POUILLES
Le destin de la région de l’Italie connue sous le nom de Pouilles a été conditionné, sinon déterminé par sa position géographique. Solidement rattachée au continent de deux côtés, mais baignée par la mer sur trois autres; plate ou, tout au plus, vallonnée, mais dominée par un massif qui surplombe à pic la mer, le mont Gargano; extrêmement fertile dans le Tavoliere, particulièrement aride dans les Murge; battue par tous les vents, ouverte de tous côtés, mais tournée vers l’Orient, elle est tout entière faite, à travers son histoire, de fortunes éclatantes et d’immenses misères, d’échanges et de pillages, de rapports intenses avec l’Europe et la Méditerranée et de languide provincialisme méridional. À cette histoire agitée, les gens des Pouilles ont répondu par une attitude sceptique et réceptive à la fois; accueillants aux courants les plus divers, aptes à les fondre, ils sont également prompts, dans la vie comme dans les arts, à repousser ce qui ne leur convient pas. Il en résulte des productions très diverses, marquées parfois d’une puissante originalité et de notoriété mondiale, parfois retardataires.
Iapygie, Grande-Grèce et Apulie
Premiers conquérants attestés par l’histoire, les Spartiates, fondateurs de Tarente, venaient de la mer. Ils abordèrent une terre habitée depuis des temps immémoriaux, où, d’après des légendes, confirmées par les découvertes archéologiques, les avaient précédés des populations qui leur étaient apparentées: peut-être crétoises, peut-être troyennes, certainement mycéniennes; populations à côté desquelles continuaient à vivre des indigènes, les Iapyges, qui conservaient jalousement les caractères propres de leur civilisation, bien que les migrations les eussent mis en rapports continus avec les cultures de l’Égée et de la Méditerranée orientale. Les choses ne changèrent guère, même après que Tarente, fondée au VIIIe siècle avant J.-C., eut commencé son expansion qui devait la conduire à assumer le rôle de capitale de la Grande-Grèce et à exercer une influence rayonnante sur toute la région. Les céramiques funéraires, conservées aujourd’hui aux musées de Tarente, de Ruvo et de Bari, les restes de murailles messapiques ainsi que le mobilier des tombes de Canosa en témoignent. À ces temps antiques remonte la division traditionnelle de la région en quatre parties: le Tarantino (province de Tarente, l’ancienne Grande-Grèce); la Daunie ou la Capitanate (province de Foggia); la Terra di Bari (province de Bari), l’antique Peucétie (Peucetia); le Salento ou péninsule salentine, lui-même divisé en Messapie (province de Brindisi) et Calabria (province de Lecce).
L’unification de ces terres, à laquelle les Grecs ne purent parvenir, fut le fait de la conquête romaine qui, même si elle n’a pas laissé de restes imposants, a orienté l’avenir de l’Apulie. Deux voies consulaires la traverseront, l’Appienne et la Trajane, qui se rejoignent à Brindisi, port d’embarquement des légions romaines partant à la conquête de l’Orient. Ces deux voies déterminèrent le nouveau rôle et le nouveau visage de ces contrées, qui seront alors fixés, du moins jusqu’à la fin du Moyen Âge. Le long des routes surgirent les nouvelles cités: Luceria, Canosa (Canusium), Ordona (Herdonia), Egnazia et Brindisi (Brundisium), la plus importante, pendant que Tarente déclinait et que l’extrême Sud, le Salento, était irrémédiablement exclu du courant des échanges.
Le déclin de la civilisation antique
Des ports de la côte partaient les Romains qui se rendaient dans les provinces d’Orient, tandis qu’y abordaient marchandises et voyageurs d’Orient se dirigeant vers Rome. Les premiers chrétiens y débarquèrent, et peut-être l’apôtre Pierre lui-même, au passage duquel les traditions extrêmement anciennes font remonter la naissance des premières communautés chrétiennes des Pouilles.
