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agraphie

agraphie [ agrafi ] n. f.
• 1865; de 2. a- et graphie
Didact. Perte de la capacité d'écrire, par lésion des centres nerveux de l'écriture, généralement associée à d'autres troubles aphasiques.

agraphie nom féminin Incapacité d'écrire, indépendante de tout trouble moteur.

agraphie
n. f. MED Perte de la capacité d'écrire.

⇒AGRAPHIE, subst. fém.
MÉD. Impossibilité ou difficulté grave d'écrire, résultant de l'absence de coordination entre les centres cérébraux et l'expression écrite des mots, avec ou sans hémiplégie ou aphasie :
1. L'aphasie, l'anarthie sont des éclipses entre les hérédofigures, leurs segments verbaux, et le soi. Selon le segment sur lequel porte l'éclipse, il y a cécité verbale, surdité verbale, ou agraphie.
L. DAUDET, Le Monde des images, 1919, p. 214.
P. ext. Incapacité de lire les signes de l'écriture :
2. Même un paralysé atteint d'agraphie après une attaque et réduit à regarder les caractères comme un dessin, sans savoir les lire, aurait compris que Mme de Cambrener appartenait à une vieille famille où la culture enthousiaste des lettres et des arts avait donné un peu d'air aux traditions aristocratiques.
M. PROUST, À la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 945.
Agraphie musicale. Incapacité d'écrire les signes de la notation musicale.
Prononc. :[]. Cf. graphie.
Étymol. ET HIST. — 1865 méd. (LITTRÉ-ROBIN : Agraphie. Impossibilité d'écrire, avec ou sans aphasie).
Dér. de graphie; préf. a-2.
STAT. — Fréq. abs. litt. :1.
BBG. — BÉL. 1957. — FOULQ.-ST-JEAN 1962. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — GOBLOT 1920. — LAFON 1963. — LAL. 1968. — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — MOOR 1966. — PIÉRON 1963. — POROT 1960. — Psychol. 1969. — SILL. 1965. — SPRINGH. 1962 (s.v. ).

agraphie [agʀafi] n. f.
ÉTYM. 1865; de 2. a-, et graphie, du grec graphein « écrire ».
Didact. (psychiatrie). Perte de la capacité d'écrire, par lésion des centres nerveux de l'écriture, généralement associée à d'autres troubles (apraxie, agnosie, aphasie). Aphasie (graphique). || Agraphie et alexie.
0 Même un paralysé, atteint d'agraphie après une attaque et réduit à regarder les caractères comme un dessin, sans savoir les lire aurait compris que (…)
Proust, À la recherche du temps perdu, t. X, II, 106.
REM. L'adj. dér. agraphique est également attesté.
tableau Principales maladies et affections.

Encyclopédie Universelle. 2012.