best-seller [ bɛstsɛlɶr ] n. m.
• 1947, répandu v. 1960; mot angl. amér. « le mieux vendu »
♦ Anglic. Livre qui a obtenu un grand succès de librairie. Des best-sellers. « Comment choisir à travers les productions dont les éditeurs nous inondent ?... Les best-sellers ? Je me méfie de cette littérature de masse » (J. Cau).
● best-seller, best-sellers nom masculin (anglais best-seller, de best, meilleur, et seller, vendeur) Livre à forte vente ; grand succès de librairie. Gros succès commercial. ● best-seller, best-sellers (difficultés) nom masculin (anglais best-seller, de best, meilleur, et seller, vendeur) Orthographe Plur. : des best-sellers. Emploi Cet anglicisme désignant un grand succès de librairie, un livre à gros tirage, est aujourd'hui d'un usage courant. Si on souhaite néanmoins l'éviter, on peut recourir, selon les contextes, aux équivalents meilleure vente, livre à succès, gros tirage.
best-seller
n. m. (Anglicisme) Livre à succès, qui a une grosse vente. Les best-sellers de l'été.
⇒BEST-SELLER, subst. masc.
Néol. Ouvrage qui a obtenu un grand succès de librairie :
• 1. L'étalage se mue en spectacle : moulages de mains, mises en scène de cadres et d'objets, pour mieux accrocher l'œil, se combinent avec le ballet automatique des pages qui pivotent, du « best-seller » qui tourne sur lui-même...
HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, p. 11.
— P. ext. :
• 2. ... le disque ressemble aux autres inventions de ce siècle : comme le cinéma, parfois il peut servir l'art mais, généralement, il cherche surtout à séduire le consommateur, il aspire à devenir le « best-seller » qui assoira la réputation des capitaines d'industrie qui règnent aujourd'hui sur l'édition du disque.
G. SAMUEL, Panorama de l'art musical contemp., 1962, p. 639.
]. Également [-se] (
] (WARN. 1968). ÉTYMOL. ET HIST. — 1955, supra ex. 1.
Anglo-amér. best-seller (FEW t. 18, p. 22) « un des livres (de l'année ou de la saison) qui ont obtenu le plus grand succès de librairie »; « l'auteur d'un de ces livres » attesté dep. 1912 (Streets of Ascalon vi, 143 dans NED Suppl.), composé de best « meilleur » superl. rel. de good, et de seller « vendeur »; cf. dès 1895 anglo-amér. seller « livre qui se vend bien » (Chicago Strike of 1894, 449 dans DAE, s.v. seller : It is a good book, what we in the phrase of business call ,,a seller``).
BBG. — PAMART (P.). Infiltrations ou invasions. Vie Lang. 1969, p. 317.
best-seller [bɛstsɛlœʀ] n. m.
ÉTYM. 1947, in Höfler; 1934, sens 2, attestation isolée; répandu v. 1960; mot amér. (1889), de best « meilleur », et seller, de to sell, v. intr., « se vendre ».
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♦ Anglicisme.
1 Livre qui a obtenu un grand succès de librairie. || La Bible, ce best-seller de l'édition de tous les temps. || Des best-sellers.
1 Tous les livres de Sartre, tous les miens ont été traduits. En 65, Le Deuxième Sexe, paru en édition de poche, a été un best-seller.
S. de Beauvoir, Tout compte fait, p. 281.
2 En outre, comment choisir à travers les productions dont les éditeurs nous inondent ?… Les best-sellers ? Je me méfie de cette littérature de masse.
J. Cau, la Pitié de Dieu, p. 211.
2 Gros succès de vente (dans un domaine quelconque). || Un best-seller de la chanson, du disque (⇒ Tube), de la mode. || « Chrysler est même allé plus loin à l'exception de ses modèles à bas prix, les best-sellers » (l'Auto, 2 juin 1934).
Encyclopédie Universelle. 2012.