Le rôle de cette région fut prépondérant au cours des premiers siècles chrétiens, du fait qu’elle était un passage obligé entre Rome et la Terre sainte, et un but de pèlerinage pour les fidèles d’Orient et d’Occident qui se rendaient au sanctuaire de saint Michel Archange apparu sur le Gargano.
Mais de ces splendeurs ne demeurent que la renommée des cités comme Siponto et Canosa, et les vestiges des grandioses basiliques que l’on commence à découvrir sous les cathédrales romanes. Les routes n’apportent pas seulement la prospérité et aux côtes n’arrivent pas que des pèlerins et des marchands. Du VIe au XIe siècle, pillards et destructeurs de toute sorte les parcourent: Arabes, Hongrois, Avares, Lombards qui finiront par anéantir les restes de l’ultime floraison classique, effaçant même les traces éphémères de leur passage.
Renaissance et splendeur médiévales
Le renouveau d’une civilisation artistique est probablement dû à l’arrivée des Bénédictins qui, peu après l’an mille, fondèrent leurs premiers couvents dans les Pouilles, sur le mont Gargano, à Bari, Brindisi, Conversano. Ils entreprirent une lutte sournoise et patiente contre le clergé byzantin et les moines basiliens qui étaient remontés vers le nord du Salento apportant avec eux les saints, le culte et la peinture de l’Orient, jusqu’à la montagne sacrée des Lombards.
Il est certain que les Normands ne trouvèrent pas, comme on le croit souvent, une terre complètement hellénisée, sans particularités, quand, vers le milieu du XIe siècle, ils se présentèrent d’abord en pèlerins, puis en conquérants; ils y rencontrèrent une population qui avait recouvré une vie propre, quoique soumise aux Lombards et aux Byzantins, et qui avait reconstruit des cités, fondé des cathédrales, comme celles de Bari (1020-1040), de Siponto et de Canosa, ornées de monumentaux pupitres et de trônes épiscopaux en marbre signés Acceptus, David Magister ou Romualdus. Cette population attendait des Normands une aide pour secouer le joug politique et administratif de Bénévent et de Constantinople. En fait, c’étaient de nouveaux maîtres qui arrivaient; mais ce furent des maîtres tolérants, sous la domination desquels pouvaient refleurir les activités traditionnelles, commerce, navigation, agriculture, désormais libérées de la fiscalité byzantine.
Pendant un siècle et même plus, les libertés communales réapparurent; les cathédrales romanes en sont l’expression éclatante. Elles s’élèvent encore aujourd’hui parmi une multitude d’églises secondaires édifiées dans les centres antiques de la côte et de la bande littorale, qui conservent à peu près intact leur aspect médiéval. Il faut citer d’abord Bari, illustrée par les reliques de saint Nicolas: soustraites à Myra et gardées dans la basilique fondée en 1089 par la volonté du grand abbé bénédictin Élie, elles firent de Bari une étape obligatoire pour les pèlerins qui se rendaient à Rome et en Terre sainte. D’autres villes, telles que Trani, Molfetta, Monopoli, Barletta, Bisceglie, possèdent de célèbres cathédrales et des ports qui connurent leur apogée à la faveur des mouvements d’armées et de pèlerins entraînés par les croisades.
À l’intérieur, cathédrales et cités s’égrènent le long des voies antiques: Bitonto, Bitetto, Terlizzi, Ruvo, Troia. Érigés ou fondés au XIe siècle, décorés au XIIe, meublés et surélevés au XIIIe, protégés par les ducs et les comtes normands, abandonnés ou saccagés lors de la révolte contre Guillaume le Mauvais, réédifiés ou transformés sous Guillaume le Bon, enrichis par Frédéric II et Charles d’Anjou, tels sont ces sanctuaires, marqués par trois siècles de vicissitudes.
