● varlet nom masculin (variante de l'ancien français vaslet, valet) Jeune noble placé en service auprès d'un seigneur pour faire l'apprentissage de la chevalerie.
⇒VARLET, subst. masc.
I. — HIST. MÉDIÉV. Fils de gentilhomme placé auprès d'un grand seigneur pour y faire l'apprentissage de la chevalerie. Synon. page1. Ces douze êtres vivants disparaissaient dans un manoir où l'on aurait à peine aperçu cent chevaliers, leurs dames, leurs écuyers, leurs varlets, les destriers et la meute du roi Dagobert (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 106).
II. — TECHNOLOGIE
A. — Synon. de valet (v. ce mot B menuis.). La connexion des anciennes barres horizontales avec [la] maîtresse-tige s'effectuait au bord du puits au moyen d'un énorme varlet, ou levier coudé (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 513).
B. — TISS. ,,Dans un ourdissoir, bloc supportant la grillette sur laquelle passent les fils des bobines, et qui peut monter ou descendre sur une colonne suivant la commande de l'arbre principal`` (PEYROUX Techn. Métiers 1985).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. V. valet. Forme de valet, att. notamment en a. pic. et en a. wall. mais aussi ailleurs cf. GOSSEN,50. Fréq. abs. littér.:28. Bbg. QUEM. DDL t. 30 (s.v. varlet d'Aoust).
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. V. valet. Forme de valet, att. notamment en a. pic. et en a. wall. mais aussi ailleurs cf. GOSSEN,50. Fréq. abs. littér.:28. Bbg. QUEM. DDL t. 30 (s.v. varlet d'Aoust).
varlet [vaʀlɛ] n. m.
ÉTYM. V. 1200; altér. de vaslet; → Valet.
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1 Anciennt. Valet. ⇒ 2. Page, valet (I., 1.). — REM. On trouve encore le mot chez les romantiques (Hugo, Odes et ballades, 2; Gautier, Préface de Mlle de Maupin), dans des évocations médiévales, etc.
1 Au-delà de la porte à son souffle oscille un follet
Luisant comme un flambeau dans la main ferme d'un varlet.
A. Jarry, la Revanche de la nuit, Pl., p. 251.
2 Pierre reprenait goût au travail dès l'aurore; sitôt que le bébé et lui avaient bu leur premier lait, il débarrassait l'établi qui lui servait de table de cuisine, y plantait les varlets, se mettait à raboter si l'enfant voulait dormir encore, ou à scier s'il était éveillé.
Jean Prévost, les Frères Bouquinquant, p. 129.
Encyclopédie Universelle. 2012.