tribord [ tribɔr ] n. m.
• 1484; moy. néerl. stierboord « bord (boord) du gouvernail (stier) »
♦ Côté droit d'un navire, quand on regarde vers l'avant, la proue. Le bateau pencha à tribord. Matelot de la bordée de tribord (ou TRIBORDAIS n. m. , 1704 ). « tout navire cède le passage à qui lui arrive ayant le vent à tribord [...] c'est l'adage célèbre : Tribord amure, roi des mers » (J.-R. Bloch). Adjt Le « grand hunier tribord » (Hugo), de tribord.
⊗ CONTR. Bâbord.
● tribord nom masculin (moyen néerlandais stierboord, bord du gouvernail) Partie droite d'un navire quand on regarde vers l'avant. ● tribord (synonymes) nom masculin (moyen néerlandais stierboord, bord du gouvernail) Partie droite d'un navire quand on regarde vers l'avant.
Contraires :
- bâbord
tribord
n. m. MAR Côté droit d'un navire (lorsqu'on regarde vers l'avant). Ant. bâbord.
⇒TRIBORD, subst. masc.
MAR. Partie du navire située à la droite d'un observateur tourné vers l'avant, vers la proue. Aviron, chaloupe de tribord; bordée de tribord; virer à tribord; aller sur tribord. Le mât de misaine vint en bas avec tout son gréement. Le brick talonna deux fois et resta immobile, donnant sur tribord une bande de trente degrés (VERNE, Enf. cap. Grant, t. 3, 1868, p. 41). V. bâbord ex. 1. Amure à tribord.
— En appos. Le gabier chargé de prendre l'empointure du grand hunier tribord perdit l'équilibre (HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 448). Le pavillon du propriétaire est hissé sur une drisse du hauban tribord quand le propriétaire est à bord (Jeux et sports, 1967, p. 1555).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1484 destrebort (GARCIE, Le Grant routier, Rouen ds Fr. mod. t. 26 1958, p. 58); 1545 tribort (CARTIER, Brief recit, éd. D'Avezac, 1863, 8 r°, ibid.); 1552 tribord (RABELAIS, Quart livre, XXII, éd. R. Marichal, p. 117). Empr. au m. néerl. stierboord, de même sens, var. de stuurboord, comp. de stuur « gouvernail » et de boord « bord, côté », littéral. « côté où se trouve le gouvernail »; celui-ci se trouvait autrefois du côté droit des navires. V. aussi bâbord. Fréq. abs. littér.:93.
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1484 destrebort (GARCIE, Le Grant routier, Rouen ds Fr. mod. t. 26 1958, p. 58); 1545 tribort (CARTIER, Brief recit, éd. D'Avezac, 1863, 8 r°, ibid.); 1552 tribord (RABELAIS, Quart livre, XXII, éd. R. Marichal, p. 117). Empr. au m. néerl. stierboord, de même sens, var. de stuurboord, comp. de stuur « gouvernail » et de boord « bord, côté », littéral. « côté où se trouve le gouvernail »; celui-ci se trouvait autrefois du côté droit des navires. V. aussi bâbord. Fréq. abs. littér.:93.DÉR. Tribordais, subst. masc., mar. ,,Matelot faisant partie du quart de tribord`` (GRUSS 1952). Je commande, inexorable: « En haut, les tribordais, à l'appel! » et ils montent, demi-nus (LOTI, Mon frère Yves, 1883, p. 343). — [
]. — 1re attest. 1687 (DESROCHES, Dict. des termes propres de mar., Paris, p. 521); de tribord, suff. -ais.
]. — 1re attest. 1687 (DESROCHES, Dict. des termes propres de mar., Paris, p. 521); de tribord, suff. -ais.BBG. — QUEM. DDL t. 17.
tribord [tʀibɔʀ] n. m.
ÉTYM. 1484; aussi estribord, 1573, et stribord, 1678; du moyen néerl. stierboord « bord (boord) du gouvernail (stier) ».
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♦ Mar. et cour. Côté d'un navire qu'on a à sa droite quand on regarde vers l'avant, vers la proue. || Feu à bâbord et à tribord ! (→ Salve, cit. 2). || Aviron, chaloupe de tribord (→ Guindeau, cit. 1; 1. rame, cit. 2). || Feu vert de tribord. || Le bateau pencha à tribord (→ 1. Porter, cit. 22). || Aller sur tribord. || Bordée de tribord. — Adj. De tribord. || Le grand hunier tribord (→ Gabier, cit. 1). — ☑ Loc. Être tribord amure (ou tribord amures) : recevoir le vent de tribord.
1 C'est bien à lui de traiter les autres d'ignares, lui qui ne serait pas en état de ramer sur les bancs d'une péniche, qui ne connaît pas tribord d'avec bâbord ?
G. Sand, Histoire de ma vie, II, VII, VI.
2 C'est une des lois de la mer que tout navire cède le passage à qui lui arrive ayant le vent à tribord (…) c'est l'adage célèbre : Tribord amure, roi des mers.
J.-R. Bloch, Sur un cargo, p. 86-87.
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CONTR. Bâbord.
DÉR. Tribordais.
Encyclopédie Universelle. 2012.