Aux cathédrales s’ajoutent, au XIIe et au XIIIe siècle, les églises et les hôpitaux élevés par les ordres religieux militaires de Terre sainte pour recevoir pèlerins et croisés; puis les châteaux et les palais de Frédéric et, en premier lieu, Castel del Monte, solitaire, orgueilleux symbole du pouvoir impérial. Les uns et les autres portent en eux, avec le souvenir de la Palestine, une nostalgie de la Bourgogne et du Languedoc. Pendant ce temps, dans les campagnes et dans les villages, des artistes inconnus, peut-être des moines enfuis de Jérusalem ou d’Acre devant les Turcs, peignent sans relâche leurs saints sur les murs des grottes, leurs madones miraculeuses dans les sanctuaires, reflets extrêmes du christianisme d’Orient.
À ces floraisons artistiques et à ces fastes culturels devaient succéder les pires misères. La chute des Souabes, l’accession des Angevins au trône de Naples signifièrent pour les Pouilles la perte de toute autonomie économique et administrative, la fin de la prospérité et le début d’une longue période d’obscurité. Lucera, la cité sarrazine de Frédéric, est détruite, le palais impérial de Foggia rasé. Les nouveaux maîtres font tout pour briser l’esprit d’indépendance des cités; ils les inféodent à de rapaces barons napolitains et les soumettent toutes au pouvoir central de Naples, dont les Pouilles ne seront plus désormais qu’une province.
Renaissance et baroque
En cinq cents ans, la politique des rois de Naples, Angevins, Aragonais ou Bourbons, ne varie guère à l’égard de cette région, exclue des grandes voies de communication désormais tournées vers l’Occident après la chute de Constantinople et la découverte de l’Amérique. Les habitants des Pouilles réagissent par une attitude de méfiance à l’égard de la capitale à laquelle ils préfèrent, pour le commerce comme pour les arts, Venise et les cités des deux bords de l’Adriatique. De Venise, ils font venir, jusqu’à la fin du XVIe siècle, des peintures de prix pour les églises et les couvents: œuvres de Vivarini, de Giovanni Bellini, de Palma le Jeune, de Pâris Bordone. Architectes et sculpteurs dalmates élèvent la cathédrale de Mola et reconstruisent celle de Gravina; le long de l’Adriatique descendent des peintres tels que Constantin de Forli dit de Monopoli et Jean Charlier, surnommé Giovanni di Francia, qui demeurent de longues années dans les Pouilles. De la basse Adriatique, d’Orient arrivent enfin les derniers peintres byzantins qui ont fui de Crète devant les Turcs et qui installent leurs ateliers dans certaines villes, telles Otrante ou Barletta: ce sont Giovanni Maria Scupula, Donato et Angelo Bizamano.
Dans ce contexte, le séjour en terre de Bari de peintres provenant d’autres régions, tels Gaspar Hovic, Flamand, le Romain Andrea Bordone, et cette figure mystérieuse qui se cache sous le monogramme ZT, peut être considéré comme un fait isolé au XVIe siècle.
Les liens avec la capitale sont entretenus par les religieux franciscains ou dominicains et leurs protecteurs napolitains fixés sur leurs terres des Pouilles, qui se comportent en véritables mécènes. C’est le cas des Orsini de Galatina qui, entre la fin du XIVe siècle et les premières décennies du XVe siècle, font construire et décorer de fresques l’église Sainte-Catherine; des De Balzo de Andria qui appelèrent à leur cour, au XVe siècle, Francesco Laurana et un grand peintre napolitain encore inconnu, auteur d’un diptyque de la cathédrale; des Orsini de Gravina dont la cour rayonnera jusqu’au XVIIIe siècle; enfin des Acquaviva d’Aragona qui, du XVe au XVIIe siècle, feront de Conversano un centre artistique et culturel de première importance. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que la culture artistique des Pouilles pourra être tenue pour totalement napolitaine. Non seulement des tableaux acquis pour les églises, des peintres appelés aux cours seigneuriales (Paolo Finoglio à Conversano, Francesco Guarino et Angelo Solimena à Gravina) arrivent à Naples, mais encore de nombreux jeunes gens vont y compléter leur éducation, et deviendront des figures actives dans l’histoire de la peinture méridionale: Francesco et Cesare Francanzano, Bartolomeo Passante, Luca Giordano et, au XVIIIe siècle, Corrado Giaquinto. L’architecture et la sculpture, qui avaient été un temps les arts par excellence des Pouilles, sont en revanche d’allure beaucoup plus modeste et provinciale.
