 1914, p. 523). Un silence habituel, qui est rompu tout à coup par le passage tonitruant d'un camion à trois chevaux (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p. 177).
— [En parlant d'une pers.] Dont la voix est retentissante. La princesse Mathilde était tonitruante et bête, impulsive et, comme Plonplon, craintive vis-à-vis des hommes au pouvoir (L. DAUDET, Brév. journ., 1936, p. 51). Les gens qui se sauvent dans la rue, tonitruants, mal réveillés (CENDRARS, Du monde entier, Au cœur du monde, 1957, p. 262). Empl. subst. masc. Ce tonitruant dut éteindre ses carreaux seulement parfois il éclatait et c'était superbe (BLOY, Désesp., 1886, p. 92).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. BARBEAU-RODHE 1930. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. V. tonitruer. Fréq. abs. littér.:31.
tonitruant, ante [tɔnitʀyɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1876; lat. tonitruans, p. prés. du lat. tonitruare « tonner ».
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♦ Fam. Qui fait un bruit de tonnerre, un bruit énorme. ⇒ Énorme. || Voix tonitruante. ⇒ Tonnant.
1 (…) la masse tonitruante de ce léonin Océan Indien que la mousson du sud-ouest pousse en avant (…)
Claudel, Connaissance de l'Est, p. 8.
♦ (Personnes). || Un homme tonitruant. ⇒ Bruyant. || « … le gros, l'épais… le tonitruant Balzac » (Henriot, les Romantiques, p. 332).
2 (…) les voix (…) se faisant maintenant pour Hélène tonitruantes (…) comme lorsqu'on enlève brusquement les paumes qu'on a longtemps gardées sur ses oreilles (…)
Claude Simon, le Vent, p. 166.
♦ N. Rare. || Un tonitruant.
3 Ce tonitruant dut éteindre ses carreaux. Seulement parfois il éclatait et c'était superbe. Comme imprécateur, surtout, il était inouï.
Léon Bloy, le Désespéré, p. 70.
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DÉR. Tonitruance. — (Du lat.) Tonitruer.
Encyclopédie Universelle. 2012.