Becque
(Henry François) (1837 - 1899) écrivain français, fondateur du théâtre naturaliste: les Corbeaux, (1882); la Parisienne, (1885).
⇒BECQUÉ, ÉE, part. passé et adj.
A.— Part. passé de becquer.
B.— Emploi adj.
1. Région. Œuf becqué. ,,Œuf contenant un poulet près d'éclore`` (Canada 1930).
2. HÉRALD. ,,Il se dit d'un oiseau qui a le bec d'un autre émail que le reste du corps`` (Ac. Compl. 1842). Une aigle d'argent, couronnée, becquée et membrée d'or (J. PÉLADAN, Le Vice suprême, 1884, p. 3) :
• Nous portons un aigle d'or en champ de sable, couronné d'argent, becqué et onglé de gueules, avec une belle devise : « Non cecidit animus! »
BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, p. 53.
Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe s. 2. Nez béqué, nez ayant la forme d'un bec (MORAND, Le Dernier jour de l'Inquisition, 1947, p. 220).
PRONONC. — Dernière transcr. dans LITTRÉ : bè-ké, -kés.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. Av. 1590 hérald. (Paradin de DELB. Rec. dans DG : Aigle membré et becqué de gueules); 2. 1947 supra rem. 2.
Dér. de bec étymol. 1; suff. -é.
becqué, ée [beke] adj.
ÉTYM. Av. 1590; de bec.
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♦ Blason. Dont le bec est d'un autre émail que le corps. || « Un aigle d'or (…) becqué et onglé de gueules » (Balzac, la Peau de chagrin).
➪ tableau Termes de blason.
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HOM. Becquée ou béquée, becquer.
Encyclopédie Universelle. 2012.