Mais, dans ce domaine, le Salento, traditionnellement exclu de l’histoire des Pouilles continentales, prend alors sa revanche. Entre la fin du XVIe siècle et celle du XVIIIe siècle, il est le théâtre d’un phénomène extraordinaire, nommé le barocco leccese , qui reste étranger au baroque à la romaine. C’est une orgie de fastueuse décoration, pleine de fantaisie et de vitalité, qui revêt les façades et les autels des églises élevées par des architectes renommés, tels Cino, Zimbalo, et qui est surtout effectuée pour le compte des grands ordres réformés, Jésuites, Théatins, Hiéronymites; il décore les portails des palais seigneuriaux, les balcons de pierre turgescente, les fenêtres précieusement encadrées comme des miroirs. Dans cette efflorescence se mêlent des éléments espagnols, napolitains, siciliens et vénitiens, mais on peut la considérer comme la dernière manifestation du grand art romain de la pierre. Le développement de l’école picturale qui a pour protagonistes Giovanni Andrea Coppola de Gallipoli, Andrea Verrio, originaire de Lecce, et, au XVIIIe sièccle, Oronzo Tiso accompagne cette exceptionnelle production architectonique.
La décadence du XIXe siècle, la nouvelle renaissance
Avec le XVIIIe siècle s’achève la dernière époque créatrice de l’art des Pouilles qui, réduites désormais au rang d’une province lointaine et oubliée du royaume d’Italie, connaissent une décadence économique et sociale. Les liens avec Naples, désormais bien établis, ne se relâchent pas. Naples demeure la première étape de l’éducation des nouvelles générations d’artistes; mais certains d’entre eux vont plus loin, à Florence, comme Saverio Altamura, ou directement à Paris, tel le jeune Francesco de Nittis, qui deviendra un impressionniste de la seconde génération, sans toutefois oublier totalement sa patrie, Barletta, où il laissera la majeure partie de ses œuvres. D’autres, tel Gioacchino Toma ou Francesco Netti, se partagent entre Naples et la terre natale, se contentant d’un rôle plus modestement provincial, mais qui n’en est pas moins recevable.
Mais tout cela appartient au passé. Le présent est marqué par la renaissance économique et sociale de la région, peut-être la plus avancée, sûrement la plus active du Mezzogiorno, en pleine transformation industrielle.
À l’exception de Lecce et du Salento, qui demeurent encore une fois isolés entre la pauvreté des campagnes et le raffinement décadent de la cité, une vie intense anime toute la région, dont les pôles de développement sont actuellement constitués par Bari pour le commerce et, pour l’industrie, par Tarente qui doit à son grand port naturel d’être revenue au premier plan. Ce développement économique soudain se double d’une renaissance artistique; grâce surtout à de jeunes artistes comme Pino Pascali, qui n’hésitent pas à s’engager dans les expériences d’avant-garde les plus audacieuses, l’art nouveau réinscrit de façon convaincante la région dans le mouvement de la culture nationale et internationale.
pouilles [ puj ] n. f. pl. ♦ Vx Injures, reproches.
♢ Loc. Littér. Chanter pouilles à qqn, l'accabler d'injures, de reproches. « je me fis chanter pouilles par les deux autres » (A. Gide).
● pouilles nom féminin pluriel (ancien français pouil, pou) Littéraire. Chanter pouilles à quelqu'un, l'accabler d'injures. ● pouilles (difficultés) nom féminin pluriel (ancien français pouil, pou) Emploi Uniquement au pluriel dans l'expression chanter pouilles à quelqu'un (= l'accabler de reproches). ● pouilles (expressions) nom féminin pluriel (ancien français pouil, pou) Littéraire. Chanter pouilles à quelqu'un, l'accabler d'injures.
(en ital. Puglia) rég. d'Italie méridionale et de la C.E., sur l'Adriatique (anc. Apulie), formée des prov. de Bari, Brindisi, Foggia, Lecce et Tarente; 19 347 km²; 4 043 600 hab.; cap. Bari. Une plate-forme calcaire constitue l'essentiel du pays. Princ. ressources: vins et olives, pêche, bauxite (import. gisement). L'industrialisation est récente et limitée.
⇒POUILLES, subst. fém. plur.
A.— Vx, fam. Reproches accompagnés d'injures. Dire des pouilles à qqn. Il lui a dit mille pouilles; il lui a dit toutes les pouilles imaginables (Ac. 1835, 1878).
B.— 1. Vieilli, littér. Chanter pouilles à qqn. Accabler quelqu'un de reproches accompagnés d'injures. Synon. pouiller (vx), chanter goguette(s) (vieilli, fam.), injurier, quereller. Je me fis chanter pouilles par les deux autres : ils m'avaient demandé si j'étais royaliste ou républicain, et j'avais répondu : — Républicain parbleu! (GIDE, Si le grain, 1924, p. 420). V. chanter ex. 7 :
• ... l'ancien Brettinoro circonspect et désabusé ne se laissait point de chanter pouilles au nouveau Pinamonte inconséquent et fougueux, lui remontrant cent fois du jour l'ingénuité de sa tendresse et la grossièreté de ses dérèglements.
MILOSZ, Amour. init., 1910, p. 192.
2. Fam. Chercher des pouilles à qqn. Chercher querelle à quelqu'un; p. ext., injurier quelqu'un. Synon. chercher des crosses (pop., v. crosse2), chercher des poux (fam., v. pou), chercher noise à qqn. Vous vous cherchez des faux-fuyants parce que vous faites tous dans vos frocs! (...) Au lieu de me chercher des pouilles! Si vous aviez du courage... dites-le donc tout de suite... au lieu de me faire des balivernes... vous seriez déjà au boulot! (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 494).
Prononc. et Orth. :[puj]. Ac. 1694, 1718 : pouille en ved., poüilles dans le texte; 1740-1798 : pouille en ved., pouilles dans le texte (1762, 1798 : ,,il ne se dit qu'au plur.``); 1835-1935 : pouilles. Étymol. et Hist. 1574 dire des pouilles à (qqn) « dire des injures » ([N. BARNAUD], Le Reveille-matin des François composé par F. Ph. Cosmopolite, Edimbourg, Dialogue II, p. 177); 1622 chanter pouilles à (qqn) (SOREL, Francion, p. 76 ds DG); 1936 chercher des pouilles à (qqn) (CÉLINE, loc. cit.). Déverbal de pouiller au sens de « insulter ».
pouilles [puj] n. f. pl.
❖
1 Vx. Injures, reproches.
2 ☑ Mod. et littér. Chanter pouilles à qqn, l'accabler d'injures, de reproches. ⇒ Injurier, quereller, réprimander.
1 (…) je me fis chanter pouilles par les deux autres : ils m'avaient demandé si j'étais royaliste ou républicain, et j'avais répondu : — Républicain parbleu !
Gide, Si le grain ne meurt, I, IV, p. 108.
3 ☑ Loc. fam. (Croisement probable avec chercher des poux). Chercher des pouilles à qqn, lui chercher querelle, lui chercher des noises.
2 Comment ! il avait raison ? Est-ce qu'on cherche des pouilles aux morts ? C'est propre, toi, tu crois, de chercher des pouilles aux morts ?
J. Anouilh, le Voyageur sans bagages, p. 35.
❖
HOM. Pouille.
Encyclopédie Universelle. 2012.